AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Dominique Palmé (Traducteur)Kyoko Sato (Traducteur)
EAN : 9782877301718
270 pages
Editions Philippe Picquier (19/05/1998)
3.99/5   227 notes
Résumé :
Gengis-khan (1167-1227) - le "conquérant du monde", selon ses chroniqueurs - avait formé un empire démesuré allant de Pékin à la Volga. Yasushi Inoue raconte l'épopée de ces fils du "loup bleu et de la biche fauve", les chevauchées triomphantes, les butins fabuleux et les carnages qui entraînèrent les hordes mongoles en terre d'Islam et, au-delà de la Grande Muraille, dans la mythique Chine.

Mais, de bataille en bataille, c'est à la découverte d'un h... >Voir plus
Que lire après Le Loup bleuVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
3,99

sur 227 notes
5
6 avis
4
16 avis
3
4 avis
2
5 avis
1
0 avis
« Gengis Khan fait partie de ces conquérants qui après avoir, par la démesure de leurs ambitions, bouleversé les frontières, malmené l'ordre du monde, perdurent dans la mémoire collective à la manière de quelque aveuglant météore : en traversant le champ de la réalité et de l'histoire, ils font jaillir en nous cette étincelle de rêve qui les transforme en légende… » (p. 5 – note du traducteur).

Temûjin naît au début de la seconde moitié du XIIe siècle, dans le clan mongol des Borjigin. Enfant taiseux, très observateur, Temüjin tombe sous le charme du conteur du clan qui n'a pas son pareil pour transmettre les légendes du peuple des steppes. L'enfant est émerveillé de savoir qu'il descend d'un loup bleu et d'une biche blanche. Sa vie durant, il n'aura de cesse de mériter la réputation de bravoure et de chef de meute incontesté.

Très tôt, il devient un cavalier émérite et un archer accompli. Vers 13 ans, Temüjin perd son père, empoisonné par le chef d'un clan voisin qui soumet les Borjigin et abandonne l'adolescent, sa mère et ses frères et soeur à un sort de misère et d'errance. Fils aîné, il prend d'autorité la famille sous sa responsabilité et réussit tant bien que mal à pourvoir aux besoins des siens pendant plusieurs années. Il n'hésite pas à tuer son demi-frère lorsqu'il lui apprend qu'il n'est pas le fils de Yerügei mais celui d'un guerrier Merkit, ennemi juré des Borjigin.

Les certitudes historiques sur Gengis Khan sont lacunaires, ce qui permet à un écrivain de faire preuve d'imagination pour combler les vides. Yasushi Inoué a longuement étudié L'Histoire secrète des Mongols, chronique de l'époque, et réussit avec talent le rendez-vous de la petite et de la grande Histoire. Il voulait retourner à la source du désir incessant de conquête de celui qui allait devenir Gengis Khan, tout-puissant seigneur mongol. Il ne donne aucune réponse formelle mais il semble que l'incertitude sur son origine (sa mère ayant été violée avant son enlèvement par son père) et sa quête continuelle d'identification au Loup bleu ont aiguillonné son besoin de vengeance et de domination.

Arrivé à l'âge d'homme, Temüjin se marie avec Börte, que son père lui destinait peu avant sa mort. C'est sa première alliance notable avant de conquérir par la force ou par la persuasion tous les peuples nomades des hauts plateaux jusqu'à leur pacification complète. Par malchance, Börte est enlevée et violée, comme la mère de Temüjin, avant d'être reprise. Leur fils aîné connaîtra les mêmes doutes que son père sur son identité. Aidé et soutenu par ses frères et ses amis d'enfance, Temüjin s'entoure de ses vassaux les plus méritants et loyaux, laissant à chaque peuple sa culture et sa liberté religieuse.

Une organisation militaire basée sur le nombre 10 et ses multiples permet l'élection de bataillons sélectifs, Gengis Khan se réservant uniquement le choix de ses généraux, rompus au métier des armes. Ainsi se retrouve-t-il à l'aube du XIIIe siècle avec des musulmans, des chrétiens et des bouddhistes. La population civile est contrainte aux travaux d'utilité publique un jour par semaine, alors qu'une loi interdisant dorénavant l'esclavage, l'enlèvement des femmes et des bêtes est imposée sur ces immenses territoires, plus vastes que l'Europe.

A la tête de deux millions d'hommes, Gengis Khan décide d'attaquer les Kin, de l'autre côté de la Grande Muraille, ennemis héréditaires des Mongols. Car le stratège avisé comprend que seul l'empire Kin est assez riche pour pouvoir nourrir autant de bouches. Pendant quatre ans de luttes incessantes, de redditions, de victoires partielles, de réorganisation de l'armée et de ses équipements, d'installation de relais pour pouvoir communiquer le plus rapidement possible sur l'ensemble de son empire, Gengis Khan finit par triompher des Kin et accumule des fortunes colossales. Les compétences sont aussi fort recherchées : il offre aux artisans, aux maçons, aux charpentiers, aux savants, aux lettrés et aux marchands d'exercer leurs talents dans des régions où les techniques sont inconnues.

