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Ce premier tome est succulent! Entre deux départs, Laura Ingalls nous invite à pactiser avec la vie sauvage où malgré les dangers ou la dure vie de labeur, un brin de bonheur luit toujours quelque part. Chaque chapitre est une épreuve, une découverte, une rencontre avec la nature, le temps, l'histoire, la présence des indiens, un retour vers les origines. On ne court pas derrière le temps, tout se fait selon les besoins, la peur peut surgir par moment mais pas de stress, il y a comme une joie d'être sauvage, de communier avec la nature. Même quand le paludisme enfièvre tout le monde, on pense simplement que c'est la pastèque qui en est la cause , même quand les loups encerclent la petite maison dans la nuit, on ne s'inquiète pas Jack, le chien est là...même quand la cheminée est au bord d'un incendie...
J'ai adoré les descriptions de chaque labeur, la construction de la maison, des portes, de la cheminée, le puits ...
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Depuis le temps que je voulais lire La Petite Maison dans la Prairie, j'aurais dû m'y mettre plus tôt ! Voici une vraie pépite d'or de l'Ouest américain !

Tout le monde croit connaître la famille Ingalls à cause du téléfilm tiré de l'oeuvre. Vous serez cependant surpris par ce 1er opus (eh oui, c'est une saga qui comprend 11 tomes). Il s'agit en effet d'un véritable road book : Charles, Caroline et leurs trois filles (Marie, Laura et Bébé Carrie) quittent leur Wisconsin natal pour rejoindre les terres indiennes du Kansas.

Après les péripéties de la famille sur les routes (voyage en chariot bâché, traversée d'une rivière en crue...), c'est leur installation que nous suivons. Je me suis fait la réflexion, lors de ma lecture, que si je devais partir sur les routes pour vivre en pleine nature, c'est probablement ce livre que j'emporterais ! Laura Ingalls-Wilder décrit brièvement mais de façon très précise et très imagée les différentes constructions qu'entreprend son père (la maison, l'étable, le fauteuil à bascule, la cheminée...).

Enfin, vers le dernier tiers du tome, l'auteur se penche plus précisément sur les relations qui lient colons et indiens. C'est une partie intéressante qui mêle descriptions physiques de ce peuple, approche de ses coutumes mais qui aborde aussi les rivalités avec les colons et entre tribus, les points de vue divergents des colons vis à vis du peuple qu'ils colonisent et l'on aperçoit même un peu la relation entre les colons et Washington.

J'ai vraiment adoré l'écriture de l'auteur, une écriture un peu naïve (Laura, la narratrice, n'a que six ans) mais précise et très évocatrice. Sa description d'une nature encore vierge est magique. Les douces mélodies jouées au violon par Charles Ingalls finissent de transporter le lecteur dans un monde maintenant révolu.

Ce livre sur les premiers pionniers américains est un vrai chef d'oeuvre, une ode à la nature, à la famille, au travail et à l'Amérique.

Challenge Multi défis 2016
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La Petite Maison dans la Prairie fait partie des lectures marquantes de mon enfance. J'avais d'abord vu la série à la télévision et c'est ce qui m'a donné de lire le livre qui l'avait inspiré. Et quelle belle découverte !
Le roman est beaucoup plus riche et plus nuancé. On découvre le quotidien des pionniers de l'Ouest américain à travers le regard d'une fillette qui nous raconte l'installation de sa famille sur des terres isolées de tout.
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Cette série, c'est toute mon enfance et bien que les livres en soient assez éloignés (d'après ce que j'en sais), j'ai décidé de tenter le coup. Si pour vous Laura Ingalls n'est qu'un nom vague qui vous semble familier et que vous n'y associez pas une gamine garçon manqué avec des nattes, je ne vous conseille pas ce livre ^^ A moins d'être un fan des histoires de pionniers.



Je ne peux pas être objective sur les personnages car j'y étais déjà très attachée, je les connais depuis très longtemps. Mais je peux essayer de vous les décrire un peu. D'abord, il y a Laura qui écrit son histoire à la troisième personne, c'est une enfant plutôt sage et gentille très obéissante, elle voue une admiration sans bornes à ses parents. C'est une petite fille que j'aime beaucoup car elle est curieuse de tout et plutôt courageuse. Marie et Carrie sont un peu laissées de côté, l'une est la « petite fille parfaite », plus sage que sa soeur et l'autre n'est qu'un bébé. Les parents, eux, sont parfaits en tout. Ça peut paraître ridicule (et ça l'est parfois, surtout quand Charles fait tomber un rondin de bois sur le pied de Caroline et que celle-ci accepte tout sans broncher et continue même à faire tout son travail). Mais il ne faut pas oublier qu'on les voit à travers le regard de Laura et que c'est l'époque qui veut que les caractères soient ainsi. Même si ces comportements sont incompréhensibles pour notre époque, je n'ai pas pu m'empêcher d'apprécier des enfants curieux et obéissant qui sont en extase devant leurs cadeaux de noël : une timbale, un sucre d'orge et un gâteau au sucre. Montrant ainsi qu'à une époque on savait apprécier les plaisirs simples.



