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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quand on évoque devant moi le titre « J'ai épousé une ombre », j'ai instantanément dans mes yeux le film du même nom et incarné par Nathalie Baye dans le rôle principal.
Pendant très longtemps, je ne savais pas que ce film s'était inspiré du roman du même nom de William Irish, auteur qui a été à l'origine de plusieurs films français comme la célébrissime « La mariée était en noir » de François Truffaut et « La sirène du Mississippi ». Et je ne peux m'empêcher de citer une autre oeuvre, « Fenêtre sur cour », qui quant à elle, a été adaptée par Alfred Hitchcock.
C'est en lisant le livre que j'ai réalisé que finalement, je me rappelais relativement bien du film (que je n'ai pourtant vu qu'une fois et il y a fort longtemps) qui lui est relativement fidèle même s'il ne se déroule pas à la même époque.
La fin, par contre, pour mon plus grand plaisir, est bien plus sombre et correspond plus à mes attendus en termes de romans noirs.
J'ai bien aimé la plume de l'auteur, qui distille avec beaucoup de talent une ambiance qui devient de plus en plus oppressante.
Cette histoire d'usurpation d'identité qui de prime abord s'oriente vers un conte de fées pour virer insidieusement au cauchemar est vraiment bien écrite.
C'était la première fois que je lisais un roman de William Irish et je pense que tôt ou tard je me lancerais dans une autre lecture, vraisemblablement « La mariée était en noir «.


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Un polar qui sent bon les années 40! Je ne sais pas si le film existe, mais je l'ai vu. L'ambiance animée du train à vapeur avant le silence assourdissant, les talons qui descendent et montent sans cesse l'escalier d'une grande maison aux canapés en velours, les mêmes talons résonnant sur le trottoir d'une ville plongée dans la nuit, les portières qui claquent, l'angoisse... et cette jeune femme, élégante, jupe plissée, yeux doux, inquiète, face à cet homme grand, en costume clair, beau, fort, rassurant... les voix cristallines, la musique sourde qui rôde aux instants de solitude.
Je savais que j'aimerais ma première lecture de William Irish - lui qui a écrit La mariée était en noir et la Sirène du Mississippi - et je n'ai pas été déçue, ou à peine, peut-être, vers la fin... enfin je ne sais pas, elle est peut-être pas si mal, cette fin, finalement.
Hâte de découvrir les autres best-sellers de cet auteur!
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Un roman noir d'une perfection classique.
Helen, jeune fille enceinte, abandonnée et sans famille, qui semble mal partie dans la vie, prend le train pour San Francisco avec cinq dollars et dix sept cents, toute sa fortune...Elle rencontre dans les wagon bondés un couple rayonnant d'amour et de bonheur, Hugh et Patricia Hazzard. Pat, super sympa, prend Helen sous son aile dans le train. Alors qu'elles sont dans le cabinet de toilette, le train soudain ...Et badaboum toutes les cartes de la vie d'Helen sont rebattues...
C'est rafraichissant, même si Irish ne devait pas l'envisager ainsi, de lire un roman policier sans massacres à la tronçonneuse, énucléations, éviscerations, tortures médiévales...A se demander pourquoi les héros se prennent la tête pour si peu de chose, un petit meurtre, même pas pervers !!! Pas de quoi fouetter un chat, les enfants !
Il n'y a que peu de mystère, en réalité, tout est dans la tension, le suspense, l'ambiance, l'écriture.
Enfin si, il y a un gros mystère, tellement gros que...bref, c'est pour ça que, bien que j'ai fort apprécié l'opus, je n'ai mis que quatre étoiles.
Un bon moment, en tout cas.
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Une usurpation d'identité inopinée lors d'un accident permet à une femme qui jusque là n'a pas eu de chance de
changer de trajectoire.
Malheureusement, on n'échappe pas à son passé et quand il vous rattrape c'est le plus souvent pour le pire.
une lecture rapide car on veut connaître le destin d'Helen même si parfois on peut regretter certaines incohérences dans ce récit.

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Toujours déniché chez mon fabuleux bouquiniste bruxellois, d'où la converture un peu ringarde. Car Irish c'est un peu vieillot, certes, mais pas vieilli : du bon vieux vintage, un vrai bon vieux polar comme on les aime.

Années 1940. La jeune Helen est sacrément paumée, enceinte jusqu'au cou, et sans le sou. Dans le train, elle sympathise avec une autre jeune femme enceinte qui est un peu son antithèse : elle vient d'épouser un riche jeune homme, et s'apprête avec lui à rejoindre sa belle-famille à qui elle n'a pas encore été présentée. Soudain, le train déraille, tuant plusieurs passagers et plongeant Helen dans le coma. A son réveil, elle se rend compte avec effroi qu'on la prend pour l'autre jeune femme. Desespérée, elle décide, pour l'avenir de son enfant, d'endosser le rôle, mais en courant sans cesse le risque d'être subitement démasquée. D'autant qu'il apparaît rapidement qu'elle n'est pas la seule à connaître le secret de son identité ...

