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EAN : 9782878580198
221 pages
Viviane Hamy (01/01/1992)
3/5   2 notes
Résumé :
En 1832, la grande Prairie du Far West, hormis le Texas et la Californie, constitue encore, malgré le massacre qui a déjà commencé, le territoire des Indiens. Régulièrement, le gouvernement américain envoie des Rangers "inspecter" ces contrées d'aventures. Dans les prairies du Far West est le récit d'une de ces expéditions à laquelle Irving a participé. L'enchantement que procure la Prairie, il l'a éprouvé: chasser le daim, l'élan, le bison, capturer des chevaux sau... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce livre est un récit de voyage à la Frontière, en 1832 le Far West commence de l'autre côté du Mississippi. Irving accompagne un commissaire chargé de surveiller les Indiens émigrés de l'Est. Il part de Fort Gibson, sur la Grande rivière au confluent avec l'Arkansas et, pendant un mois, va remonter le long de l'Arkansas, de la Red River et de la Canadian River ; en fait, il fait un séjour dans ce qui est actuellement l'Oklahoma.

Ce livre est très éloigné de Fenimore Cooper, il y a assez peu d'Indiens dans ce livre. Il en rencontre aux alentours du fort, territoire des Osages, qu'il trouve beaux comme des statues de bronze, torse nu, juste vêtus de mocassins et d'une couverture (blanket), les cheveux courts sauf une crête sur le sommet du crâne « à la façon d'un cimier », ce que nous appelons un iroquois. Les Osages forment un peuple de chasseurs assez pauvres et ne sont pas hostiles. Il y a aussi des Creeks, beaucoup plus raffinés, avec des tenues très colorées, veste à franges, pantalons de daim, guêtre… En revanche, ces Indiens redoutent les Pawnies, guerriers et pillards de chevaux, l'expédition sera toujours dans la crainte d'une attaque de Pawnies mais n'en verra jamais.

Le commissaire est accompagné d'une quinzaine de Rangers, milice de volontaires avec la longue carabine (riffle), d'Irving et d'un comte européen ; la bande est guidée par des métis franco-indiens qui sont considérés comme des Indiens. L'expédition traverse des paysages très boisés le long des rivières (c'est surprenant, ce n'est pas l'idée que je me faisait de cette région) et les prairies sont remplies d'herbe à bison, épais fourrage que les Indiens font brûler à l'automne. La principale occupation est la chasse ; je dirais plutôt que c'est une véritable boucherie à laquelle ils se sont consacrés : daims, dindons et bisons sont abattus sans cesse, largement au-delà de leurs besoins et Irving a quand même un semblant de remord le jour où il doit achever lui-même un bison qu'il a blessé.
La bande déambule dans un périple qui semble sans but, les métis profitent des occasions pour capturer au lasso des chevaux sauvages.

Au final, le commissaire rencontre un petit groupe d'Osages à qui il explique que les Américains vont imposer bientôt la paix aux peuples Indiens et ceux-ci s'empressent d'aller se battre avec les Pawnies avant que cela ne soit plus possible ; cette anecdote peut faire sourire, je me demande si Irving ne l'a pas rapportée avec l'arrière pensée de justifier la présence des Blancs. Et pourtant, le portrait des colons brutaux et impitoyables est peu flatteur et ne justifie pas l'invasion qui se prépare.

Cette grande escapade aventureuse dans les bois et la nature pendant l'été indien est quand même éprouvante, elle permet d'imaginer ce qu'a pu être la vie des trappeurs et des premiers colons. La traduction est joliment désuète, ce qui rajoute au coté nostalgique.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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Vidéo de Washington Irving
Un essai d'Edhem ELDEM, professeur au Collège de France, à retrouver en librairie et sur : https://www.lesbelleslettres.com/livre/4460-l-alhambra
L'Alhambra, ensemble palatial fondé aux XIIIe et XIVe siècles par les souverains arabes de Grenade, est resté dans l'ombre pendant plusieurs siècles après la fin de la Reconquista. Les Espagnols furent les premiers à « redécouvrir » l'Alhambra au XVIIIe siècle, alors que ses visiteurs étrangers en firent l'une des premières destinations touristiques du XIXe siècle. Beaucoup ont laissé de précieuses traces de leur passage : des écrits, des photographies et, surtout, des commentaires dans le livre des visiteurs de l'Alhambra, tenu depuis 1829. L'historien Edhem Eldem a analysé ce document fascinant pour proposer une vision tout à fait nouvelle de l'Alhambra et de ce qu'il représentait. De Chateaubriand à Owen Jones et de Washington Irving à Jean-Léon Gérôme, les Occidentaux ont bâti une image de l'Andalousie toute empreinte de romantisme et d'orientalisme. Mais l'engouement occidental ne doit pas faire oublier les visiteurs « orientaux » du monument : des Maghrébins, nombreux mais peu loquaces ; des diplomates et voyageurs ottomans, parfois plus orientalistes que les Européens ; des Arabes du Machrek, de plus en plus influencés par le nationalisme arabe prôné par la Nahda, la « renaissance arabe ». Autant de regards croisés que le registre des visiteurs, la presse de l'époque, les mémoires et les récits de voyage ont permis à l'auteur de reconstituer pour en tirer une histoire culturelle des rapports entre Orient et Occident, Nord et Sud, islam et chrétienté, centre et périphérie.
Ouvrage publié avec le soutien de l'Académie du Royaume du Maroc.
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