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3,71

sur 455 notes
Il manquait Arnaldur à mon tableau de chasse scandinave ! Et je suis un peu déçue .

Commencer une trilogie par le volume 2, n'était peut-être pas la meilleure des idées, sauf qu'il s'agit d'épisodes bouclés, comme les enquêtes d'Hercule Poirot qu'on peut lire dans l'ordre qu'on veut.

Que dire, sinon que je suis partagée entre deux sentiments. J'ai apprécié l'originalite de l'enquête, son époque, le binôme de policiers, le binôme des victimes qui cherche la vérité, et les apports historiques sur l'Islande dans la seconde guerre mondiale. L'auteur évoque les relations troubles de son pays avec le nazisme, élan de sympathie stoppé avec l'occupation de l’Islande par les troupes alliées.

Mais je me suis sentie perdue dans la temporalité des récits entrecroisés . J'ai mis du temps à comprendre le décalage entre l'histoire de la fiancée d'Osvaldur arrêté à Copenhague avec son ami Christian, et l'enquête menée par Thorson et Flovent sur le mort du Picadilly, et le noyé de la plage .

Tout ça m'a fait perdre de vue l'enjeu dramatique plus important il me semble, la place dérisoire d'une justice équitable en temps de guerre, malgré toute l'énergie déployée par nos sympathiques policiers.


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2ème tome d'une trilogie ayant pour cadre (méconnu pour ma part) l'Islande envahie par les Anglos-Américains pendant la Deuxième Guerre Mondiale: j'ai dévoré ! L'auteur entremêle habilement deux enquêtes, on s'attache à nos deux policiers Flovent et Thorson que l'on apprend à connaître par petites touches. À découvrir si vous appréciez le polar historique, par contre le rythme est assez lent, comme le connaissent les lecteurs de Arnaldur Indridason: on suit l'enquête pas à pas, mais sans jamais se lasser car l'auteur sait nous réserver des punchs là où ne les attend pas toujours !
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Reykjavík, printemps 1943.
La guerre bat son plein et l'Islande demeure un pays occupé par les troupes britanniques mais surtout américaines. La société islandaise subit de gros bouleversements, à l'instar de nombreux pays occupés, si ce n'est qu'il s'agit là de soldats des pays alliés…
La perte de repères se généralise pour tous : à l'intérieur du pays, les femmes s'émancipent au contact de ces hommes étrangers, promesse d'un ailleurs possible. Des citoyens islandais installés au Danemark, pour leur travail ou leurs études, sont quant à eux rapatriés au pays par bateau. le déracinement de tous crée des tensions terribles, voire pire : violences, disparitions, morts accidentelles ou meurtres. Les enquêteurs Flovent et Thorson vont avoir fort à faire pour résoudre les affaires qui se succèdent sur leur bureau, et ce, en dépassant les réticences des autochtones et des autorités...

Magnifique tome 2 de la trilogie des ombres qui tient toutes ses promesses !
Arnaldur Indridason nous dresse là le portrait d'une société en devenir, secouée par les répercussions inédites que la guerre produit sur son territoire et dans ses moeurs. le paysage islandais se modifie : les infrastructures militaires prennent place, révolutionnant conséquemment les conditions de vie matérielles et sociales des islandais, avec les nouveaux cafés, les hôtels, et la « situation » qui perdure… C'est aussi la description de comment s'écrit l'Histoire, vécue de l'intérieur, en une glaçante et factuelle honnêteté, avec les abus de pouvoir perpétrés par certains soldats américains, bien loin des héros salvateurs. C'est enfin le récit des violences faites aux femmes, avec son lot d'atrocités : prostitution, viols et esclavage sexuel. le trouble génère l'insoumission. Les victimes de l'occupation, ces victimes de leurs maris ou de leurs amants, en cette période d'exception et atypique, commencent à distiller, bien malgré elles, un vent de libération.
Un roman diablement efficace qui pose la question de la culpabilité avec intelligence et laisse augurer un tome trois de grande qualité !
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Milieu de la trilogie.
Milieu de la guerre.

On suit encore 2 policiers, dans ce que j'appellerais leur apprentissage sur la façon de mener une enquête.

Ça ressemble au jeu CLUE:
"Je suspecte le colonel Moutarde, avec la clé anglaise, dans la bibliothèque !"

J'exagère, ... mais à peine

Je ne sais pas pourquoi j'ai poursuivi cette lecture.
Probablement parce qu'assez bien fait pour m'empêcher d'arrêter.

J'attends maintenant la conclusion
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Après avoir lu « Dans l'Ombre », j'avais laissé de côté « La Trilogie des Ombres » d'Arnaldur INDRIDASON. Il était temps que je me replonge dans la suite me faisait de l'oeil dans ma PAL.

