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Les enquêtes d'Erlendur Sveinsson tome 2 sur 14
EAN : 9791022601535
264 pages
Editions Métailié (05/02/2015)
  Existe en édition audio
3.73/5   991 notes
Résumé :
La mort inexpliquée d'un sans-abri qu'il croisait à chacune de ses rondes obsède un jeune policier. Intuitif et obstiné, il juge la thèse de l'accident douteuse. Dans la nuit boréale, entre foyers de clochard et planques de dealers, il sillonne Reykjavik, déterminé à résoudre ce mystère. Ce policier n'est autre qu'Erlendur.
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Critiques, Analyses et Avis (176) Voir plus Ajouter une critique
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sur 991 notes
D'anciennes tourbières comme terrain de jeu pour les enfants. Mais aussi le lieu d'une macabre découverte, celui du corps d'un SDF, Hannibal. Une noyade, voilà ce que diront les inspecteurs une fois sur place. Et, pourtant, cela ne semble guère convenir au jeune policier Erlendur Sveinsson qui déplore le manque de zèle de ses collègues pour enquêter sur ce décès. Pour avoir côtoyé l'homme plusieurs fois dans les rues sombres de Reykjavik, lors de ses rondes de nuit, le clochard lui avait confié que quelqu'un avait tenté d'incendier la cave dans laquelle il habitait. Erlendur ne cesse d'y repenser et décide alors de mener sa propre enquête...

Arnaldur Indriðason revient, dans ce polar, sur les premiers pas dans la police de son inspecteur fétiche, Erlendur. Alors âgé d'une vingtaine d'années, le jeune policier travaille dans la police de proximité, pendant la nuit. Au cours de ses rondes, accompagné de deux collègues, il devra faire face au quotidien parfois violent de la population. Des braquages de bijouterie aux disparitions irrésolues en passant par la violence conjugale, des bas-fonds aux banlieues chic, les nuits de Reykjavik sont plus que jamais sombres. Au delà de l'enquête sur le décès de ce clochard, l'auteur dépeint avec force et une certaine noirceur cette société en proie aux doutes qui semble noyer son chagrin dans l'alcool. Pas de course-poursuite infernale mais une atmosphère dans laquelle Indriðason sait si bien nous envelopper. C'est toujours avec plaisir que l'on retrouve ce cher Erlendur, soucieux et taciturne, hanté par les fantômes de son enfance et déjà passionné par tout ce qui touche aux disparitions inexpliquées.

Les nuits de Reykjavik... sombres et froides...
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Un préquel (encore un !). J'admets d'emblée ne pas être un fan des préquels. Quand l'action est bien enclanchée dans une série, je désire connaître la suite, aller de l'avant et pas à reculons. Surtout que « le Duel » ne m'avait pas vraiment plu. Mais j'adore tellement les enquêtes d'Erlendur Sveinsson alors je me suis lancé dans « Les nuits de Reykjavik » qui m'a tout de suite enchanté. Pourtant, l'intrigue – la première enquête d'Erlendur – n'est pas époustouflante. Mais elle a un je-ne-sais-quoi de plaisant. Comme dans chacun de ses romans, Arnaldur Indridason offre davantage qu'un roman policier. le mot critique sociale est un peu fort mais l'auteur dresse un portrait d'une situation, d'un pan de la société qui n'est pas celui véhiculé dans les infos touristiques. Dans cas-ci, le sort réservé aux clochards, aux sans domicile fixe.

Dans ce roman, situé au milieu des années 1970, Erlendur est un jeune policier, affecté à la surveillance de nuit. La police de proximité. D'ailleurs, on le suit dans quelques unes de ses tournées nocturnes (appels pour tapage et violence conjugale, entrée par effraction, conduites en état d'ébriété, petit trafic de drogue, rien de très glorieux). Lors d'une de ces tournées, il croise le chemin de Hannibal, un SDF. Il a su voir la souffrance chez cet homme et quelques échanges auront été suffisants pour qu'il laisse une marque chez lui. Ce même homme est repêché d'une tourbière quelques jours plus tard. Si la police classe rapidement cette affaire, Erlendur s'y intéresse davantage. Et à un titre personnel. Son acharnement lui donnera raison et le fera connaître au service de la Criminelle. C'est le point tournant dans sa carrière de jeune flic.

