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sur 450 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un homme observe depuis son appartement à travers sa lunette la vie routinière des gens de l'immeuble d'en face, lorsqu'il croit assister au meurtre d'une femme. Il prévient anonymement la police. Celle-ci découvre le cadavre d'une dame âgée, Valborg, qui d'après les premières constatations aurait été étouffée à l'aide d'un sac plastique. Parmi ses affaires, l'inspectrice Marta trouve le numéro de téléphone d'un ancien collègue à la retraite, Konrad…
Le roman d'Arnaldur Indridason mélange plusieurs enquêtes qui n'ont pas de lien entre elles, mêle le passé et le présent et combine surnaturel et escroquerie. Autant d'éléments qui affaiblissent la tension dramatique de cette histoire et le mystère qui entoure le meurtre de cette inconnue en égarant le lecteur sur différentes pistes.
Il manque tout au long des investigations menées, des éléments nouveaux qui fassent rebondir les recherches, des ressorts qui captent l'attention du lecteur. Seules les dernières pages sauvent ce polar de l'écueil.
Résultat : un polar avec de bons ingrédients mais qui ne remplit pas le contrat de captiver le lecteur par sa construction décousue.
Traduction d'Eric Boury.
Editions Métailié, 345 pages.
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C'est le second polar que je lis d'Indridason. le premier avait été @Hypothermie que j'avais beaucoup aimé. Celui-ci est le premier avec le héros Konrad.
L'intrigue : Une vieille femme, Valborg, demande de l'aide à Konrad, un ancien policier à la retraite, à retrouver son fils. Elle l'avait abandonné à la naissance suite à un viol mais aimerait maintenant le voir. Konrad refuse. Quelques jours après, Valborg se fait assassiner dans son appartement saccagé. L'enquêtrice Marta, retrouve le numéro de téléphone de Konrad, et l'appelle pour en savoir plus. Konrad pris de remord va essayer de réparer son erreur et enquête sur cette affaire.
Un polar attachant mais un peu lent et fouillis à mon goût.
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A force de tourner autour des mêmes problématiques, les derniers romans d'Arnaldur Indridason finissent par se ressembler. Après une trentaine de pages, j'en étais encore à me demander si je ne relisais pas par erreur un livre déjà lu de l'auteur islandais. En effet, Indridason continue avec ce livre une série consacrée à Konrad, ex-officier de police, qui se retrouve à agir en parallèle d'enquêtes officielles, tout en continuant à enquêter sur les circonstances du décès de son père, escroc patenté, assassiné des années plus tôt, la nuit prés d'une fumerie de Reykjavík. Les thématiques d'Indridason demeurent les mêmes : Konrad se replonge dans son passé avec l'arrivée de la retraite, la ville moderne a fait disparaître des quartiers entiers, avec son poids de souvenirs heureux et malheureux, et fait renaître les mêmes interrogations, son père était-il vraiment un soit-disant spirite qui avec son complice escroquait les plus faibles, quel poids peuvent avoir aujourd'hui les aventures sentimentales passées alors que sa femme est morte ?

La pierre du remords y ajoute le regret de Valborg, une vieille femme qui sentant sa fin venir avait demandé à Konrad de l'aider à retrouver un enfant qu'elle avait fait naître et avait immédiatement abandonné ; le petit étant le fruit d'un viol. Un non-dit, un secret enfoui, qui la taraudait. Konrad avait refusé cette mission, apparemment impossible des décennies après les faits. Mais voilà que Valborg est retrouvée assassinée. Les ex-collègues de Konrad font le lien avec lui et Konrad se remet en chasse, regrettant finalement de ne pas avoir soutenu la recherche de cette femme.

Konrad avance à petits pas, par des rencontres et en actionnant quelques-uns de ses anciens amis. Il suit également la démarche de sa nouvelle amie Eyglo, fille du comparse du père de Konrad, elle aussi traumatisée par les agissements d'escrocs de leurs parents. Eyglo qui se demande de plus en plus si elle n'a pas finalement hérité d'un pouvoir de communication avec les êtres au-delà de la mort.

