AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,66

sur 1192 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Viols et meurtre à Reykjavik, polar islandais sans Erlendur, le héros habituel de l'auteur.

C'est Elinborg qui mène l'enquête, c'est une femme, une mère de famille, ni alcoolique, ni dépressive. Par contre, elle a du pif pour mener ses enquêtes et sait cuisiner les témoins. Elle a d'ailleurs écrit son propre livre de recettes! On a donc droit ici aux commentaires sur les traditions culinaires islandaises, mais sans vraiment nous faire saliver... (pas tout à fait les petits plats concoctés par la Paola Brunetti de Donna Leon!)

Pour une affaire de viol, la sensibilité de la policière n'est pas de trop pour traduire la misère des femmes blessées, la destruction intérieure et la honte qui les submerge...

On pourrait ajouter l'in-justice du système, qui vise à contrôler les méchants et non à venger les crimes ou à consoler les victimes.

Sans oublier le silence des petits villages où la rumeur colporte la vérité, mais protège les coupables.

Et un peu de relations familiales, sur les ados que les parents ne connaissent plus vraiment, et sur la culpabilité des mères, peu importe ce qui arrive...

Un bon polar, nul besoin de révolutionner le genre pour offrir un bon moment de lecture!
Commenter  J’apprécie          390
J'ai lu tous les volumes de cette série il y a quelques années et à la relecture je me suis dit que vraiment je n'appréciais pas du tout l'inspectrice Elinborg ! Je la trouve obtuse et relativement insensible alors qu'on aurait pu imaginer qu'elle le soit plus car elle n'est pas aussi torturée que le commissaire Erlendur, absent dans ce volume.

Dans ce volume et avec le vide laissé par Erlendur, je trouve qu'Indridason en fait un peu trop sur la vie perso de l'inspectrice même si ça se lit bien et qu'à l'inverse il fait presque l'impasse sur Sigurdur Oli qui a quand même une personnalité intéressante. Malgré tout l'intrigue est bien construite et aborde avec délicatesse le thème du viol sous Rohypnol !

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
CHALLENGE L.C. POLAR 12/ 2020
Commenter  J’apprécie          340
Mais que c'est il passé dans cet appartement de Reykjavik ?!
Pourquoi cet homme est il mort ? Dû au Rohypnol peut-être ? Ou alors pour tout autre chose ?

Ici point de Erlendur, c'est Elinborg qui mène l'enquête.

Ce que j'aime dans les livres de notre cher Arnaldur c'est principalement l'ambiance... Et ici côté sombre on est servit ! J'apprécie également ce côté psychologique très travaillé.
Dans ce roman je dois avouer que Erlendur ma manqué... Malgré cela, j'ai apprécié, on en apprend plus sur la vie de notre inspectrice ! Mais il est vrai que tous ses détails sur sa vie manque de saveur.
L'enquête en elle-même est sympa mais traine en longueur.

Malgré ses quelques points négatifs, il reste que c'est un bon roman à la sauce Arnaldur Indridasson ! L'immersion en Islande est garantie !
Commenter  J’apprécie          230
Au coeur de Reykjavik, un homme est retrouvé égorgé à son domicile avec autant de Rohypnol dans les poches que dans les veines. En l'absence d'Erlendur, flic torturé et récurrent des romans d'Indriðason, c'est une femme qui mène l'enquête.