« Les nuits de Reykjavik », en plus d'offrir une enquête intéressante, en dévoile un peu plus sur l'histoire d'Erlendur, son parcours en tant que jeune policier, ses motivations, sa relation avec Halldora, celle qui deviendra sa femme et la mère de ses enfants. Mais ce tome permet surtout de comprendre davantage ce personnage troublé, sa fascination vis-à-vis les disparitions, sa compassion envers les autres. Une histoire de destin. Il faut le croire, car Erlendur réussit à régler deux crimes d'un coup. Seules sa détermiantion et son empathie pour les causes perdues et les laissés pour compte dont tout le monde se moque saura faire la différence.

Et que dire de l'écriture d'Indridason. Comme je l'ai écrit plus haut, pas de grands faits d'armes, d'actions enlevantes. Non. La force du récit se trouve dans Erlendur lui-même, d'abord. Un brin nostalgique (un enfant de l'est qui se retrouve dans la capitale). Solitaire. Mais Erlendur n'est pas un type très extraverti et l'auteur le respecte. Tout est livré petit à petit. L'autre grande force est l'évocation de l'Islande des années 1970. Un monde dans lequel les femmes ne jouent pas un grand rôle à l'extérieur de la maison, où on ferme bien souvent les yeux sur la violence conjugale mais aussi sur d'autres enjeux sociaux, comme l'itinérance. La boxe est interdite, les pizzérias n'ont pas encore fait leur apparition. C'est comme un mini-voyage dans le temps. Finalement, j'ai autant hâte à remplir le gap entre ce tome et « La cité des jarres » qu'à connaître la suite à « Hypothermie ».
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C'est un plaisir de retrouver ce cher Erlendur, d'autant plus qu'il s'agit d'un retour aux sources, car on remonte des années en arrière et on le suit en patrouille avec deux coéquipiers arpentant Reykjavík la nuit sur les traces de petits actes délictueux.

Mais, la mort tragique d'un clochard qu'il a un peu connu titille ses neurones et il pressent qu'il s'agit probablement d'un meurtre, d'autant plus qu'une autre mort suspecte pointe le bout de son nez.

On retrouve la recherche méticuleuse des faits, le regroupement des témoignages que l'on connaît et qui fait la spécificité de l'inspecteur talentueux qu'il va devenir.

J'ai bien aimé ce polar, les balades dans cette ville la nuit, dans ce pays où le soleil ne se couche jamais -ou l'inverse selon la saison) et le regard que Arnaldur Indridason porte sur la détresse des clochards, la tentation de l'alcool, dans la quasi-indifférence des habitants. J'apprécie toujours la manière dont l'auteur argumente au fil des récits, en ayant toujours un phénomène de société ou un moment de l'Histoire du pays pour lui servir de trame.

Il me reste encore une ou deux aventures d'Erlendur et d'autres romans de l'auteur à découvrir….
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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J'ai posé mes valises en Islande et plus précisément à Reykjavik, le temps d'une lecture. J'y ai fait la connaissance de Erlendur, un policier attachant qui vient d'entrer dans la policier de proximité et qui patrouille chaque nuit :

"Sentant le sommeil le gagner, il reposa son livre. Il pensait aux nuits de Reykjavik, si étrangement limpides, si étrangement claires, si étrangement sombres et glaciales. nuit après nuit, ils sillonnaient la ville à bord d'une voiture de police et voyaient ce qui était caché aux autres: ils voyaient ceux que la nuit agitait et attirait, ceux qu'elle blessait et terrifiait. Lui-même n'était pas un oiseau nocturne, il lui avait fallu du temps pour consentir à quitter le jour et à entrer dans la nuit, mais maintenant qu'il avait franchi cette frontière, il ne s'en trouvait pas plus mal. C'était plutôt la nuit que la ville lui plaisait. Quand, dans les rues enfin désertes et silencieuses, on n'entendait plus que le vent et le moteur de leur voiture."

En parallèle et dans le dos de sa hiérarchie, il va enquêter sur la mort d'un SDF qu'il connaissait un peu et qui a été retrouvé noyé. Il va vite comprendre que sa mort et lié a une autre disparition.

J'ai beaucoup apprécié le rythme du récit assez lent et puis Erlendur est un policier charismatique. Solitaire, peu bavard, mais très attaché à son métier, on prend beaucoup de plaisir à le suivre. J'ai apprécier également le dépaysement, l'Islande est un pays que je rêve de découvrir et Arnaldur Indridason m'a fait voyager.

