Le fusil de chasse

Je suis complètement passée à côté de cette histoire. Ce roman est très court et présente un écrivain qui reçoit une lettre d'un homme s'étant reconnu dans un de ses poèmes, la lettre est accompagnée par trois lettres lui étant adressé et provenant de la fille de sa maîtresse, de sa femme et de sa maîtresse. En arrière de couverture on de "la version éternelle du couple maudit", mais je n'ai pas été touchée par le roman et me suis sentie complètement extérieure tout le long de l'histoire. J'ai toutefois apprécié quelques images comme celle-ci (de la fille de la maîtresse) "Le saviez-vous? En plus des trente couleurs au moins que contient une boîte de peinture, il en existe une, qui est propre à la tristesse et que l'oeil humain peut fort bien percevoir."

Dans la conclusion on trouve "Je me demandais quelle signification Misugi avait donné à ces trois lettres, et ce qu'elles lui avaient appris. Mais pouvait-il y trouver le moindre profit?" ... moi aussi je me demande.

Ce très court roman nous raconte l'éternelle histoire du couple maudit, mêlant amour et passion mais aussi adultère, secrets et vengeance.
Pour avoir déjà lu d'autres auteurs japonais, j'ai retrouvé ce style d'écriture typique fait de textes simples et clairs, une économie de mots qui abouti à un ensemble d'une grande poésie. J'ai particulièrement apprécié les références à la nature qui permettent à Yasushi Inoué d'exprimer les émotions ou le lien qu'il fait entre l'amour et les champs de fleurs.
Et si j'ai apprécié le style épuré du récit, je n'ai par contre pas été touchée par ce roman qui m'a semblé froid et détaché.
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Un roman très bref dans lequel se livrent trois femmes en prenant chacune leur tour la plume. le couple maudit est au coeur de l'intrigue.

Le style est sans ambages, direct, mais laisse le lecteur extérieur à cette histoire d'amour mélo-dramatique.
Si j'ai aimé les références à la nature, le reste m'a quelque peu laissée indifférente.

La construction me semble un peu artificielle. Dans le première tiers, ce qui retient mon attention est notamment ma propre interrogation sur le lien qui unit les personnages. La quatrième de couverture dit : « une des plus belles histoires d'amour de la littérature contemporaine ». Pfff… Je suis passé à côté.

Un type reçoit trois lettres : l'une de sa femme, l'une de son amante qui vient de se suicider, et l'une de la fille de son amante.

Si la forme épistolaire de ce petit roman est intéressante, le contenu m'a laissé indifférent au plus haut point. le coup du suicide parce que leur liaison est découverte m'apparait déjà comme une mièvrerie à lever les yeux au ciel (j'excuse l'auteur car c'était une autre époque, et surtout une autre culture), mais le côté froidement emphatique de l'écriture ne passe pas du tout ; j'ai horreur des soi-disant règles d'écritures qu'on rabâche tout le temps comme le fameux "show, don't tell", mais dans ce cas, c'est exactement ce qui cloche ; les personnages passent des pages et des pages à se plaindre, à gémir, comme quoi ils sont tristes, déprimés, ou en colère, mais on ne voit jamais rien de tout ça, excepté dans les déclarations factuelles et les tournures pseudo-poétiques comme :

« Je n'avais même pas l'art de tenir une tasse de café, de parler littérature, de goûter la musique, de me maquiller ! Oh ! quel désarroi fut le mien ! le désarroi d'une jeune mariée de vingt ans, et que rien ne saurait mieux exprimer qu'une ligne courbe et pure tracée sur la toile d'un peintre. »

Ce roman épistolaire se compose de trois lettres adressées à un même homme. le noeud de cette correspondance est l'adultère. Comme d'autres babeliotes, je n'ai pas été touchée par ce récit et ne me suis pas sentie concernée. J'oublierai sans doute ce livre aussi vite que je l'ai lu.