Après avoir conquis tant et tant de territoires, Gengis Khan ne s'est toujours pas prouvé qu'il était le digne descendant du Loup bleu et continue ses conquêtes et ses massacres vers l'Est. En 1220, son ambassade ayant échoué à soumettre l'empire Khârezm, pays prospère, de haute culture musulmane, au bord de la mer d'Aral, il affronte et détruit la résistance de Boukhara et de Samarcande, prestigieuses cités qu'il réduit en cendres et continue sa progression vers la Bulgarie.

Passionnante histoire racontée par Yasushi Inoué de ce conquérant qui mourut en Chine en 1227 et fut rapatrié en Mongolie, à un endroit tenu secret, perdu dans les forêts épaisses du mont Burqan.

Grand merci à Majero de m'avoir recommandé Yasuchi Inoué. J'avais été déçue par le Maître de Thé, je suis entièrement comblée par le Loup bleu.
Commenter  J’apprécie          8610
Le loup bleu, sous-titré le roman de Gengis Khan. Il s'agit bien d'un roman car si les faits, en particulier guerriers de ce grand chef mongol sont avérés, Inoué s'attache surtout, et la quatrième de couverture nous en fait part, à comprendre quelles étaient ses motivations. Pourquoi cet homme, certes né chez un peuple pour lequel les rivalités entre clans et les guerres avec d'autres populations partageant les mêmes grandes steppes tels les Tatars, les Kirghizes étaient le quotidien, pourquoi dis-je, a-t-il voulu et réussi à créer le plus grand empire continu qui ait jamais existé ? L'explication que nous en donne l'auteur est la recherche d'identité.
La pratique du rapt et du viol des femmes des autres clans ou des autres peuples entrainait un questionnement sur la paternité des enfants nés des épouses « récupérées ». Ce fut le cas pour le futur Gengis Khan qui en grandissant s'interroge, est-il bien le fils de Yesugei ou bien le fils d'un Merkit ? C'est que la question est d'importance, les Mongols sont un peuple à part fondé par l'union d'un loup bleu et d'une biche blanche. Il lui est insupportable de penser qu'il puisse être exclu de cette filiation dont les légendes ont nourri son enfance. Ce grand chef ne cessera d'ailleurs de voir dans ces guerriers des loups.
Si le début du roman raconte l'enfance de Temujin (Gengis Khan est son titre) depuis sa naissance avec un caillot de sang dans la main, signe qu'il serait un guerrier valeureux, jusqu'à ses premiers succès comme rassembleurs des différents clans, lui qui avec sa mère et ses frères en avait été exclu, une grande partie narre toutes les expéditions entre autres dans le pays de Kin, derrière la Grande Muraille et vers l'ouest jusqu'à la mer Caspienne. Ce grand chef voulait aussi offrir une meilleure vie, moins ascétique à son peuple de pasteurs. En revanche il ne semble pas s'être soucié d'administrer les territoires soumis et les conquêtes ont été souvent à refaire. Pourtant c'est bien comme empereur de Chine, fondateur de la dynastie des Yuans, qu'est connu l'un de ses petits-fils Kubilaï Khan.
La place des femmes, emmenées comme concubines ou comme esclaves, mariées en signe d'alliance, comme les garçons d'ailleurs, dès leur plus jeune âge peut paraître peu enviable. Mais l'était-il plus à la même époque en Occident ? (L'épopée de Gengis Khan correspond peu ou prou aux règnes de Philippe Auguste et de son fils Louis VIII, père de Saint Louis.) Si Inoue dit que son héros se soucie peu des femmes qu'il n'estime pas, il nous le montre pourtant montrant un grand respect pour sa mère, la consultant ainsi que son épouse Borte ou sa concubine tant aimée Qulan.
Vous aurez compris je pense, que j'ai beaucoup aimé ce récit palpitant. Une carte succincte à la fin de l'ouvrage permet de repérer les lieux, mais s'avère insuffisante si l'on veut vraiment suivre toutes les chevauchées de ce peuple fascinant.

Lu dans le cadre du challenge ABC 2014-2015.
Commenter  J’apprécie          412
Yasushi Inoue brosse la fresque d'un homme à la poursuite de lui-même, d'un être torturé par le sentiment d'avoir usurpé le droit de naître.
Parce que sa filiation se révèle incertaine, il laboure le monde, l'imbibe de sang, massacrant plus de 40 millions de personnes, soit 10% de la population mondiale de l'époque.
A partir d'une simple yourte cerclée d'ennemis, sa quête engendrera le plus grand empire contigu de l'histoire, de la Mer Caspienne à l'actuelle Corée.