La quatrième de couverture – par ailleurs à éviter si vous ne voulez pas spolier le récit - parle de « construction haletante ». L'auteur islandais n'a jamais donné dans le trépidant, et cette série autour de Konrad en est tout le contraire. Indridason avance doucement, fait revivre le passé d'un petit pays, où des destins se rencontrent et des vies basculent. Ce petit roman se fait parfois bien noir…
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Konrad regrette de ne pas avoir aidé Valborg dans ses recherches. Il n'a pas pris au sérieux la demande de la vieille dame, retrouver l'enfant qu'elle a abandonné à sa naissance, il y a près de cinquante ans. Un enfant de la honte, le fruit d'un viol, un enfant dont elle ne connait même pas le sexe.

Au début des années soixante-dix, l'époque n'était pas tendre avec les grossesses non-désirées. Mais à soixante-neuf ans, l'heure de la retraite a sonnée, Valborg veut solder son passé et oublier sa souffrance tue, elle veut retrouver son enfant et son violeur. Konrad va regretter longtemps de ne pas l'avoir écoutée, car un triste soir Valborg est assassinée dans son appartement.
Konrad, le flic à la retraite au lourd passé, je laisse aux nouveaux lecteurs le soin de découvrir sa filiation, mène l'enquête. Une triste enquête sur le triste destin d'une femme brisée.

Il faut se laisser bercer par la prose mélancolique d'Arnaldur Indridason.

Il y a du Simenon chez lui dans sa description des petites gens. Comme toujours ses romans sont des instantanés de la vie islandaise, mais jamais il n'hésite à questionner le passé de ses héros.

Violences, silences, interdits, hontes et regrets, « La pierre du remords » est un polar tragiquement féministe.