Délicieusement angoissant, avec un petit air de Boileau-Narcejac ou de James Hadley Chase, et un sérieux esprit Série Noire. En bref, un petite gourmandise, par un maître du genre. Tellement emballée que je me suis dégoté, dans la foulée, un bon gros recueil de romans d'Irish, au rang desquels figurent d'autres classiques, ayant aussi inspiré le cinéma (forcément), comme La mariée était en noir, Fenêtre sur cour ou La Sirène du Mississippi. Il n'y a pas à dire, le classique, parfois, c'est vraiment pas mal.
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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J'ai été un peu déroutée par ce roman ne m'attendant pas à ce que j'y ai trouvé... le début est très intrigant avec ce prologue et le doute qui s'installe. Et puis la rencontre entre Helen et le jeune couple et l'accident de train.
Une jeune femme enceinte, paumée, rencontre dans le train une autre jeune femme enceinte qui noue le contact. Ensemble au moment de l'accident, Helen portait l'alliance de Patricia qui avait peur de la perdre au lavabo... et en se réveillant, après avoir accouché dans l'accident, à l'hôpital, Helen s'aperçoit de la méprise : tout le monde pense qu'elle s'appelle Patricia Hazzard et vient de perdre son mari dans un accident de train.
On a envie de savoir comment elle va s'en sortir et surtout de quel doute il est question dans le prologue. J'ai aimé la bonté des parents Hazzard et suivre le cours des pensées et des émotions de l'héroïne.
Un beau récit sur l'usurpation d'identité à des fins pas si malhonnêtes que ça.
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Roman noir de 1948, digne d'un film d'Hitchcock, qui raconte pourquoi Patricia ne pourra pas rester avec Bill, l'homme qu'elle aime, alors qu'on voudrait y croire.

C'est bien écrit, le suspense est insoutenable (pour moi) et l'atmosphère vous prend à la gorge. le style, le vocabulaire et les descriptions sont soignés.
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Très beau roman, très noir, sur le hasard, les malentendus, les choix que l'on doit faire et les conséquences que l'on doit supporter.
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Un cent à tête d'Indien.
Un cent à l'effigie de Lincoln.
Une pièce de cinq cents frappée d'un buffle.
Une de dix cents à l'effigie de Lincoln.
Dix-sept cents.

C'est donc avec dix-sept cents en poche et un aller simple New-York/San Francisco qu' Helen Georgesson voyage en train... Il n'y a que deux décennies qu'elle est sur terre et elle en a vu des vertes et des pas mûres... Abandonnée par un sale type, elle voyage seule avec sa pauvre valise. Seule ? Non, à vrai dire, pas tout à fait, car elle abrite un petit habitant derrière son nombril.... 8 mois...

Peut-on dire que le hasard fait bien les choses ? Patricia Hazzard, voyage avec son mari, Hugues, dans le même train. Tous les sépare et pourtant Patricia prend sous son aile, ce pauvre "oiseau" tombé du nid, qui est Helen...
Patricia est une femme libre, sans chichis, sans contrainte, enceinte de 7 mois, mais vivante comme jamais. Elle fait l'admiration de Helen...

Helen semble, pendant quelques temps, être comprise, être entendue, être aimée.

Mais si le hasard permet de belles rencontres, le destin quant à lui peut se révéler cruel....

Par quel hasard Helen verra sa vie basculer, son identité changée à jamais.... Et quel Hazzard la vie va lui réserver ?

Irish a construit un roman méthodique... le temps prends son temps...Nous sommes dans le Missouri à quelques pas de la frontière du Nebraska... le temps s'écoule lentement...Mais l'histoire reste sur les rails et Irish sait très bien où se trouve le terminus... On ne s'arrête pas à toutes les gares, et plus l'histoire avance, plus la machine s'emballe...

La fin est digne d'une première classe ; et on comprend que si le hasard peut bien faire les choses, le hasard apporte rarement le bonheur, ou du moins de façon permanente...

Les ombres subsistent toujours... Quelque soit notre destin. Avec ou sans Hazzard.
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Si vous aimez les romans noirs à l'intrigue bien ficelée et au suspense insoutenable, ce roman du grand William Irish est pour vous. Une situation angoissante à souhait, une usurpation d'identité, on s'identifie facilement à ces personnages pris dans un mécanisme tragique. Un grand classique.
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