La petite maison dans les grands bois

Il est dommage que les livres de ‘'La petite maison dans la prairie'' aient été massacrés par une série pour enfant certes mignonne, mais dénaturant complètement le récit. Depuis, des polémiques se sont aussi élevées aux Etats-Unis (mais sur quoi n'y en a-t-il pas) les accusant de racisme, vu la façon dont les Indiens y sont décrits. Une fois de plus, certains ne comprennent pas que des colons américains du XIXème siècle ne résonnaient pas comme des californiens du XXIème. Car ce qu'il y a de plus précieux dans ces livres, c'est bel et bien qu'ils nous font pénétrer dans la vie quotidienne des petits fermiers américains qui, fuyant la famine et la misère, partaient par milliers à la recherche de nouvelles terres à cultiver, et tant pis si d'autres peuples les utilisaient déjà pour la chasse. Ce sont eux, bien plus que la médiocre armée américaine d'avant la guerre de Sécession, qui ont triomphé des Indiens.

‘'La petite maison dans les grands bois'' est en quelque sorte le prologue de ‘'la petite maison dans la prairie''. Il raconte la prime enfance de Mary et Laura, à l'époque où la famille vivait dans les grandes forêts du nord des Etats-Unis, au sud des Grands Lacs. L'ambiance est très différente des autres tomes. Leur maison est très isolée ; les plus proches voisins sont à de nombreux kilomètres, et le concept même de ville parait insolite aux fillettes. La vie y est dure, mais à l'époque la famille semble relativement prospère – plus qu'ultérieurement - grâce à l'abondance de gibier et à la vente de fourrures.

Dans les livres, le monde qu'on découvre n'a rien à voir avec une utopie de fillettes coiffées en nattes. le père, loin du Gandhi domestique chevelu, est un homme (barbu) aimant mais strict, auquel il ne fait pas bon désobéir. Et la vie apparait telle qu'elle était réellement : dure, précaire, faite de beaucoup de corvées et de peu d'amusement.

J'aime beaucoup ce livre qui se passe avant la saga « la petite maison dans la prairie », quand la famille habitait encore au fin fond d'une forêt du Wisconsin.
On y découvre une vie rude mais heureuse, rythmée par les saisons et les opportunités : chasse à l'ours, moisson, mais aussi récolte du miel ou du sirop d'érable.
Ce tome-là est très intéressant pour en savoir plus sur la vie des pionniers car, n'étant pas sur les routes, on découvre le quotidien d'une famille. On va voir, à travers les yeux de Laura, alors toute petite, comment on charge un fusil (et on comprend pourquoi le père le charge avant de partir en forêt, vu le temps que ça prend), comment on fait le beurre, comment se récolte le sirop d'érable, le travail que demande l'abatage du cochon, une fois par an et qui ne s'arrête pas avec la mise à mort de la bête mais requiert la participation de toute la famille…
Le livre se déroule sur une année, ce qui nous permet de voir que celle-ci est vraiment rythmée par des tâches ne pouvant pas se faire à d'autres périodes.
On découvre le vrai visage de Charles Ingalls, barbu, moustachu et bien plus sévère que le personnage joué par Michael Landon !
La famille vit presque en autarcie et Laura, à 5 ans, si elle sait qu'il existe des villes où son père va échanger des fourrures contre des articles qu'il ne peut pas produire lui-même, n'a jamais vu de ses yeux cet endroit où, parait-il, les maisons sont toutes les unes à côté des autres ! Pour elle qui vit dans une petite maison depuis laquelle on ne distingue que les arbres de la forêt, la ville l'intrigue au plus haut point.
L'entente entre Laura et Marie n'est pas non plus toujours au beau fixe et elles se chamaillent assez souvent.
Le livre reste relativement court et sert avant tout à présenter la famille Ingalls et à mettre en place l'époque dans laquelle ils vivent.
Même si la vie est rude, et manque du confort auquel nous sommes habitués à notre époque, on peut voir qu'il y a une très forte cohésion familiale assortie d'une foi profonde qui fait qu'ils supportent sans mal les petits inconvénients de leur vie, un peu sauvage.

Aujourd'hui, je viens vous parler de la petite maison dans les grands bois, le roman se déroulant avant la série de la petite maison dans la prairie de Laura Ingalls Wilder.

Résumé :
En 1872, Laura habite à la lisière des Grands Bois du Wisconsin, dans une maison en rondins très isolée. Laura est encore une toute petite fille, la vie est rude mais joyeuse pour cette famille de pionniers. Ce roman nous parle de la vie de la famille Ingalls avant leur départ pour la prairie. Il précède les huit tomes de la petite maison dans la prairie.

J'ai toujours aimé regarder cette série mais aussi lire les livres de cette auteure. Un bon moyen pour connaître la vie à cette époque. J'ai déjà lu plusieurs fois les huit tomes qui composent la série mais je n'avais jamais lu celui-ci qui était dans ma pal.

La lecture de ce livre m'a ramené en enfance et même si à la base il s'agit d'un roman jeunesse, il m'a beaucoup plu.
J'ai aimé suivre la vie de cette famille vivant avec le minimum, étant satisfait et heureux avec une simple friandise ou nouvelle robe... J'apprécie l'entraide de cette époque, leur façon d'être... La vie était dure, mais ils faisaient tout pour la rendre agréable : soirées au coin du feu à danser, jouer du violon, profiter de sa famille... malgré la dureté de leur travail et leurs conditions de vie pas forcément évidentes (vivre dans la forêt au milieu des ours, dans le froid, sans savoir s'ils auront assez à manger...). Si vous ne connaissez pas, n'hésitez pas à découvrir cette série et/ou à la faire découvrir à vos enfants 😊

Dans la petite maison dans les grands bois, on découvre la petite famille de Laura. Il est le premier tome dans la série initiale mais le tome zéro pour les pauvres francophones que nous sommes. Pourquoi ? Alors là aucune idée… Peut-être que les cours de boucherie que Laura nous donne, en participant à l'abattage du cochon a choqué les sensibilités françaises ? Quoiqu'il en soit, j'ai trouvé ce tome très sympathique, et j'aurais aimé pouvoir le lire en premier, dans l'ordre correct. Il est malheureusement difficilement trouvable en français à un prix raisonnable, je l'ai donc lu en anglais, sans problème, puisque la littérature anglaise destinée aux enfants est très abordable.

Très belle lecture toute douce. Comme d'habitude, la plume de Laura Ingalls Wilder est très agréable pour mes yeux.

J'ai vraiment apprécié en apprendre un peu plus sur la famille Ingalls lorsqu'ils habitent dans les Grands bois du Wisconsin. Je n'ai pas été déçue !

Avec ce préquel, la boucle est bouclée. Ça y est, je suis arrivée à la fin. Enfin, j'ai lu la saga en entier. Enfin, j'ai parcouru tous les tomes et je me suis bien régalée ! Dommage qu'il n'y en pas plus… Les meilleures choses ont toujours une fin !

La famille Ingalls va cruellement me manquer alors il est fort probable que je relise les livres encore une fois dès que l'envie me prendra. C'est une évidence !