Ce que j'ai vraiment apprécié dans ce livre, c'est qu'on plonge totalement dans l'époque des premiers pionniers qui s'installent sur les terres des Indiens d'Amérique avec l'espoir que le gouvernement va les donner aux blancs. On rencontre donc les indigènes, des bons et des moins bons, des loups, d'autres pionniers mais assez peu pour qu'on garde l'impression d'une terre vierge de traces humaines et pleine d'une beauté naturelle. Laura explique tout ce qui se passe, comment vivent les pionniers et comment ils se construisent une nouvelle vie (par exemple, elle nous décrit comment Charles construit la maison, les meubles,… ou comment et pourquoi il sème ceci ou cela). Ce qui est « beau », c'est de voir que ces gens n'hésitent pas à repartir de zéro car ils ont toute la vie devant eux. C'est vraiment un gros contraste avec notre époque actuelle.



Même si le récit est à la troisième personne, c'est Laura qui nous raconte son histoire avec son regard d'enfant, ce qui la rend vraiment très personnelle. J'ai été complètement absorbée par l'histoire et l'époque, appréciant la vie des pionniers, vivant avec eux leurs soucis et leurs joies. Et en fermant le livre, j'ai eu l'impression de sortir d'un autre monde.
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Qui aujourd'hui ne connaît pas l'histoire de la famille Ingalls ? Personne évidemment ! Cette série passe à la télé non-stop depuis au moins 150 ans... Les événements qui se déroulent dans ce premier volume ont été adaptés dans l'épisode pilote de la série télé.

L'histoire commence quand la famille Ingalls quitte le Wisconsin natal de Laura pour aller s'installer en territoires indiens dans le Kansas. le roman raconte leur périple dont les événements les plus palpitants sont la traversée d'une rivière et la perte de leur chien Jack, puis la construction de leur maison (dans les moindres détails... Après cette lecture n'importe qui devrait être capable d'aller couper son bois dans la forêt, de construire des fondations, un toit, une cheminée, un puits, ...).

L'un des points importants de cette histoire, et qui a sans doute été essentiel dans le fait que j'ai eu du mal à l'apprécier, est que la famille s'est établie sur un territoire indien à proximité de plusieurs tribus Osages. A cette époque le gouvernement américain chassaient les indiens pour permettre aux colons blancs de s'installer sur leurs terres, selon la règle du premier arrivé, premier servi. C'est la raison principale pour laquelle la famille était venue s'établir à cet endroit : s'approprier un terrain, y construire une maison et attendre sagement que les indiens se fassent dégager. Si Charles est extrêmement tolérant à leur égard ce n'est pas du tout le cas de Caroline qui les hait (l'image de la douce et gentille Caroline de la série télé en prend un coup...). Je ne sais pas à combien de reprise dans le livre on peut lire la phrase « un bon indien est un indien mort ». Ils sont décrits comme des sauvages, sanguinaires, qui sentent mauvais, qui entrent dans les maisons et se servent à leur guise, … Bref des gens forts peu recommandables. Finalement le gouvernement américain ne fera pas expulser les indiens, à la place l'armée sera envoyée afin de déloger les colons blancs. Afin d'éviter cette humiliation Charles décidera de partir sur le champ. Je ne peux pas dire que j'ai été triste et déçue pour eux qu'ils aient à abandonner tout ce qu'ils avaient construits...

