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France de Bardy (Autre)
EAN : 9782266002783
188 pages
Pocket (30/11/-1)
3.53/5   15 notes
Résumé :


Horreur ! Le cran de sûreté était encore mis, sans doute ! Elle le poussa trois ou quatre fois de l'ongle de son pouce. Il n'était pas mis, il était en position de tir. Elle se rappela l'avoir enlevé dans l'escalier.
Il y avait six balles dans le chargeur, lui avait dit Prescott. Six coups, en cas de besoin. La détente fut pressée cinq fois, et cinq fois fit entendre un bruit de métal frappant du métal et rien d'autre. L'arme était vide.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Prescott, flic de New-york en congé d'après-balle dans la peau, va goûter la tranquillité du bord de mer dans l' île de Joseph's Vineyard...
Comme le héro de "Un homme est passé" de Michael Niall, il arrive par le train.
Prescott, qui pressent un morne ennui, va devoir affronter un assassin particulièrement cruel, retors et diabolique. Il assiste, en cela, le shériff Benson.
Sur l'air de Yankee Doodle, petit air sifflé de terreur, les meurtres surviennent.
Si la trame de Concerto pour l'étrangleur est assez classique, William Irish déploie une atmosphère d'angoisse et de peur extrêmement prégnante.
S'y rajoute, aussi, un thème récurrent du coupable tout trouvé dans une collectivité envahie par la peur et la colère.
William irish, en grand maître, creuse dans le terreau américain en explorant avec Prescott une série de meurtres au mobile opaque.
Un livre impressionnant et captivant, donc, dans la lignée de J'ai épousé une ombre, la mariée était en noir et autres chef d'oeuvre d' Irish.
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William Irish fait partie de cette génération d'auteurs (avec Goodis, Hammett, Thompson...) qui dépouillent gaillardement leur récit des fioritures inutiles (doux pléonasme). On est à l'os, selon l'expression consacrée. Pas de bla-bla, on avance dans le récit, au point parfois d'être un peu trop abrupt ou elliptique. On est très très loin des polars scandinaves, par exempe, de 600, 700 pages, voire davantage, hyper dilués.

Prescott s'est pris une balle. Il a droit à quelques semaines de repos. Il arrive à Joseph's Vineyard, une île au large du Massachusetts. Il espère y passer une paisible période de convalescence. Mais rapidement, un pensionnaire du B&B où il a élu domicile est retrouvé pendu dans le grenier. Meurtre.

Juste avant il a croisé un attardé sifflant Yankee Doodle. Et lorsque les meurtres vont s'accumuler, cette rengaine sera entendue. le coupable est tout désigné. Pourtant Prescott va prendre l'enquête à sa charge, faisant fi des maigres forces de police de l'île, et fera même tout pour disculper l'innocent du village que tout et tout le monde accusent. Y compris au péril de sa vie lors d'une séance de lynchage en bande. Au passage, il en profitera pour compter fleurette (à sa manière de grand timide) à la seule beauté de l'île, qui l'aidera dans son enquête.

L'écriture est nerveuse. On ne s'embarrasse pas de détails. On va à l'essentiel. C'est parfois un peu trop bref. Mais les dialogues sont percutants et les scènes d'action particulièrement vives et réussies.
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Oui, certes, il est bien faible, ce roman policier : intrigue inexistante, rebondissements prévisibles, personnages caricaturaux, romance sentimentale digne de la collection Harlequin... Mais il y a le style d'Irish, unique, fragile, ténu, mélancolique comme la musique douce-amère des vagues sur la Côte Est. Et l'on pardonne tout.
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Roman pas inintéressant mais qui (selon moi) a beaucoup vieilli (ou alors c'est moi qui ai vieilli)
En effet la trame est intéressante : sur une petite île, surviennent plusieurs morts : que l'on veut faire passer pour accidentelles ….
Heureusement un flic New-yorkais en convalescence mène l'enquête.

En fait ce qui l'a un peu dérangée est que tout est prévisible et que les ficelles sont très grosses (faire accuser l'idiot du village, le début d'idylle entre le policier et une des habitantes du village…)
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Je n'ai pas été aussi convaincu que pour les autres romans de William Irish. le thème ici est l'argent. Un héritage partagé par de plusieurs habitants d'une île est source de désordre et a des conséquences fâcheuses. Mais, un flic de New-York est le grain de sable dans l'engrenage. Pour tout repos après avoir été blessé par balle par un truand, une série de meurtres et un coupable idéal, l'idiot du village. Il a malgré tout le temps, entre deux cadavres, de conter fleurette à une jolie jeune femme peintre amateur qu'il doit en fin de compte protéger du vilain. Il y a un peu plus d'humour que dans ses autres romans. « Si vous attendez d'avoir sous la main des témoins oculaires, votre assassin mourra de vieillesse ».
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Courant dans la nuit, il avait l'air d'une chemise blanche agitée par le vent sur une corde à linge, et la manche encore vide de son veston essayait de suivre le mouvement.
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La mort avait donné à Lon Bradsley une dignité dont la vie l'avait privé - la mort, cette niveleuse. Qui saura après nous si nous étions intelligents ou faibles d'esprit ?
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Tout était obscur ou blafard. Noirs le ciel, l'océan ; bleu sombre la perspective de la grève ; bleu pâle le sable autour de l'automobile ; grisâtres les mains de Cassie, jointes devant sa bouche en une supplication muette. Au ciel, une ou deux étoiles pour montrer qu'il existait de la lumière dans le monde, mais leur clarté était trop faible.
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Elle tomba à genoux devant la table et cacha son visage dans ses mains :

- Rendez-moi mes années ! Où sont-elles allées ? Rendez-moi ma vie ! Où a-t-elle disparu ? Vous êtes de la police. Vous êtes le shérif. Trouvez qui a volé ma jeunesse, mon espérance ! Obligez-le à me les rendre !
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La foule est bizarre. Elle est étonnamment prompte à tirer une conclusion trop hâtive, mais elle est remarquablement lente à revenir sur son erreur.
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