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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Affirmer son pouvoir quand on est une femme est une tâche très complexe. Ce n'est pas Hatchepsout qui dira le contraire. Les hommes se sont toujours approprié le pouvoir comme si c'était une chose naturelle. Apparemment l'intelligence et le savoir stratégique se trouvent dans les testicules. A moins, que cela soit du bon gros mensonge où chacun fait en sorte de garder son petit pouvoir. La régente voyage et veut instaurer une nouvelle façon de coopérer. "Hors de question d'utiliser la violence pour étendre notre territoire! Nous allons conclure des accords avec nos voisins sur un principe d'échange... pour instaurer des marchés qui profiteront à tous! C'est un système inédit... Mais je prouverai que le commerce apportera à notre pays un essor sans précédent!". Une approche innovante proposant un système gagnant-gagnant. Pour le développer, il faut convaincre toutes les parties. le plus difficile n'est pas de prouver la viabilité du projet. Néanmoins qu'une femme puisse en être l'investigatrice et la gestionnaire. le Prince-Pharaon Djehouty est pris en partie par beaucoup de personnes qui souhaitent l'utiliser. Pour la peine, pendant un temps, il va faire une formation de prêtre. Il reviendra plus tard et cela va engendrer de nouveaux rebondissements. Maintenant Hatchepsout est la première femme pharaon, le début d'une nouvelle aventure. Ce n'est plus la même personne car elle tuera de mains propres. Une femme qui sait se salir les mains. Derrière cette montée en puissance se trouve l'amour d'un homme fidèle et d'une petite fille adorable. Tout semble trop parfait. Que va t'il se dérouler par la suite? Chie Inudoh a bien mené sa barque pour happer le lecteur.
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Je poursuis la lecture de Reine d'Égypte, que j'apprécie de plus en plus je crois.

Cette fois, ça y est, Hatchepsout touche du doigt son rêve. Nous suivons ici une jeune femme plus obstinée que jamais. Contrairement aux pharaons précédents, la reine souhaite emprunter une autre route pour affirmer la puissance de l'Égypte. Là où les autres avaient choisi la guerre, elle souhaite la paix et la prospérité grâce au commerce. La j jeune femme rêve d'échanges plus amicaux avec ses pays frontaliers, des échanges qui profiteraient à tous. Et elle entend bien y arriver, même si on ne la prend pas au sérieux.

Hatchepsout va franchir ici un grand pas qui l'a conduit inexorablement vers son destin. Consciente qu'être une femme ne l'avantage pas, elle décide de se présenter vêtue comme un homme pour montrer sa détermination et gagner le respect des autres. Épaulée par ses fidèles conseillers Senmout et Hapouseneb, elle va réussir à affirmer sa place, d'autant plus que son fils Djehouty choisit de s'écarter du trône (momentanément en tout cas).

Plus que jamais, j'ai trouvé Hatchepsout forte, courageuse, déterminée. Elle ne recule pas, 'a que faire du regard des gens. C'est interdit de s'habiller en homme ? Et alors ? Une femme ne peut pas devenir pharaon ? Et pourquoi pas ?

J'ai vraiment hâte de découvrir la suite de son histoire.

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Ce 5ème tome marque une nette évolution chez Hatchepsout: transformation d'apparence et de caractère, qui m'a un peu perturbée.
Le caractère politique et diplomatique de l'histoire laisse ici davantage de place à la dimension amoureuse (avec un certain ridicule, en ce qui concerne le maître d'armes de Touthmosis III), et même le jeune pharaon, bien que tout garçonnet, se choisit une épouse qui pourrait être sa mère !
Hatchepsout devient plus dure, plus cruelle, plus ambitieuse, plus avide ... et pour la lectrice que je suis, moins attachante, car certaines de ses actions ne me semblent pas légitimes, justifiées...
L'histoire passe d'un personnage à l'autre sans vraiment de "liant", si bien que j'ai trouvé ce tome plus "brouillon", moins bien construit que les précédents.
La fin laisse un suspense qui pousse à lire la suite.
Mais je ne sais pas encore si je vais me laisser tenter ...
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La Reine d'Égypte entend mener à bien son projet de route commerciale dans le cinquième tome du manga, mais elle se heurte à l'opposition de ses interlocuteurs, qui préfèreraient traiter avec l'enfant-pharaon plutôt qu'avec une femme, toute régente soit-elle. Djehouty, de son côté, est en l'absence de sa mère adoptive la cible de nouvelles manipulations.

