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Citations sur Avenue des mystères (79)

Pour sa part, il trouvait cela plutôt touchant, des femmes qui voulaient rencontrer des hommes pour parler des livres qu’elles avaient lus. C’était la première fois qu’il entendait parler d’un pareil phénomène. Une plateforme de rencontres, en somme ?
Apparier les gens sur la base des romans qu’ils ont aimés ! Mais ces pauvrettes, est-ce qu’elles en trouvaient, des hommes qui lisaient ? Il en doutait fort.
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il était convaincu de faire la différence entre les vrais mystères de la religion et les préceptes religieux élaborés par les hommes.
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Il parlait des maladies sexuellement transmissibles. En multipliant les partenaires, Flor aurait pu en attraper de toutes sortes à leur contact. Le Dr Vargas se fichait pas mal qu’Edward Bonshaw ait dû renoncer à sa vocation ecclésiastique et ait rompu ses vœux de chasteté. « La seule chose qui m’importe, c’est que votre bite reste en place et qu’elle ne prenne pas une couleur vert pomme, ou je ne sais quoi. » Cette réflexion avait offensé Flor, qui avait refusé de se rendre au dîner à la casa Vargas.
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"I was your age", Juan Diego said to Hugh O'Donnell's son. "Maybe your dad and I were between your ages", he said to the daughter. "He wasn't very nice to me either," Juan Diego added to the girl, who seemed to be increasingly self-conscious-not necessarily about her much-maligned sweater.
"Hey, look here-"Hugh O'Donnel started to say, but Juan Diego just pointed to Hugh, not bothering to look at him.
"I'm not talking to you-I've heard what you have to say," Juan Diego told him, looking only at the children. "I was adopted by two gay men," Juan Diego continued- after all, he did know how to tell a story. "They were partners-they couldn't be married, not here or in Mexico, where I came from. But they loved each other, and they loved me-they were my guardians, my adoptive parents. And I loved them, of course-the way kids are supposed to love their parents. You know how that is, don't you?"[...]"Anyway", Juan Diego went on, "your dad was a bully. He said my mom shaved-he meant her face. He thought she did a poor job shaving her upper lip, but she didn't shave. She was a man, of course-she dressed as a woman, and she took hormones. The hormones helped her to look a little more like a woman. Her breasts were kind of small, but she had breasts, and her beard had stopped growing, though she still had the faintest, softest-looking trace of a mustache on her upper lip. I told your dad it was the best the hormones could do-I said it was all the estrogens could accomplish-but your dad just keep being a bully."
Hugh O'Donnell had stood up from the table, but he didn't speak-he just stood there.
"You know what your dad said to me?" Juan Diego asked the O'Donnell kids. "He said: 'Your so-called mom and dad are guys-they both have dicks.' That's what he said: I guess he's just a 'That's what I know' kind of guy. Isn't that right , Hugh?" Juan Diego asked. It was the first time Juan Diego had looked at him. "Isn't that what you said to me?"
Hugh O'Donnell went on standing there, not speaking. Juan Diego turned his attention back to the kids.
"They died of AIDS, ten years ago-they died here, in Iowa city," Juan Diego told the children."The one who wanted to be a woman-I had to shave her when she was dying, because she couldn't take the estrogens and her beard grew back, and I could tell she was sad about how she looked like a man. She died first. My 'so-called dad' died a few days later."
Juan Diego paused. He knew, without looking at her, that Mrs. O'Donnell was crying; the daughter was crying, too. Juan Diego had always known that women were the real readers-women are the ones with the capacity to be affected by a story.
Looking at the implacable, red-faced father and his frozen, pink-faced son, Juan Diego would pause to wonder what did affect most men. What the fuck would ever affect most men? Juan Diego wondered.
"And that's what I know", Juan Diego told the O'Donnell kids.
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Le jour où les femmes cesseront de lire, alors, oui, ce sera la mort du roman !
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Le Viagra lui permettait l’érection, il lui permettait l’orgasme, alors avoir le nez un peu bouché, il s’en fichait pas mal.
Autre effet secondaire des bêtabloquants, l’insomnie. Mais il n’y avait là rien de neuf ou de dérangeant pour lui. Être couché dans le noir en compagnie de ses démons, c’était presque rassurant. La plupart d’entre eux lui faisaient escorte depuis l’enfance. Il les connaissait si bien qu’ils lui étaient aussi familiers que des amis.
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Tu sais, les grandes décisions, il faut peut-être les prendre sans filet. Dans la vie, il arrive toujours un moment où il faut lâcher prise.
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Les femmes savent quand les hommes ne les désirent plus : qu’elles soient fantômes ou sorcières, déesses ou démones, anges de la mort, Vierges ou femmes ordinaires, elles pressentent toujours qu’on ne veut plus d’elles.
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il ne suffit pas de raconter l'histoire des gens qu'on a connus, ou la sienne propre, pour qu'un texte mérite le nom de roman.
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Qui aurait pu savoir que ses gesticulations pertuberaient les chiens renifleurs? Ils se jetèrent sur Bienvenido, qui leva les mains en l'air comme si les vigiles étaient en train de le braquer.Et lorsque le portier vint lui ouvrir , Juan Diego, si profondément assoupi qu'on l'aurait cru mort, glissa peu à peu vers le sol. Ce mort qui dégringolait mit un comble à l'excitation des chiens; ils bondirent sur la banquette arrière, leur laisse et leur harnais échappant aux mains des vigiles.
La ceinture de sécurité empêcha Juan Diego de tomber complètement de la voiture; il fut réveillé en sursaut, sa tête cognant contre la portière.
Il avait sur le genoux un chien qui lui léchait le visage; en réalité un croisé labrador, avec des oreilles molles et douces , des yeux affectueux, écartés de la truffe.
--Béatrice! s' exclama Juan Diego.
On devine de quoi il était en train de rêver. Mais à l'entendre prononcer ce nom-feminin -le chien qui était un mâle et se nommait James, fut tout déconcerté. Quant au portier qui entendit le prétendu mort crier《 Béatrice! 》 il se mit à hurler.
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