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Critique de ibon


Mon quatrième roman d'Indridason. J'avais adoré "La voix", apprécié "La cité des jarres" et boudé "Betty". Celui-ci, "La rivière noire" m'apparaît comme un roman d'attente. Et donc j'ai attendu...
J'ai attendu que le commissaire Erlendur, le héros récurrent, revienne. Il est parti on ne sait où. J'ai attendu que le ventre mou, le milieu du roman, prévisible et un peu ronflant, se tasse et que les suspects n'en soient plus. En fait j'ai attendu la fin, pas décevante, fort heureusement.
le début: l'inspectrice Elinborg est en charge de l'enquête sur le meurtre d'un violeur. Nous assistons à un premier chapitre enlevé, où le violeur se prépare à sortir en quête d'une proie, dans un bar, qu'il emportera grâce à la drogue du violeur versée dans le verre de sa victime.
Le livre, malgré mes réticences quant à l'enquête, a tout de même du fond quand il soulève le sujet grave des femmes violées. On sent l'auteur impliqué et en colère face au peu de sanctions infligées aux auteurs de ces crimes.
Ce thème évoqué, il reste une enquête qui ne repose que sur les épaules d'Elinborg. Et je n'ai pas trouvé que l'auteur avait aussi bien réussi ce personnage que celui d'Erlendur. Il manque de relief. On ne remplace pas une personnalité torturée et donc complexe par une autre, aussi lisse, sans que le récit ne s'en ressente. Il manque de piquant.
Pour reprendre le lexique lié à la passion pour la cuisine de l'héroïne: le plat n'est pas assez épicé entre l'entrée et le dessert.
Quant au dessert, je n'en parlerai pas, sinon que c'est un bon dessert islandais.
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