Dans ma précédente chronique, je reprochais à Chepsout de faire une nette distinction entre son fils et sa fille. C'est toujours le cas, mais dans le sens inverse, cette fois. Elle se concentre sur Néférouré et n'a pas une seule interaction avec Djehouty.

Aussi, je n'arrive pas à déterminer si Chepsout avait anticipé que son fils se mettrait en tête de contrecarrer toutes ses décisions, allant jusqu'à prendre l'initiative de rompre ses fiançailles, ou si ce pan de l'intrigue est juste très mal amené, parce qu'à aucun moment, on ne la voit s'en préoccuper. Une fois encore, c'est Hapouseneb qui est là pour gérer la situation (qu'on lui donne le trône d'Égypte, bon sang !)

Non pas que Chepsout soit une mauvaise reine, elle a des idées solides et se soucie sincèrement de son peuple, mais sa soif de pouvoir n'en demeure pas moins égoïste, une opinion dans laquelle me conforte son attitude vis-à-vis de Djehouty, et son ambivalence me laisse toujours aussi perplexe. Pour une souveraine qui souhaite privilégier le commerce à la guerre, elle semble commencer à prendre un certain plaisir à tuer…

En ce qui concerne la politique, j'ai trouvé ce tome redondant. Très redondant. Chepsout doit s'entretenir avec des diplomates, qui lui tiennent tête parce qu'elle est une femme (ce qui n'avait pas paru spécialement poser problème quand elle a passé l'alliance secrète impliquant le mariage de sa soeur au nez et à la barbe de Séthi), elle se travestit, obtient gain de cause, et on remet ça, jusqu'au twist final.

Et… Comment elle a fait ? Là encore, elle avait tout anticipé ? Et elle disposait d'assez de personnes de confiance pour mettre son plan à exécution ? Quand tout le monde semble prompt à la trahir dans son propre palais ? J'ai l'impression que le degré d'autorité et le pouvoir de Chepsout varient beaucoup en fonction des circonstances.

Quant à Senmout… Non, décidément, je le trouve toujours aussi inutile, c'est juste le beau gosse dont la romance avec Chepsout est plus digne d'un josei que d'un seinen historique. Même dans son nouveau rôle de père précepteur, il ne s'en serait pas sorti sans l'intervention pertinente de Tabia.

Moi qui pensais au début que l'engouement pour ce manga me viendrait au fil des tomes, je me fourvoyais, car loin d'apprendre à l'apprécier, j'accroche de moins en moins. M'enfin, il plaira au lectorat adepte d'héroïnes « fortes et indépendantes », dont Chepsout est la définition dans toute sa splendeur…
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Encore un réel plaisir de suivre les aventures d'Hatchepsout. Après avoir tué son mari, voici que son fils devient lui aussi un tyran.
Mais quoi faire de ce petit garçon qui sera le prochain pharaon de l'Egypte antique.
Ravie de retrouver Senmout, qui prend sous son aile, la fille biologique d'Hatchepsout. J'espère que leur histoire d'amour se passera sans encombre et avec leur fille.
Néanmoins, les traitres et ennemis (intérieur et extérieur au palais) sont cruels !
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Dans ce tome, Hatchespout va être confrontée aux ambassadeurs des pays voisins qui semblent penser qu'une femme ne peut pas gouverner.
Ils vont jusqu'à avoir une exigence incroyable que la reine va retourner contre eux avec brio.
Dans la sphère privée, elle demande à Senmout de se charger de l'éducation de sa fille, l'oubliée princesse Néférourê et lui demande même d'être un père pour ses enfants (mais clairement il ne va l'être que pour la fillette).
J'aime beaucoup ces instants où la reine, Senmout et la princesse sont presque une famille "normale" même s'ils ne sont, hélas, pas fait pour durer.
Et puis, le jeune pharaon va prendre une décision qui va permettre à Hatchespout de prendre le pouvoir. Reste à voir ce qu'elle en fera!
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