Bref c'est une belle découverte et une première rencontre avec l'auteur et son célèbre personnage que je vous recommande.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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C'est mon second roman estival de l'enquêteur (pas encore d'ailleurs) islandais emblématique de l'oeuvre policière d'Indridason.
Il se trouve donc en position deux de l'intégrale qui vient d'être publiée dont je faisais le commentaire dans ma critique précédente (lien au dessous).
Alors que le premier roman était centré sur Marion Briem, ici on découvre réellement les débuts, en tant que simple agent de police, d'Erlendur Sveinsson.
En fin d'ouvrage semble avoir lieu la rencontre que l'on avait entrevue en fin de premier opus.
Ce tome 2 de l'intégrale a donc lieu en parallèle du tome 1 et ils convergent vers le tome 3 qui sera (sans doute) la première véritable enquête d'Erlendur. On devine par de petites phrases que cela concernera l'occupation étasunienne de l'île post seconde guerre mondiale.
L'intérêt de ce volume tient en la description de la mentalité du héros. de son travail de simple policier également. C'est presque un roman ethnographique de l'Islande des laissés pour compte, clochards et autres, du temps jadis.
On retrouve aussi un peu de nostalgie de la ville à la dimension encore humaine qui explose démographiquement, les aspirations de certains autochtones pour une vie "moderne" faite de pizzas et de hamburgers en rupture avec une certaine tradition.
Côté négatif, j'ai toujours beaucoup de mal avec le déroulement de l'enquête, et surtout les dialogues, que je trouve "forcés" et peu crédibles, voire (désolé, c'est mon ressenti) mal écrits/traduits.
Mais ces deux premiers volumes sont à mon avis une bonne entrée en matière dans l'univers islandais de l'enquêteur Erlendur.
https://www.babelio.com/livres/Indriason-Les-enquetes-dErlendur-Sveinsson-Integrale/1440419/critiques/3122581
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critiques presse (8)
LaLibreBelgique
25 janvier 2016
Un beau suspense, bien mené, au cœur de ce monde glauque de la nuit.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LePoint
08 avril 2015
Retour aux sources - d'eaux chaudes, nous sommes en Islande -, où on bout de découvrir les débuts du taciturne Erlendur.
Lire la critique sur le site : LePoint
LeJournaldeQuebec
30 mars 2015
Une préquelle parfaitement réussie.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LaPresse
23 mars 2015
L'écrivain a une fois de plus su prouver qu'il n'est pas nécessaire d'inventer des crimes spectaculaires pour produire de passionnantes intrigues policières.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Telerama
18 mars 2015
Loin des auteurs en panne d'inspiration, prêts à jouer le jeu du préquel, le romancier livre sans doute l'un de ses meilleurs romans.
Lire la critique sur le site : Telerama
Liberation
23 février 2015
Souvent, les romans d’Arnaldur Indridason mêlent à la trajectoire d’Erlendur l’histoire de l’Islande, politique notamment. Ce n’est pas le cas ici. Les Nuits de Reykjavik évoquent bien le fléau de l’alcoolisme mais constituent avant tout une étude de caractère qui se fiche au fond de l’action, plutôt mineure et laborieuse. On assiste à un face-à-face, où l’écrivain se collette avec son personnage fétiche, et c’est assez saisissant.
Lire la critique sur le site : Liberation
Actualitte
19 février 2015
Sans doute ce seizième roman d'Arnaldur Indridason est celui qui manquait à la série du commissaire Erlendur. Pilier fondateur des enquêtes déjà lues, il remonte en effet le temps et présente Erlendur, 28 ans, comme un simple gardien de la paix, non encore affecté aux services de la police criminelle et de Marion Briem.
Lire la critique sur le site : Actualitte
LeFigaro
06 février 2015
Tout est en germe ici, sans éclat ni trait forcé. Comme le personnage qu'il décrit, l'auteur ne prise pas les effets ni dans l'intrigue ni dans l'écriture. S'il recule dans le temps, il avance dans la construction de son œuvre romanesque avec une simplicité reposante et une constance qui rassérène.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (68) Voir plus Ajouter une citation
Sentant le sommeil le gagner, il reposa son livre. Il pensait aux nuits de Reykjavik, si étrangement limpides, si étrangement claires, si étrangement sombres et glaciales. nuit après nuit, ils sillonnaient la ville à bord d'une voiture de police et voyaient ce qui était caché aux autres: ils voyaient ceux que la nuit agitait et attirait, ceux qu'elle blessait et terrifiait. Lui-même n'était pas un oiseau nocturne, il lui avait fallu du temps pour consentir à quitter le jour et à entrer dans la nuit, mais maintenant qu'il avait franchi cette frontière, il ne s'en trouvait pas plus mal. C'était plutôt la nuit que la ville lui plaisait. Quand, dans les rues enfin désertes et silencieuses, on n'entendait plus que le vent et le moteur de leur voiture.
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Il pensa à cette maison du quartier Ouest devant laquelle il lui arrivait de passer quand revenait l'obséder l'histoire de la jeune fille disparue sans laisser de traces alors qu'elle se rendait à l'Ecole ménagère.
Il était évident qu'il s'intéressait aux disparitions. Au phénomène en soi, mais aussi au sort de ceux qu'on ne revoyait jamais et à ceux qui restaient.
Il avait conscience que cette obsession plongeait ses racines dans le drame qu'il avait vécu dans sa chair sur les hautes landes des fjords de l'Est et dans ses lectures sur les gens qui se perdaient dans la nature et les épreuves qu'ils enduraient en sillonnant ce pays âpre et impitoyable.
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Ils ne voyaient pas l'objet qu'ils venaient de heurter. Ce n'était pas la première fois qu'ils trouvaient des choses dont les gens s'étaient débarrassés. On voyait même quelque part un vieux vélo affleurer à la surface. Certaines des trouvailles qu'ils y avaient faites, comme ce plastique isolant, leur avaient servi pour construire leur radeau. Mais ce qu'ils venaient de toucher était plus lourd et ils étaient certains que l'objet s'était accroché à l'un des clous fixant les poutres. Ils avaient dû pousser de toutes leurs forces sur leurs bâtons pour remettre le radeau en mouvement. L'objet les avait suivis sur quelques mètres avant de se détacher. Le côté immergé de l'embarcation s'était alors soulevé, ils avaient vacillé un moment, puis étaient parvenus à rétablir l'équilibre, soulagés, et avaient longuement scruté ce qui affleurait à la surface.

