L'occasion fait le larron, dit-on.
C'est donc par le biais du travail que "
Fourmies la rouge" s'est trouvée entre mes mains, à l'occasion d'une visite à venir à l'écomusée de l'Avesnois à ... Fourmies.
Au musée du textile et de la vie sociale, l'histoire du 1er mai 1891 à Fourmies est évoquée. Et le site internet faisant référence au travail de
Alex W. Inker, j'ai pu emprunter cet ouvrage pour préparer le travail des élèves.
Je ne sais pas encore comment j'exploiterai ce matériau avec mes élèves. Mais je sais que j'y trouverai matière à réflexion. Sur la manière de mettre en image un évènement historique, les choix narratifs, graphiques, le discours de l'auteur, etc.
Et je sais que cet ouvrage m'a plu. Une façon tout à la fois sobre et engagée de relater une journée où le peuple ouvrier de Fourmies s'est pris à espérer un avenir meilleur. D'autres que moi ont, dans leurs critiques, fort justement et joliment décrit le choix des couleurs qui rend hommage au Nord, à l'histoire des idées, au sang versé.
Je me contenterai donc de souligner le travail remarquable de l'auteur qui, en faisant le choix de ne raconter que la seule journée du 1er mai, parvient cependant à rendre compte de la réalité de la condition ouvrière dans ce 19ème siècle finissant. Un véritable tour de force, magnifié par la sobriété du dessin et l'économie de mots. Bravo.