Mère de famille, cuisinière à ses heures perdues, enquêtrice intuitive et réfléchie, Elinborg jongle entre boulot consciencieux et vie de famille. Autour de ce personnage incontestablement plus lisse que son alter ego masculin, l'enquête prend un tour assez classique. le fil de la narration balade le lecteur entre fausses pistes, coupables idéaux et anciennes affaires. Un bon polar, très bien construit, remarquablement écrit, mais sans grande fantaisie. Une valeur sûre.
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
Commenter  J’apprécie          220
La rivière noire fait partie de la série Les enquêtes d'Erlendur ; mais, point de commissaire pour cette enquête. Il est en vacances ! C'est son adjointe, l'inspectrice Elinborg qui est aux commandes… Avec Indridason, outre les investigations policières complexes, se greffent toujours les états d'âmes d'Erlendur liés aux relations avec sa fille et sa condition d'homme veuf. Ici, les mêmes parallèles existent et témoignent de la dichotomie, chez Elinborg, entre son métier et son rôle de mère. Les réflexions engendrées sont cependant moins palpitantes, bien plus terre à terre que celles d'Erlendur… Une certaine « platitude » n'engage pas vers une curiosité de sa vie familiale, à tel point que lorsque la lecture nous mène vers son quotidien, un certain ennui nous guette ! Mais revenons à l'intrigue. Alors que les premières pages nous laissent présumer d'un meurtre d'une jeune fille esseulée, commis par un bien étrange et sombre homme, le second chapitre s'ouvre sur le cadavre d'un homme… Etrange… Je relis les premières pages pour m'assurer de ne pas avoir interprété, de façon erronée certains éléments du récit… Non ! Bien étonnant, bien étonnée… L'enquête va nous mener dans les campagnes d'Islande toujours si bien décrites, nous fera apprécier et nous méfier des épices indiennes, nous fera complices culinaires d'Elinborg mais nous plongera dans les affres de la société islandaise, taiseuse, qui protège ses criminels et ses violeurs ? L'inspectrice ne s'en laissera pas compter et se méfiant des évidences, avec finesse, débusquera la vérité, toujours sans l'aide du commissaire héros de la série. le retrouvera-t-on dans un prochain opus qui nous fera davantage vibrer ?
Commenter  J’apprécie          214
Polar islandais honnête d'un auteur inconnu pour moi, ce livre fait partie d'une série déroulant les enquêtes récurrentes d'un commissaire. Seulement, il était en vacances pour ce tome et seul quelques allusions que je n'ai pas forcément comprises y faisaient mention.
Néanmoins, il a été remplacé au pied levé par une de ses collègues qui s'en est très bien sortie. Beau personnage, très attachante, elle mène l'enquête pratiquement seule ce qui n'est pas, bien sûr, sans rencontrer quelques incohérences, mais on peut se permettre de les oublier au cours de l'histoire.
J'ai surtout retenu la richesse des personnages secondaires, assez nombreux mais bien décrits.
Un bon livre donc, que j'ai lu en une journée mais que j'aurai sans doute oublié en une semaine ;-)
Commenter  J’apprécie          180
Jeune homme bien sous tous rapports, apprécié de ses collègues comme de ses clients, Runolfur a été égorgé dans l'appartement qu'il louait dans un quartier huppé de Reykjavik. Sur place la police trouve un flacon de Rohypnol, la drogue des violeurs et les traces d'une présence féminine. L'honnête employé d'une compagnie de téléphonie était-il un violeur qui a subi la vengeance d'une de ses victimes ?
En l'absence d'Erlendur, parti sur les traces de son passé dans les fjords de l'Est, c'est l'inspectrice Elinborg qui est chargée d'une enquête ralentie par l'absence d'indices et de témoins.

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ? C'est peut-être un peu exagéré mais l'absence d'Erlendur se fait sentir malgré une inspectrice pugnace et impliquée. Sans doute est-ce une question de personnalité…On préfère les interrogations, les doutes et l'esprit torturé du commissaire à la vie banalement normale d'Elinborg. Cette mère de famille, heureuse en ménage et passionnée de cuisine indienne, n'a d'autre préoccupation que de concilier vies professionnelle et familiale. Certes ce n'est pas évident mais est-ce intéressant ?
Par ailleurs, l'enquête est d'une lenteur extrême et aurait pu ne jamais trouver de conclusions sans les heureuses intuitions d'Elinborg qui se laisse guider par son flair plutôt que par les preuves.
Heureusement il reste l'ambiance islandaise et les pérégrinations d'Elinborg des rues de Reykjavik aux villages reculés de la côte. Et le sujet n'est pas dénué d'intérêt puisqu'il est évidemment question du viol, de la honte des femmes à porter plainte et des peines trop légères infligés aux coupables.
Loin d'être le meilleur de la série, ce tome laisse un sentiment de lenteur et d'ennui.
Commenter  J’apprécie          180
Une belle enquête menée avec bien peu d'éléments au départ. L'ambiance et le style sont très islandais: lent, un peu terne, avec la moitié du roman consacré à la vie des policiers et de leur famille et à des réflexions générales. Je dois reconnaître que ces digressions m'ont un peu lassé par moments.
Commenter  J’apprécie          150
Islande. Un homme est retrouvé égorgé dans son appartement. Malgré les apparences, cet homme bienveillant, charmeur, sportif et apprécié de tous semble avoir une part d'ombre à cacher. En effet, la drogue du violeur est retrouvé dans ses poches, et il flotte dans l'appartement une présence féminine, comme une odeur de vengeance.
L'enquête est confié à Elinborg, inspectrice déterminée qui va jusqu'au bout des choses, exploite le moindre indice et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle a du nez...