Je suis né sans jamais avoir été conçu, manufacturé sur du vide, rejeton de l'ennemi.
Pourquoi tolérerais-je vos villes arrogantes de certitudes, paradis artificiels de pantins sédentaires du réel tandis que moi, je porte aux quatre vents ma honte, me débats pour me mentir une destinée onirique aux racines célestes... L'instabilité est mon milieu naturel et je briserai votre monde pour le contraindre à la nudité. Je n'aurai de pitié ni pour mes proches, ni pour vous, étrangers, car je suis l'Etranger.
Je vous imposerai l'angoisse du poussin qui s'étouffe prisonnier de son oeuf et résoudrai l'énigme originelle en éteignant vos lignées.
Je ferai d'une contrefaçon une force se façonnant contre.

Mon père m'a t-il aimé avant sa mort ?

Commenter  J’apprécie          401
Fasciné, comme beaucoup de lecteurs s'intéressant à L Histoire, par l'irrésistible ascension de ce conquérant, de son accession au khanat en 1195 jusqu'à sa mort en 1227, j'ai lu quasiment à la suite le Loup mongol, d'Homeric (1998), puis le Loup Bleu de Yasushi Inoue (1959). le roman d'Inoue est moins romancé, moins axé sur l'esprit d'aventure, mais écrit avec poésie et un certain recul, plus propice à l'observation de repères historiques bien documentés.
Derrière le mythe, Yasushi Inoue a dit vouloir élucider ce qui animait l'homme derrière le désir de conquête... il ne répond pas vraiment à cette question dans ce roman, mais, au fil des événements, met ses mots dans la bouche du grand Khan, qui prend alors corps, dans tout sa complexité d'humain.
Pour le souffle épique et faire rêver l'amateur de séries ou de films modernes, mieux vaut le roman d'Homeric ; mais le Loup Bleu me semble malgré tout rester la référence littéraire pour mieux connaître et mieux comprendre, dans un roman de facture assez classique, le mode de vie de ce peuple, son Histoire et l'empreinte de ce personnage devenu mythe.
Commenter  J’apprécie          302
Temüjin du clan des Borjigin est né en 1162, là ou le fleuve Amour se divise en 2 affluents : l'Onon et le Kerülen dans une yourte nomade des steppes mongoles.
Son père était le seigneur Yesügeï parti combattre les ennemis Tatars et sa mère : Höelün avait été enlevée et violée par un guerrier Merkit ! Ils eurent ensuite 4 enfants plus deux 1/2 frères issus d'une concubine du père, mais le jeune Temülen était obsédé par l'idée qu'il pouvait être le fils de leur ennemi et non pas un authentique mongol : c'est à dire descendant d'un Loup bleu et d'une Biche blanche ! Cette origine ambigüe lui avait été reproché par son frère Bekter qu'il tua avec l'aide de son 2 ° frère Qasar..
Quand son père mourut, empoisonné : la famille dut survivre et, Temülen commença à développer au fil des années de pauvreté des aptitudes à se battre, à survivre sans terre, sans demeure pour exister ! Grand, robuste, puissant : il s'attaqua aux Tatars, aux tribus voisines et peu à peu, il s'imposa comme un chef qu'il allait devenir. Il épousa Börte et fonda sa propre famille et, comme les méfaits se répètent dans ces vastes territoires, sa femme fut enlevée et violée par le clan Merkit : furieux, il se fit aider par ses frères, ses amis pour la récupérer et il accueillit un fils : Jöchi qui comme lui, avait une origine incertaine, mais il eut 3 autres fils et, plus tard un autre avec sa concubine favorite : Qulan..Son ambition était d'unifier sa tribu et de rassembler tous les mongols des hauts plateaux ! Bien sur, son nouveau nom : Gengis-Khan, sa qualité de chef sont associés à des carnages, des chevauchées triomphantes, à des butins fabuleux et à ses hordes sauvages qui sillonnèrent son empire de Pékin à la Volga, sa revanche sur les Kin de Chine et sur les terres d'Islam ! de batailles en batailles, de massacres en massacres, de festins en festins avec ses hommes, avec ses nouveaux vassaux : il eut à coeur de faire respecter les règles mongoles ancestrales, d'organiser ses armées, de valoriser la méritocratie avec ses frères, ses fils et ses alliés, de protéger "ces " femmes qu'il ne comprenait pas, de faire progresser à tous niveaux la vie de son peuple, de pratiquer la tolérance religieuse, ethnique ! Il avait voulu démontrer qu'il était le légendaire Loup bleu !
L.C thématique de février 2023 : un animal dans le titre.
Commenter  J’apprécie          210

Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Les discussions que Gengis Khan avait avec Yeliu Tchou Tsai [Chinois qui initia G K aux pratiques administratives et aux coutumes de la civilisation chinoise] finissaient toutes par aboutir au même point : que faire pour étendre encore la puissance de l’empire mongol ? La réponse du sage était toujours la même : il fallait brûler constamment d’une intense curiosité à l’égard des civilisations les plus évoluées, à la manière d’un fer chauffé à blanc. Quant à savoir si la prééminence devait être accordée à la culture ou aux armes, cette question ne cessait d’opposer les deux hommes.

pp. 208-209
Commenter  J’apprécie          320
Il resta stupéfait de ce qu’il découvrit dans chaque campement : si les habitations de ses frères et de ses fils avaient l’apparence de tentes, l’intérieur en était fait de briques et de pierres, comme dans les palais. Tout, depuis les cheminées et les lits, jusqu’aux tables et aux chaises réservées aux invités, attestaient le luxe et la magnificence. […].
Ce nouveau mode de vie n’avait pas uniquement cours parmi les officiers. Les soldats, eux aussi, avaient adopté d’autres habitudes : ils s’habillaient différemment, prenaient plaisir à chanter d’étranges mélodies en s’accompagnant sur des instruments singuliers.
Gengis Khan ne fit aucune critique à propos de tous ces changements. Il s’interdit de manifester sa réprobation. N’avait-il pas lui-même rêvé d’offrir une vie plus aisée aux gens de sa famille et à l’ensemble du peuple mongol ? […]
Quand après cette visite dans les cantonnements de ses proches, Gengis Khan se retrouva seul dans sa tente obscure, aménagée de façon rudimentaire comme celle de ses ancêtres mongols, il se dit qu’il aimait cette forme de vie, mais qu’il n’avait pas à l’imposer aux autres.
Commenter  J’apprécie          110
Il ne parvenait pas à comprendre que Fou-hing se fût suicidé. Chez les nomades, depuis les temps reculés, il n'y avait rien de honteux, pour un officier vaincu au terme d'un combat acharné, à se soumettre à l'ennemi. C'était ensuite au vainqueur de décider s'il le graciait ou s'il lui tranchait la tête. Gengis-khan avait attaqué d'innombrables citadelles, mais jamais il n'avait vu un seul commandant de garnison refuser de capituler. Or, le cas de Fou-hing échappait complètement à cette règle : l'homme avait préféré incendier la forteresse et mettre fin à ses jours, plutôt que de se rendre. [...] Gengis-khan convoqua les hommes originaires des Empires Kin et Song pour leur demander s'il existait dans l'histoire de leur pays, d'autres généraux qui s'étaient eux aussi suicidé. Tous lui firent la même réponse : "La plupart des officiers dont l'histoire a transmis le nom ont choisi la mort lors de la chute de leur citadelle"
Gengis-khan se dit alors que la découverte de cette façon d'être des guerriers chinois resterait, de tout ce qu'il avait retiré de ses expéditions dans l'Empire kin, l'apport le plus mémorable. C'était une chose qui n'existait pas chez le peuple mongol, une chose qu'aucun entraînement, aucun exercice ne pourrait jamais faire acquérir.
Commenter  J’apprécie          60
Sous la lune, la voie de pierre étirait majestueusement, à l'infini, ses formes sinueuses. En avant, elle formait une rampe assez abrupte qui s'élevait et s'élevait encore, pareille à un fil relié au ciel. En arrière, elle partait d'abord en pente douce pour disparaître soudain, comme coupée net, quelques trente mètres plus loin. Puis elle réapparaissait inopinément au sommet d'un mont rocailleux, à deux collines de là. Au-delà de ce mont, sur un versant invisible de l'endroit où se tenait Gengis-khan, la Grande Muraille se dilatait comme le ventre d'un serpent qui a avalé une grenouille, formant la citadelle autour de laquelle s'était déroulée, depuis la nuit précédente, cette lutte à mort.
p.199
Commenter  J’apprécie          80
Gengis-khan éprouvait à l'égard des Merkit des sentiments complexes : l'idée qu'il puisse être du même sang qu'eux lui rendait leur existence insupportable. Car cette existence même jetait le doute sur ses origines mongoles. Le méfait de cette tribu, qui avait enlevé et violé sa mère Höelün, était une chose à jamais impardonnable au nom du Loup bleu.
Commenter  J’apprécie          120

Videos de Yasushi Inoué (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Yasushi Inoué
Extrait du livre audio "Le Fusil de chasse" de Yasushi Inoué lu par André Dussollier. ©Editions Audiolib. Parution en CD et en numérique le 19 mai 2021.
https://www.audiolib.fr/livre-audio/le-fusil-de-chasse-9791035405090
autres livres classés : gengis khanVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (578) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1710 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..