Alors, certes, le fan de la prose d INDRIDASON concèdera à mots couverts que la série Konrad est sans doute moins convaincante que la série Erlandur., la faute sans doute à un effet de surprise a moindri qui engendre une certaine lassitude, mais ne boudons pas notre plaisir : la lecture d'un Indridason vaut quand même toujours le coup pour cette tristesse nordique et cette délicieuse mélancolie hivernale. qui fait tout le charme de son auteur.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Valborg, une femme âgée de soixante-neuf ans, sollicite une rencontre avec Konrad, ce policier veuf et à la retraite : elle cherche à retrouver un enfant qu'elle a donné en adoption il y a maintenant de nombreuses années.  Après en avoir discuté avec elle, il ne voit pas bien ce qu'il pourrait faire qu'elle n'a pas déjà essayé, et les choses en restent là.  Lorsqu'elle est retrouvée morte peu après dans son appartement, victime d'un meurtre sordide, Konrad est envahi de remords, s'en voulant de son indifférence, et il se lance sur la piste de ce qui a bien pu arriver à la mère et à l'enfant, tout en continuant d'enquêter sur le meurtre de son père. Bien que les thèmes qu'aborde Arnaldur Indridason soient intéressants comme toujours du point de vue du territoire social de son écriture - il aborde la question des violences conjugales et de l'avortement en Islande dans les années soixante-dix -, il m'a semblé que l'intrigue de ce troisième tome des enquêtes de Konrad était plus linéaire que les précédentes et un peu moins rondement menée, traînant même en longueur pour ce qui est de la mort du père de ce dernier. Et que dire des personnages féminins, qui gagneraient à être un peu plus développés, en particulier la commissaire Marta qu'Indridason cantonne dans un rôle de faire-valoir ronchonneuse, et Eyglo, la fille du médium qui avait monté une escroquerie avec le père de Konrad, qui amène une touche surnaturelle qui pourrait être plus exploitée.
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Mon premier "polar islandais".
À en juger par les éléments de communication de certains éditeurs, ce petit pays nordique de 400 000 habitants serait en effet au roman policier ce que le Brésil est au football.
Je préfère éviter de dire ce que tout cela m'inspire...
Au chapitre des bonnes nouvelles, pas de tueur en série, pas de secte de tueurs fous, pas de cadavres mutilés/dépecés/brûlés/éviscérés/démembrés/crucifiés (cocher les cases de votre choix.)
Indridason se soucie de vraisemblance, et on ne peut que louer cette décision. Son histoire tient d'ailleurs à peu près la route et, même si elle met longtemps à se mettre en place (mais c'est un peu la rançon du polar, pour "protéger" la chute), cette histoire de tragédie familiale sur fond de viol et d'accouchement sous X, avec des allers retours entre les années 70 et notre époque, aurait pu m'émouvoir.
Aurait pu.
Encore pour ça aurait-il fallu que je n'aie pas constamment l'impression de lire une rédaction écrite par un élève de seconde.
Pour cela évidemment, je ne sais pas trop qui fustiger, quelle est la part de responsabilité entre l'auteur et le traducteur. Désolé, mais je n'ai pas trop l'intention de me mettre à l'Islandais pour trancher la question, d'autant qu'il paraît qu'il s'agit de l'une des langues les plus compliquées au monde.
Quand ce que dit quelqu'un vous révolte un peu, est-ce que vous diriez "mais enfin, pourquoi tu t'exprimes comme ça ?" ou "mais enfin, pourquoi tu dis ça ?"... Je vous laisse deviner ce que le traducteur a choisi.
Quand un type vient d'insulter le héros de tous les noms à plusieurs reprises, de refuser de lui parler, de le virer de chez lui et de lui claquer la porte au nez, est-ce que vous pensez nécessaire de préciser ensuite que "pour le peu qu'il le connaissait, cet homme était tout sauf sympathique." ?
Même en dehors de ces écueils qui m'ont fait lever les yeux au ciel (dialogues moisis, vérités de la Pallice...), le "style" est tellement, tellement scolaire que ça m'a empêché de ressentir la moindre empathie pour cette galerie de personnages et leurs tragédies personnelles.
J'ai lu l'année dernière "Le secret des andrônes" de Pierre Magnan, qui pour son malheur n'était pas Islandais, mais originaire des Alpes-de-Haute-Provence. Il s'agit d'un bon point de comparaison puisque le héros de Magnan, l'inspecteur Laviolette, est lui aussi un policier en retraite, comme le Konrad d'Indridason. Eh bien laissez-moi vous dire que c'est tout autre chose au niveau de la qualité de l'écriture, du lexique... Bref, du style, quoi !
Combien de fois faudra-t-il répéter qu'écrire un livre, ce n'est pas seulement mettre des phrases les unes derrière les autres pour raconter une histoire ?
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La pierre du remords de Arnaldur Indridason est le troisième roman de la série Konrad. Malheureusement je n'ai pu apprécier a sa juste valeur ce roman parce que cette histoire est la seule que j'ai lu de cet auteur. Pour ce roman l'histoire semble décousue, je peux dire que pour une rare fois un livre m'a ennuyé au point que j'étais content de tourner la dernière page.
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Konrad, ancien policier à la retraite aurait dû aider cette femme qui vient d'être assassinée. Elle l'avait contacté pour qu'il puisse retrouver son enfant qu'elle avait abandonné à la naissance il y a 50 ans. Il se culpabilise, il va donc essayer de retrouver et l'assassin et cet homme. Il est aussi en quête de son histoire personnelle , la mort de son père. Deux histoires en parallèle qui se suivent très bien . Une enquête dans la souffrance, des retours en arrière, l'abandon, la maltraitance.
Se lit facilement.
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Il va falloir s'y faire … Erllandur c'est fini !
Arnaldur a choisi de l'abandonner à son sort et est passé à Konrad … 4 livres sont prévu !
Tout a commencé avec « Ce que savait la nuit » où j'ai retrouvé le talent de l'auteur avec après Erlandur et ses fantômes, Konrad, nouveau venu, cet ex policier avec ses propres fantômes. On se balade dans le vieux Reykjavik avec ses anciens quartiers et nous croisons toujours la route d'individus qui ont une histoire, un vécu toujours émouvant. La grande Histoire de l'Islande est toujours sur notre chemin et l'on en découvre à chaque fois un nouveau petit morceau.
La suite était « Les fantômes de Reykjavik » une rencontre avec le milieu des médiums, ( milieu que l'auteur a côtoyé dans sa jeunesse ) et des interrogations qui nous font tourner en rond pendant des pages et des pages … on se retrouve pris au piège de l'histoire.
Nous voici maintenant avec « La pierre du remords »
Où on repart avec des médiums qui parsèment des pages et des pages de leurs délires … on y croit ou on n'y croit pas ?
Où on repart avec un petit couplet sur les violences contre les femmes … on essaie de faire quelque chose ?
Où on repart sur la piste d'un meurtrier quand même !
Les questionnements sur le passé des pères de Konrad et de Eyglo … qui est le plus méchant ? … qui a entraîné l'autre ?
Des passages malheureusement très courts, intéressants et innovants où un lieu choisi devient pendant quelques temps le centre du monde … une rue, des fenêtres avec des scènes de la vie quotidienne qui nous sont décryptées … comme un tableau aux multiples facettes.
Des passages inutiles qui veulent faire durer le suspense mais qui ne servent qu'à rallonger la sauce déjà bien diluée.
Globalement une lecture décevante … dans ce volume, le rythme manque, les personnages nous racontent peut être une histoire mais ils oublient de vivre et c'est vraiment dommage.
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Ce n'est pas le premier roman noir d'Indridason que je lis, mais je découvre un nouveau personnage : Konrad, policier à la retraite qui s'ennuie, veuf, et qui traîne un lourd passé familial.