Ce roman reste dans la veine des polars traditionnels. Une enquête simple, des fils qui se déroulent , se dénouent et qui conduisent à la résolution de l'affaire .
C'est un polar 100% féminin, de part son personnage principal et le sujet difficile abordé qu'est la culpabilité et le ressenti des femmes violées.

Je n'ai pas été totalement emballée par ce roman. J'ai ressenti un peu d'ennui sur certains passages, notamment lorsque l'auteur détaille la vie de cette inspectrice, sa passion pour la cuisine mais qui se débat pour concilier vie de famille et son métier chronophage. Je me suis même demandé si, à la place d'une femme, nous avions eu un flic homme, l'auteur nous aurait-il servi le même scenario ? Cependant, cela renforce le caractère déterminé de l'inspectrice et peut être est ce la volonté de l'auteur.
Malgré un manque de rythme, et des passages quelque peu ennuyeux, le roman se laisse lire et l'intrigue et son déroulé reste efficace.
Commenter  J’apprécie          140
L'impression de sciemment faire fausse route.

Runolfur cherche sa proie. Il écume les bars de Reykjavik, afin d'amadouer une belle inconnue. Avec dans ses poches, quelques sachets de Rohypnol. La drogue du viol…
Au petit matin, on dirait qu'il y a eu comme un accroc à son plan bien tordu.
Mais Runolfur, ne pourra pas trop nous dire ce qui a cloché. Il est retrouvé dans son appartement, nu, une partie de sa drogue maladroitement avalée... et surtout une belle entaille en travers de la gorge...

Niveau polar, je n'ai curieusement pas lu pléthore d'auteurs nordiques. Et après un rendez-vous manqué avec Mankell, en voici un second, la faute à un Indridason pas très inspiré.

Deux lectures, une idée récurrente, cette sensation que les enquêteurs sont complètement à côté de la plaque.
On a envie de leur demander si çà leur prend souvent de suivre ce type d'idées un poil tordues.

"je n'arrive pas à imaginer que vous puissiez affirmer de telles inepties".
"Je n'avouerai pas. Nous sommes innocents. Vous devriez nous croire et arrêter ce cinéma".
Puisqu'on te le dit, Engeldur ! C'est pas compliqué, les indices parlent d'eux même ! çà ne colle pas !
Alors autant ne pas s'enferrer dans l'erreur, pour finalement s'écrier "Mon dieu, nous aurions dû nous concentrer..." sur quelque chose de plus logique.

Pas mal de choses à redire, donc.
En premier lieu, ce sentiment de suivre un raisonnement contre nature. Ainsi couplé au peu de protagonistes, un indice nous met particulièrement sur la voie de "l'intrus", dommage.
Pas mal de redites aussi. Outre que c'est légèrement désagréable, on a le sentiment de très peu avancer dans l'intrigue, que la plupart des faits sont rabâchés.
Ajoutez à cela des à-côtés concernant la vie de notre enquêtrice auxquels je n'ai pas particulièrement accroché. Sa vie de famille, sa passion pour les plats Indiens (c'est censé avoir son intérêt dans cette enquête au travers d'un foulard... dont finalement on se demande ce qu'il fait sur la scène de crime, puisqu'on nous embrouille sur la personne à qui il est censé appartenir...) n'apportant pas grand chose au récit de mon point de vue.
Pas mal de petites erreurs de frappe / traduction sur mon édition de 2011 en outre, gênant.

Critiques un peu fortes, contrebalancées par des points positifs.
En premier lieu, un style d'écriture plaisant. Il est probable que je retente un Indridason.
Et surtout le sujet abordé, le viol. Très (trop) peu dénoncé à ce point par un auteur. Et qui 10 ans après, le mouvement #MeToo étant passé par là, nous sensibilise probablement un peu plus qu'auparavant sur cette plaie...
(plus d'avis sur PP)
Commenter  J’apprécie          140




Lecteurs (3466) Voir plus



Quiz Voir plus

Arnaldur Indridason

Un soir glacial de janvier, un petit garçon asiatique de 12 ans qui rentrait de son école est assassiné au pied d’un immeuble de la banlieue de Reykjavik.

La Cité des jarres (2005)
La Femme en vert (2006)
La Voix (2007)
L'Homme du Lac (2008)
Hiver arctique (2009)
Hypothermie (2010)
La Rivière Noire (2011)
Betty (2011)
La Muraille de lave (2012)
Etrange Rivage (2013)

10 questions
270 lecteurs ont répondu
Thème : Arnaldur IndriðasonCréer un quiz sur ce livre

{* *}