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Critique de zagzaguel


Ici sont proposées trois nouvelles de Yasushi Inoué, qui bien que moins intéressantes que Le fusil de chasse, restent bien écrites.

Le faussaire nous retrace la vie d'un homme qui après avoir été ami avec un célèbre peintre ne peut gérer la notoriété de son ami et devient copiste de celui-ci pour vivre. Cette vie nous est raconter par un journaliste qui, après avoir été sollicité pour faire la biographie du maestro, va s'intéresser à l'autre homme, celui de l'ombre. Sa quête pour le comprendre nous amène à la conclusion que côtoyer le génie est une malédiction et que l'on ne peut pas s'en remettre.

Obasuté, thème et variation nous mène dans les réflexions d'un homme sur sa famille et les relations qu'il entretient plus précisément avec sa mère et sa sœur après avoir lu un conte. Ce conte relate de l'abandon des personnes âgées dans une montagne, le mont Obasuté.
J'ai été peu touché par cette nouvelle qui m'a laissé un goût de trop peu.

Enfin, Pleine Lune, nous présente l'ascension et la chute d'un homme au sein d'une société japonaise. Ici, ce n'est pas parce que l'on arrive au sommet que c'est un acquis et que l'on ne risque rien. Car comme la pleine lune, tout n'est que temporaire: après la croissance de la lune, il y a toujours sa décroissance et sa disparition...

Ces trois nouvelles ne m'ont pas marqué comme m'a marqué Le fusil de chasse. Inoué nous narre avec délicatesse d'autre aspect de la solitude. Car oui, ici tous les personnages sont seuls. Et l'on finit par croire avec un certain fatalisme que cela ne pouvait pas être autrement.
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