Son père qui était un fieffé escroc a été assassiné devant les abattoirs. C'était un véritable salopard qui soutirait de l'argent avec la complicité d'un soi-disant medium, à de pauvres crédules.

Je retrouve donc les spécificités de cette île qui enregistre un faible taux de crimes de sang, où la population fort réduite est liée par de multiples liens, où tout le monde se connaît plus ou moins.

L'histoire est étrange : une vieille dame, Valborg, contacte Konrad dont elle sait qu'il a résolu jadis une énigme, et lui demande de retrouver un enfant qu'elle a abandonné à la naissance, alors qu'elle se sait en dernière phase de sa maladie.

Elle ne sait rien de lui, ni si ce fut une fille ou un garçon, mais né à la suite d'un viol au début des années 70. Elle avait été persuadée de renoncer à une interruption de grossesse et d'abandonner l'enfant par une élève sage-femme appartenant à une secte proscrivant l'avortement.

Quelques jours après cette rencontre entre l'ex-flic et Valborg, la vieille dame est assassinée, à son domicile ...

Violences conjugales, trafic de stupéfiants, chantage, ésotérisme, vieilles légendes scandinaves : l'enquête s'éparpille à la manière d'un kaléidoscope, puis les fils se renouent. Chapitres courts, multiples flash backs, nombreux personnages, entremêlement entre ce crime et la propre quête de Konrad pour élucider le meurtre de son père ... Des affaires non élucidées, la difficulté de retrouver les pistes, les témoignages, près de cinquante années plus tard.

Dans l'environnement particulièrement venteux et froid de cette île lointaine ...

Ce qui m'étonne, c'est ce thème du rôle des sages-femmes qui revient dans au moins deux romans islandais que j'ai lus cette année ... alors que le sujet de l'avortement réapparaît avec fracas aux Etats-Unis aujourd'hui.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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