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3,67

sur 3070 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Voila très certainement une pièce plus agréable à écouter qu'à lire. Les dialogues et les situations sont totalement absurdes, et certainement très drôles mais je n'ai pas pris un plaisir particulier à lire cette pièce...
Je suis tout de même heureuse de l'avoir dans ma bibliotheque car elle reste une oeuvre marquante et avec des messages forts !
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Pièce absurde dans tous les sens du terme aussi bien sur la forme que sur le fond puisque les dialogues entre personnages n'ont pas beaucoup de sens. Il n'y pas vraiment de trame à l'histoire.
A ce stade, la lecture ne vaut que pour les bons mots et les réparties cinglantes que chacun s'assène et pour la mise en scène qui doit valoir le coup d'oeil.
J'avoue être restée un peu hermétique à cette pièce bien qu'amatrice de non sense, on retrouve beaucoup d'éléments qui m'ont rappelé par certains côtés certains passages d'Alice au pays des merveilles ou encore certains textes de Perec. Toutefois, je reste plus sensible à ce dernier ou à Carroll que ce que je ne l'ai été à la pièce de Ionesco.
Aux amateurs d'absurde et de style de haute volée.
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« La cantatrice chauve » et « La leçon », deux courtes pièces réunies dans cette édition folio de 1972. Deux pièces… ou devrais-je dire tel que Ionesco l'indique : une anti-pièce, « La cantatrice chauve » et un drame comique, « La leçon ».

Une lecture imposée au collège (La cantatrice…) et qui ne m'inspira qu'ennui… Un huis clos entre M. et Mme Smith et leurs invités, les Martin, la bonne, Mary et partiellement le capitaine des pompiers, qui tiennent à qui mieux mieux des propos incohérents…

A l'époque, il ne m'était pas venu à l'idée de lire « La leçon »… C'est chose faite… On retrouve ici la même incohérence pataphysique…c'est peu dire… mais que dire de plus quand le courant n'est pas passé ? Que « La leçon » m'a plutôt moins dérangé que « La cantatrice… », c'est sans doute vrai… Quoique…

Tentative de résumé de « le leçon » : j'ai mal aux dents…

Une lecture à oublier très vite…
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Un peu de théâtre en cette fin d'année 2011 avec un titre que j'ai récemment vu représenté au Théâtre de la Madeleine à Troyes par la compagnie Solantiname : La cantatrice chauve. J'avais été totalement échaudée par le rhinocéros, lu au lycée, pièce qui m'avait plongé dans des abîmes de perplexité et d'ennui. Pourtant je m'estime plutôt bon public et réceptive à l'humour, y compris absurde, lorsqu'il est justement dosé. Et c'est bien ça le problème car avec Ionesco, nous sommes dans l'excès ! La cantatrice chauve ne déroge pas à la règle...
Les Smith ont invité le couple Martin à boire le thé, mais ceux-ci sont en retard. S'y mêlent la bonne et l'étrange chef des pompiers : les conversations sans queue ni tête s'enchaînent entre les protagonistes. Tandis que les Smith dissertent sans fin sur la probabilité de la présence d'une personne derrière la porte lorsque l'on sonne, les époux Martin entretiennent un passionnant (!) dialogue car ils sont persuadés de s'être déjà croisés quelque part...
Si quelques faits m'ont semblé accrocheurs et drôles, ce n'est malheureusement pas le cas de l'ensemble de la pièce qui m'a, une fois de plus, parue rébarbative. Je pense même que si j'ai réussi à aller au bout de cette lecture, c'est en grande partie grâce aux bons souvenirs que je garde de la représentation, qui m'a davantage plu que la lecture. le jeux des acteurs était en effet très vivant, et m'a permis de m'imprégner de l'humour de ce petit texte qui n'est pas toujours facile à déceler. A travers les postures, les mimiques, les jeux de voix, la Compagnie Solentiname donne véritablement corps à La cantatrice chauve. le tout dans une ambiance Rock&Roll déjantée qui m'a conquise par son non-conformisme et son décalage, à l'image de ce qu'est cette "anti-pièce".
Le théâtre de Ionesco est donc à mon sens un théâtre qui doit se voir et non se lire. J'ai apprécié la représentation, qui m'a permis de redécouvrir ce texte étrange, qui continue cependant à me laisser de marbre lors d'une lecture.
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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Cela aurait-il du sens de dire que je n'ai rien compris à cette pièce, puisque le théâtre de l'absurde n'a justement pas vocation à présenter au lecteur une narration et un jeu conformes aux codes du théâtre ?