Évidemment il faut replacer l'histoire dans le contexte de l'époque où les événements se sont produits et où les livres ont été publiés. Mais il est vraiment difficile d'en faire abstraction... En tout cas ce premier tome nous met directement dans l'ambiance des pionniers américains qui est très loin d'être aussi angélique que celle dépeinte dans la série télé.
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Les 8 tomes de la Petite maison dans la prairie ont bercé mon enfance, je les ai lus et relus et les garde précieusement pour mes enfants quand ils seront en âge de les lire par eux-mêmes. Nous sommes bien loin de la série télévisée du même nom. L'histoire de cette famille de pionniers est passionnante, touchante, bouleversante même à plusieurs reprises et l'on ne peut qu'admirer leur courage et la force de leur unité familiale. Il faut aussi noter que c'est à la fois extrêmement bien écrit et un précieux témoignage sur la vie de ces familles qui partaient toujours plus loin vers l'Ouest à la recherche d'une vie meilleure.
Bref, un petit trésor à transmettre à ceux qui nous sont chers.
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Oubliez la série multidiffusée par M6. Dans ses ouvrages Laura Ingalls Wilder raconte la vie quotidienne d'une famille de pionniers (la sienne) à la fin du 19e siècle. Bien sûr, le récit est expurgé des épisodes les plus violents et la famille de Laura est un peu trop idéale mais on est loin des prêchis-prêchas et du romanesque un peu niais de la série.
Ce 1er tome est presque documentaire. Les Ingalls s'installent dans les grandes prairies du Kansas. Laura observe son père qui construit leur maison, creuse un puits et chasse le repas familial; elle rencontre aussi des Indiens, survit à un feu de forêt... Je l'ai lu vers 10 ans et j'en avais gardé un souvenir très vivace ; je viens de le relire avec plaisir à 35 ans. Mais je vais quand même essayé de me procurer la version non expurgée qui est parue aux Etats Unis.
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Quel plaisir de relire pour la deuxième fois le récit des pérégrinations de la famille Ingalls.

J'aime tout particulièrement ce premier tome étant très poétique et tout doux. On apprend à y connaître chaque membre de la famille. On voyage avec eux jusqu'à leur arrivé dans leur nouveau foyer et on s'émerveille à la construction progressive de leur maison, de leur écurie mais aussi du puits !

La nature y est très présente et ça me plaît d'autant plus ! C'est une très agréable lecture pour l'été ! Je pense me replonger très vite dans les prochains tomes…
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Elles doivent être peu nombreuses les personnes qui ne connaissent pas la célèbre série, La Petite Maison Dans La Prairie, pour laquelle les aficionados ont ri au moins une fois et pleuré tant de fois. Une fois le générique passé, on savait directement si on pouvait se détendre et se préparer à rire ou si on devait préparer la boîte à mouchoir. La musique d'ambiance nous le révélait dès les premières minutes.

En ouvrant ce premier tome, on reconnaît l'ambiance de la série et on se remémore le pilote de la série. Laura Ingalls Wilder, autrice de ce roman, nous raconte le long voyage en chariot pour atteindre ce qui va devenir la petite prairie. Ils affrontent la vie sauvage avec des enfants en bas âge et Charles Ingalls semble porter cette famille à bout de bras, convaincu que leur nouvelle vie sera meilleure pour eux.

Tout comme le pilote de la série, le début de ce roman n'est pas forcément le passage le plus passionnant de l'histoire. Les descriptions des paysages, les difficultés que la famille rencontre pendant leur voyage sont un des moments le plus long à passer. Une fois installés, on peut enfin respirer et découvrir la nouvelle vie de la famille Ingalls. Laura prend une grande part dans cette aventure et pose énormément de question à son père. On retrouve la Laura intrépide de la série, la Marie sage, Caroline qui soutient son mari quelle que soit la situation, Carrie, encore toute jeune bébé et le fameux chien de Laura, Jack.

J'ai été surprise que Laura parle à la troisième personne puisqu'elle raconte sa propre histoire et qu'elle appelle malgré tout Charles et Caroline, Papa et Maman. Certains passages nous font comprendre (en tout cas, au lecteur adulte) qu'en réalité, sous couvert de l'emploi de la troisième personne, le narrateur est omniscient et prend le parti de décrire les réactions des adultes mais aussi des enfants, sans que les enfants ne comprennent toujours les réactions des adultes.

Les éditions Flammarion jeunesse présentent le roman comme étant destiné aux enfants entre 9 et 12 ans. Ce premier tome, comme tous les autres, a une couverture girly, très mignonne pour des petites filles. J'ai agréablement été surprise par la qualité de cette couverture et du papier. Malgré les heures de lecture que j'y ai consacrées, le livre paraît comme neuf à la fin. le dos ne se casse pas et la couverture n'est pas abîmée. Ça peut paraître anodin comme constat mais les grands lecteurs reconnaîtront l'importance de cette remarque…

La présence des loups autour de la maison puis des Indiens, vont effrayer les parents comme les enfants et vont bientôt être la source de secrets. le père va mettre Laura dans la confidence et va tout de suite prendre le parti de vouloir les voir. Sa curiosité va également lui faire demander incessamment de rencontrer les papooses, c'est-à-dire les enfants indiens.
La famille Ingalls, en tant que colons, en a peur et ne souhaite pas les rencontrer, étant pour eux signe d'agression potentielle. Evidemment, tout cela est à remettre dans le contexte de l'époque, 1870-1890. Certains propos peuvent surprendre d'ailleurs. Je pense que c'est un bon moyen aux enfants de comprendre le contexte, même si ce n'est pas expliqué dans le livre. Je pense que l'explication des parents est nécessaire pour expliquer ces éléments de contexte.

