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Marc A. Michaud (Éditeur scientifique)Gérard de Chergé (Traducteur)François Truffaut (Préfacier, etc.)Paul R. Michaud (Auteur de la postface, du colophon, etc.)
EAN : 9782714412973
Belfond (08/07/2006)
3.8/5   10 notes
Résumé :
Comme le souligne François Truffaut dans la préface de cet ouvrage, "Irish est moins un romancier de la Série noire qu'un écrivain de la Série blême, c'est-à-dire un artiste de la peur. On rencontre peu de gangsters dans ses livres, ou alors ils occupent l'arrière-plan de l'intrigue, généralement centrée sur un homme ou une femme ordinaire à qui il arrive quelque chose d'extraordinaire. L'amour tient une grande place dans les histoires d'Irish, un amour total et exc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Des nouvelles avec comme point commun des êtres remplis de doutes au coeur d'intrigues très variées : que ce soit une secte adepte de l'immortalité, un crime maquillé en éclat de rire mortel ( gros suspense quand le policier descend dans le puits), un enlèvement d'enfant ( très touchant par la simplicité du héros et sa pureté assez rare dans cet univers), un voisin névrosé , un criminel désinvolte, un saxophoniste calculateur. Chaque fois une part sombre anime ces récits mais les personnages ne sont pas esquissés même dans ces histoires courtes, on devine leur profondeur ou leur bon sens. Ils sont là devant nous, leurs faits, leurs gestes, leurs pensées évoqués de façon quasi chirurgicale. Je pense par exemple au héros de "Un cadavre sur le palier" dont les variations psychologiques sont détaillées.
Le suspense est très présent aussi comme dans "Des tombes pour les vivants", où Irish reprend le vieux thème de l'enterré vivant comme dans "La mort d'Olivier Bécaille" d'Emile Zola, une urgence nous tient en haleine. J'ai bien aimé aussi la dernière, celle du musicien, car tout s'éclaire par une note à la fin avec une évidence éclatante.
A lire donc, Irish a tant inspiré le cinéma mais il se suffit à lui seul et ces lectures font naître des univers.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Ce n’était pas la peur de la mort, comprenez-moi bien ; c’était la peur de ne pas être mort et d’être enterré pour mort. En d’autres termes, je craignais que ce qui lui était arrivé m’arrivât à moi aussi un jour. C’était plus fort qu’une
simple crainte, cela devint une obsession, une phobie. Je ne cessais de vivre dans mes rêves cette atroce expérience, et je m’éveillais, inondé de sueur, frissonnant và cette pensée. Enterré vivant ! Par comparaison, la mort la plus horrible
qui se puisse concevoir devenait douce et préférable.
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Je passai par un court stade préliminaire – plus ou moins prévisible – de terreurs enfantines, de cauchemars, de peur du noir, mais cela ne dura pas. Pendant un an ou deux, je
crus avoir surmonté cet horrible choc : il s’atténua un peu, je cessai d’y vpenser nuit et jour. Mais le subconscient ne pouvait oublier une telle chose. Seul
un second choc du même genre, d’une égale intensité, parviendrait à cicatriser la blessure. Ce qu’on appelle combattre le feu par le feu.
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Ils ne répondirent pas, pour la bonne raison qu’ils ne
comprenaient pas. Ils n’étaient pas censés comprendre les élucubrations d’un fou. Ils ne lui posèrent non plus aucune question. Ils semblaient considérer que dans ce cas précis ce n’était pas leur boulot. Ils étaient venus pour l’appréhender, ils l’avaient appréhendé et maintenant ils l’emmenaient – c’était tout ce qu’on leur avait demandé de faire.
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Je l’aimais d’amour à. présent et, comme un imbécile, je craignais, si je lui en parlais, qu’elle me
laissât tomber comme un cas désespéré. J’aurais dû mieux la connaître… Jamais. plus, je n’abordai le sujet de mon père ou de mes craintes ; je lui laissai croire qu’elle avait vaincu tout cela. Et ce fut ma perte.
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Je me sentais étrangement attiré par elle. La jeunesse appelle la jeunesse, même si le lieu de la première rencontre est un cimetière ; et à part cette phobie
que j’avais, je n’étais pas différent des autres garçons de mon âge.
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Fenêtre sur cour - Trailer (1954)
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