Reine d'Egypte, tome 7

Septième tome sur l'histoire de la reine Hatchepsout, on approche tranquillement de la fin...

Hatchepsout est pharaon, elle a atteint son objectif. Maintenant, elle doit assurer la prospérité et la gloire de l'Égypte. Elle avait choisi le commerce pour cela, plutôt que la guerre. Elle se rend rapidement compte que l'un ne va pas totalement sans l'autre.

L'Égypte prospère et attire les envahisseurs. Hatchepsout doit donc prendre la tête de son armée et défendre les frontières de son pays. Elle nous montre à cette occasion un nouveau visage, celui d'une reine guerrière. Car, même si elle souhaite ardemment apporter la paix à son peuple, elle n'en est pas moins une combattante aguerrie. Agile à l'arc, à l'aise sur un char en mouvement, Hatchepsout sait manier les armes et même plutôt bien.

Ce tome montre aussi la montée des tensions entre Hatchepsout et son fils Djehouty. L'un est en Basse Égypte, l'autre en Haute Égypte et le pays menace de se scinder en deux sous l'influence des deux dirigeants que tout oppose. Car si Hatchepsout souhaite la paix, Djehouty et ses partisans considèrent que seul un pharaon guerrier et avide de conquêtes saura ramener la gloire de l'Égypte.

Djehouty a bien grandi et son caractère de dirigeant se fait plus affirmé. A seulement 12 ans, il a déjà procédé à une partie des rituels qui font le passage à l'âge adulte. Et il n'attend qu'une chose : être enfin en mesure de virer sa mère du trône.

Mais c'est sans compter sur Néferoury, la fille d'Hatchepsout, qui a bien grandi et qui commence à affirmer son caractère elle aussi. Car n'oublions pas qu'elle est aussi fille de pharaon.

C'est à croire que je n'apprécie (avec modération quand même) qu'un tome sur deux, dans cette série !
La dimension politique prend un peu d'ampleur dans ce tome, ce qui relance un peu mon intérêt (momentanément, en tout cas).
Faute de pouvoir y faire quelque chose, je me résigne à subir Panéhésy (cf. ma critique du tome précédant), puisque ce tome est plus dynamique, même si là encore L Histoire est "aménagée" par l'autrice.
cette fois, elle donne la première place à Hatchepsout dans un rôle militaire, et à ses enfants (de sang ou adoptif) Touthmosis III et Néférouré qui se préparent chacun de leur côté à évincer maman du trône de pharaon. Il y a de la rébellion dans l'air ! L'autrice grossit le trait de l'Histoire pour faire de ces rebelles en herbe des gosses frustrés qui font des caprices de tyrans en culottes courtes, mais qui sont aussi plus ou moins manipulés par leur entourage, le point commun des différentes coteries étant l'objectif de virer Hatchepsout qui elle semble bien naïve et conciliante ... On appréciera l'effort pédagogique d'insérer de temps en temps un petit cours sur la vie quotidienne en Egypte au milieu de toutes ces péripéties politiques, même si ça ne fait pas avancer le schmilblik et que ça tombe u peu comme un cheveu dans la soupe (soit dit en passant, les excréments servaient surtout comme engrais naturel !); effet pédagogique que d'utiliser les souvenirs du prêtre pour nous faire le résumé des tomes précédents, au cas où le lecteur se serait perdu en route ....
En bref : cette saga commence à me lasser, entre les personnages que je trouve de plus en plus caricaturaux et les libertés prises par l'autrice qui brode ou joue avec L Histoire ... il me reste le tome 8, le dernier paru, mais si ce n'est pas le dernier de la série, ce sera peut-être le dernier que je lirais ....