Islande, 1943. Un homme est retrouvé mort noyé… un autre a été tabassé à mort près d'un bar… Voilà de quoi occuper Flovent, inspecteur à la criminelle de Reykjavik, et Thorson, membre de la police militaire canadienne. Et très vite, on s'aperçoit que, bien malgré eux, il ont tous les deux mis les pieds là où ils n'auraient pas dû…

Mais… et le titre là dedans ? Elle est où « La femme de l'Ombre » ? Il faudra lire le roman parce, côté résumé, je n'en dirai pas plus : le faire serait gâcher ce roman vraiment surprenant du point de vue de sa construction. On a d'abord l'impression que plusieurs intrigues se mêlent sans lien apparent, que le déroulement des faits est lent, qu'il y a des détails inutiles. On semble un peu perdu, noyé dans l'intrigue. Mais, si le lecteur est attentif, il remarquera tout un tas de petits indices, des allusions, des messages implicites qu'Arnaldur Indridason a laissé traîner à droite et à gauche pour démêler la trame qu'il a volontairement embrouillée. Un vrai génie !

Et derrière les intrigues policières, il y a toujours ce plaisir à découvrir un pays, une époque, un contexte social et politique, avec un fourmillement de petits détails sur la vie des Islandais durant l'occupation de leur île par les troupes alliées et sur la cohabitation pas toujours facile entre deux cultures totalement différentes.

J'enchaîne tout de suite avec le dernier tome de la trilogie, curieuse que je suis de découvrir la fin des aventures de Flovent et Thorson.
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Un deuxième tome qui m'a beaucoup plus plu que le 1er que j'avais trouvé lent. Ici, pas de suspense à rebondissements permanents mais une écriture qui permet de faire des révélations, petit à petit. Tout le contexte historique est très intéressant. Une lecture agréable !
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Deuxième volet de cette Trilogie des Ombres qui amène le lecteur dans une Islande occupée en ce temps de 2e guerre mondiale... Encore une histoire sordide qui nous amène en plein coeur d'un grand tabou : l'homosexualité dans l'armée. Floven et son acolyte devront faire la lumière sur un meurtre camouflé en suicide... Aussi captivant de le premier opus... et riche en informations. Une intrigue habilement menée par un Indridason au mieux de sa forme. Vivement le troisième tome !!
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Durant l'hiver 1942, Karolina attend fébrilement Osvaldur, son fiancé, qui doit embarquer avec elle sur l'Esja, à Petsamo. La plupart des islandais sont autorisés à fuir la guerre et à rentrer chez eux, abandonnant leurs études ou leur travail pour se mettre en sécurité. le Danemark vient en effet d'être envahi par l'Allemagne et l'Islande désire avant tout rester neutre dans le conflit.
Mais le jeune homme, qui devait arriver de Copenhague où il faisait ses études de médecine, ne se présente pas à l'embarquement.
Inquiète, Ingimar, un de ses camarades de faculté lui apprend que Osvaldur vient d'être arrêté par la Gestapo. Quelques temps avant, il lui avait en effet fait part, de sa volonté de s'engager dans la Résistance.
Ingimar tente de la consoler comme il le peut...Mais Karolina est d'autant plus contrariée, qu'elle croise Manfred, un jeune homme avec qui elle a eu une liaison ce qu'elle regrette à présent. Elle ne comprend pas sa présence sur le bateau...
Bien qu'autorisé par le Troisième Reich, le convoi est très surveillé, et la traversée ne se passe pas sans problèmes, ni sans quelques escales imprévues et contrôles d'identité. C'est alors que les voisins de cabine d'Ingimar donne l'alerte : il a mystérieusement disparu. Tout le monde pense à un accident ou à un suicide, le jeune homme serait passé par-dessus bord...Impossible de faire demi-tour !
Quelques temps après en Islande, en 1943, un corps est rejeté à la mer et les enquêteurs pensent à un suicide jusqu'à ce qu'ils découvrent que le jeune homme a été anesthésié avant d'être jeté à l'eau. Il ne pouvait donc que se noyer...
En parallèle, Jenny, un jeune homosexuel est découvert sauvagement massacré près d'un bar fréquenté uniquement par des militaires, puis Elly, une jeune femme qui s'amusait un peu trop avec les militaires est portée à son tour disparue...
Tandis que les enquêteurs tentent de s'y retrouver dans ces meurtres, Karolina cherche toujours à comprendre qui a dénoncé son fiancé, tandis que Kristmann, le frère d'Ingimar ne croit pas un instant au suicide de son frère qui n'avait aucune raison de passer par-dessus bord durant la traversée et avait par ailleurs un moral d'acier...