- Qu'est-ce que c'est ? avait interrogé l'un d'eux en le tapotant du bout de son bâton.

- Un sac ? avait suggéré le deuxième.

- Non, c'est un anorak, avait dit le troisième.

Le premier continuait à piquer l'objet qui avait bougé avant de s'enfoncer à nouveau sous l'eau, puis ils étaient parvenus à le faire remonter. Peu à peu, il s'était retourné et l'anorak vert avait dévoilé le visage exsangue d'un homme aux cheveux gris hirsutes. Jamais ils n'avaient vu une chose aussi affreuse. L'un d'eux avait violemment sursauté et poussé un cri. Il était tombé à la renverse, déséquilibrant le radeau. Tous trois s'étaient retrouvés à l'eau en un clin d’œil, puis avaient regagné la rive en hurlant. Ils étaient restés un instant à trembler sur le bord, le regard rivé sur cet anorak vert et ce visage flottant sur la mare, puis ils avaient pris leurs jambes à leur cou pour fuir la tourbière.
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...Le détenu dissertait sans relâche sur la vie à Litla-Hraum et les prisonniers avec lesquels il avait lié connaissance, le club de foot dont il était supporter et qui n'avait pas remporté assez de victoires à son goût ces derniers temps, son équipe préférée de football anglais, qui ne remportait pas, elle non plus, assez de victoires, un mauvais film qu'il avait vu pendant qu'il se planquait, un coffee shop qu'il avait visité à Amsterdam, les repas de la prison de Litla-Hraum, un steak house hollandais.
En résumé, rien de ce qui touchait à l'être humain ne lui était étranger.
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- Je...j'avais moi aussi un frère, s'écria-t-il.
Elle s'arrêta net et fit volte-face.
- Un frère?
- Il a disparu, poursuivit Erlendur. Dans les montagnes des fjords de l'est où nous vivions. On était ensemble, on a été surpris par une tempête de neige et on s'est perdus. On m'a retrouvé. Mais pas lui...
Et quand Hannibal évoquait sa détresse, je comprenais parfaitement ce qu'il voulait dire.
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Extrait du livre audio « le Roi et l'Horloger » d'Arnaldur Indridason, traduit par Éric Boury, lu par Jérémy Bardeau. Parution numérique le 15 mars et CD le 12 avril 2023.
https://www.audiolib.fr/livre/le-roi-et-lhorloger-9791035413408/
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