La lecture de ce livre en complément de la série télévisée est intéressante pour comprendre combien ce que l'on connaît tous de la série est largement édulcorée. le contexte historique de l'époque des faits (1870-1890) vécus par une petite fille de moins de 10 ans, raconté dans les années 1930 par elle des décennies plus tard sur la base de sa mémoire, peut nécessairement nous questionner sur la réalité de ses souvenirs. Par la suite, la série télévisée est diffusée dans les années 70-80 et il y a forcément une interprétation des scénaristes, qui donne à la série une vision plus saine de ce qu'il s'est réellement passé à la fin du XIXème siècle. Lire le livre après la série peut surprendre et m'a surprise. Certains propos rapportés sont marquants. Je ne suis pas du tout pour la mode du woke et je préfère largement qu'on ne « censure » pas les oeuvres telles qu'elles ont été publiées à l'origine. Il faut juste le savoir avant de se lancer dans la lecture du livre. Comme il s'agit d'une réédition du livre, il est étonnant qu'une page ne soit pas consacrée à une rapide remise en contexte de l'époque et un appel à ce que les parents puissent expliquer certains propos tenus dans le roman.

Je remercie Babelio et la maison d'édition Flammarion jeunesse pour l'envoi de ce livre reçu dans le cadre de la masse critique jeunesse.

Lien : https://letempsdelalecture.w..
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Personne n'a pu louper les nombreuses rediffusions de la série La petite maison dans la prairie tout au long de ces 20 dernières années. Elle a été diffusée pour la première fois en 74.

Petite fille, j'aimais beaucoup la série car j'y découvrais un autre monde, celui où les routes sont en terre battue, où on monte à cheval pour se déplacer et où l'institutrice donne cours à une petite quinzaine d'élèves, tous âges confondus. J'ai gardé beaucoup de nostalgie, et je ne peux pas m'empêcher de regarder un morceau d'épisode, quand je tombe dessus.

C'est avec beaucoup de honte que j'ai dévoilé ce secret à un ami, qui s'est aussitôt moqué de moi pour mon goût pour les mièvreries (non non, je ne suis pas du tout fan de Docteur Quinn, femme médecin… ). Peu après, il est tombé par hasard sur la collection des livres et l'intégrale de la série… Banco, ça serait mon cadeau d'anniversaire. J'ai donc les 8 tomes de la petite maison dans la prairie à lire ainsi que les 9 saisons à regarder. De quoi m'occuper quelques soirées !

J'ai terminé le premier tome hier soir et je suis très contente. Le livre est clairement destiné aux enfants, mais la nunucherie y est absente. On a juste un bon aperçu de la mentalité d'alors. Par exemple, on appelle régulièrement les petites filles "les petites filles", comme dans "les petites filles doivent aller se coucher maintenant". Ou le fait que les enfants doivent se voir, mais pas s'entendre, sous-entendu qu'ils doivent se taire et ne sont autorisés à parler que quand on leur adresse la parole.

De même, je n'aime pas beaucoup la manière dont ils traitent leur chien, mais encore une fois, sans doute qu'ils n'étaient pas considérés comme les bébés des familles (comme dans la mienne), mais juste comme des gardiens, et à l'occasion des compagnons pour les enfants.

Il y a aussi quelque chose de très présent dans ce tome et qui ne me semblait pas si prédominant dans la série : les indiens. La petite maison est construite à côté d'une piste indienne. Les Ingalls sont toujours confrontés à des indiens dans leur jardin, et à des réunions de tribus très bruyantes. En même temps, ils sont sur leur territoire. Comment les blancs ont pu décider arbitrairement que ces terres leur appartenaient, je ne comprendrais jamais. C'est d'ailleurs sur ces conflits gouvernement/pionniers/indiens que se conclut ce tome.

La lecture de ce livre est aussi un pied de nez à la bibliothécaire de mon quartier, qui, quand j'étais passée avec ma mère et avais choisi ce livre à emprunter quand j'avais environ 8 ans, m'avait dit que si je n'avais pas plus l'habitude de lire que ça, je n'avais pas le niveau pour cette histoire.
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