Ce roman est le second opus de la "Trilogie des ombres". Il fait suite à "Dans l'ombre" que je vous ai présenté récemment.
Bien que les enquêtes soient indépendantes et soient résolues dans chacun des livres je trouve intéressant de les lire à la suite. Ce n'est donc pas une trilogie pour rien.
Thorson et Flovent les jeunes enquêteurs de Reykjavik, que nous avions découvert dans le premier tome vont encore une fois devoir développer leur sens critique et ne pas se laisser influencer par les apparences. Ils ont deux enquêtes parallèles à mener et les gens du coin ne leur facilitent pas la tâche !
De nombreuses bagarres ont lieu entre les autochtones et les soldats qui s'amusent comme ils peuvent en s'imbibant d'alcool dans les bars qui jouxtent les bases militaires.
Les affaires de moeurs ne sont pas en reste et les deux enquêteurs ne savent plus dans quelle direction mener leurs interrogatoires.
Ils vont encore une fois nous surprendre par leur patience, leur dextérité et leur minutie que certains lecteurs qualifieront de lenteur.
Et pourtant, même si le lecteur a parfois l'impression que les enquêtes piétinent et que tout se déroule au ralenti, le roman est passionnant et écrit dans une langue simple mais très imagée. L'intrigue est bien ficelée et le suspense maintenu jusqu'au bout. Car bien sûr, vous l'aurez deviné tout se recoupe et se met en place à la fin !
Les personnages sont tous terriblement humains. Ils ont des secrets inavouables et des motivations personnelles qui les poussent à commettre l'irréparable. le lecteur n'arrive pas à prendre partie car face aux atrocités perpétrées par les nazis et leurs proches, le reste semble bien dérisoire...

Arnaldur Indridason est un auteur que j'apprécie de plus en plus et qui sait captiver ses lecteurs tout en nous prouvant que les coupables peuvent parfois être des personnages fortement attachants (mais pas tous, je vous rassure !) alors que les innocents, ou ceux qui semblent l'être ne sont pas parfaits eux non plus.
Le fait que l'auteur mêle polar et histoire avec brio, rend ses romans particulièrement intéressants.
Ce roman a obtenu le Prix Blood Drop du Roman Policier Islandais en 2017.

C'est une nouvelle plongée dans les années de guerre et les méfaits de la montée du nazisme en Islande. C'est donc une bonne façon de mieux connaître l'histoire de ce pays, l'évolution des hommes et les dérives liées à la guerre comme en particulier, les méfaits de la prostitution, de l'alcool, de l'intolérance...
Le lecteur découvre que ce pays a eu d'énormes difficultés à maintenir l'harmonie de son peuple, extrêmement pauvre, durant l'occupation du territoire par les américains.
Bravo au traducteur qui sait si bien nous permettre d'oublier que le livre est traduit !
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Et voici le deuxième volet de la trilogie de l'ombre d'Arnaldur Indridason. Qui ressemble beaucoup au premier, par son cadre et son atmosphère. La période de la deuxième guerre mondiale vécue en Islande à travers la présence des troupes américaines fascine visiblement l'auteur et il est vrai qu'il y a de quoi car cela fut la perte de l'innocence pour ce pays longtemps isolé et une première ouverture au monde, passablement douloureuse pour des insulaires plus ou moins ravis de cette occupation qui bouleversait leurs habitudes. La femme de l'ombre est construit autour de deux intrigues criminelles et un léger décalage temporel qui en rehausse l'intérêt. L'aventure de ce navire, l'Esja, qui embarqua un certain nombre de ressortissants islandais hors du Danemark occupé par les nazis, ouvre notamment des pistes passionnantes pour une enquête policière. Si des dialogues trop banals, comme souvent chez Indridason, et des interrogatoire la plupart du temps sans surprise (du refus de parler à la libération de la parole) sont à même de tempérer l'enthousiasme, le savoir-faire d'Indridason se révèle toujours efficace pour entrelacer ses différents récits et décrire avec précision cette période sombre de l'Histoire. Inutile de dire que l'on attend sereinement le dernier pan de ce triptyque, le passage de l'ombre, à paraître au printemps prochain.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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Et bien voilà qui est mieux, là je retrouve l'auteur que je connais ce qui donne sens aux excellentes critiques !
On retrouve l'ambiance particulière sur cette ile en période de guerre que j'avais aimé dans le premier tome avec cette fois une ou plutôt 2 voire 3 enquêtes dignes de ce nom. L'intrigue se dévoile petit à petit et c'est très bien comme cela. Il ne faut pas en dire trop pour les futurs lecteurs ...
On suit avec plaisir les pistes de Flovent et Thorson, sans avoir besoin d'avoir lu le premier.
Une lecture bien sympathique.
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