Lire la Cantatrice Chauve est une drôle d'expérience, on s'acharne à deviner ou comprendre les sous-entendus sans y parvenir...Ne reste plus qu'une solution : aller voir la pièce, pour rire du duel où les personnages se jettent à la tête des suites de mots inintelligibles qui doivent être bien compliqués à retenir pour les acteurs !
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La cantatrice chauve, cette pièce complètement absurde où l'on joue énormément avec les effets de répétitions (dans certains cas cela peut-être drôle). Il faut quand même s'imaginer la pièce en train d'être jouée, ce qui sera drôle sera alors plus le jeu des acteurs, leurs mimiques que le texte en lui même, qui dit simplement peut sembler rébarbatif. Mais en me concentrant vraiment sur toutes ces répétitions, les sujets abordés j'ai constaté qu'on voulait un peu "se moquer", dénoncer les attitudes de certains bourgeois de l'époque, en les mettant face à des absurdités tellement évidentes qu'ils ne s'en rendent quasiment pas compte (le couple qu'il découvre qu'il est un couple...), les coups de pendules sonnant inopinément sans régularité ni logique...
Le fait qu'on insiste tant sur la nationalité anglaise des deux personnages du début tend peut-être à dénoncer aussi quelque chose de la société de l'époque. On se rend compte que le contenu de leur conversation n'est pas vraiment intéressant, et que tout est dans le paraître. On se moque aussi de certains clichés ou de certaines certitudes (les phrases toutes faites, les citations connues) en les confrontant les unes aux autres. La fin de la pièce nous prouve bien que personne en fait ne s'écoute et on termine ainsi dans un dialogue de sourd...Puis la pièce reprend depuis le début: on dénonce alors peut-être l'éternel recommencement de ce genre de situation, le fait que les personnages n'évoluent pas: qui sait depuis combien de temps ils ont mangé des pommes de terres et invités leurs amis à dîner...

J'ai bien aimé la leçon, avec le maître très particulier. Les répétitions arrivent ici un peu plus tard: au début le maître semble s'extasier sur des capacités simplistes de son élève à additionner, et de fil en aiguille, en allant plus en profondeur des choses, il perd vraiment patience, jusqu'à péter un câble pour apparemment pas grand chose...Là encore, la scène, loin d'avoir choqué la bonne, se reproduit pour la quarantième fois...une autre dénonciation aussi de l'injustice? Un coupable qui n'est jamais inquiété alors même que ses victimes sont jeunes, innocentes et nombreuses...

Je ne lirais pas des pièces de théâtres absurdes tous les jours, mais elles ont un petit côté fascinant, intéressant et peuvent être drôles (après, chacun son humour ;) )
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Grand exercice" de lecture "à l'envers" des mots, du sens et de la compréhension un peu plus facile, je dirais, enfin petit challenge de lecture pour moi qui n'adhère pas spécialement au théâtre mais avec lequel j'ai passé un moment drôle et difficile à la fois
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Absurde, c'est le mot, en effet. Se triturer la caboche pour comprendre, inutile pour ma part. Parfois drôle, ok pour la cantatrice, j'avoue parfois j'ai souri, sur La Leçon, pas du tout. L'avantage c'est que ça se lit à la vitesse de la lumière. Peut-être un effet de mode à l'heure de sa sortie ? Allez savoir. Aussi doit-on noter que comme toutes les pièces de théâtre cela doit être plus intéressant à voir qu'à lire, quoique.
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Je n'ai rien contre l'absurde, mais il est ici ininterrompu et au bout d'un moment même si on sait que ce qui est écrit avant n'a pas de lien avec ce qui vient après, on n'a pas envie de lire la suite et on a juste envie de poser le livre.
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Plusieurs scenettes dont le but ultime est le non sens et l absurde
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