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3,8

sur 971 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
John IRVING fait partie de ces auteurs que je suis avec assiduité. Quand il sort un livre, je l'achète sans réfléchir, incapable d'attendre le sortie en poche. Il ne m'a jamais déçue même si j'ai un peu moins aimé Je te retrouverai. C'est donc avec délectation que j'ai ouvert son dernier-né: Dernière nuit à Twisted river.
Après un début un peu laborieux, le temps de me mettre dans l'ambiance d'un camp de bûcherons du nord du New Hampshire, je suis partie avec Dominic Baciagalupo et son fils Danny pour une épopée incroyable qui m'a fait voyager de Twisted river à Boston, en passant par l'Iowa, pour finir au Canada.
C'est un roman-fleuve, une histoire d'hommes, des pères, des fils, des amis à la vie à la mort, des constables rancuniers. C'est aussi une histoire de femmes particulières, celle qui meurt sous la glace ou à coup de poêle, celle qui tombe du ciel en tenue d'Eve, celle qui milite contre la guerre au Vietnam en offrant son corps. C'est aussi une histoire de l'Amérique, des années 50 au World Trade Center, de la guerre du Vietnam à celle d'Irak.
Fidèle à ses thèmes de prédilection (la paternité, la perte d'un être cher, le travail d'écrivain et plus anecdotiquement les ours et la lutte), John IRVING nous embarque dans un roman envoûtant, touchant, drôle et terriblement humain.
Un pavé qu'on ne lâche plus une fois commencé et qu'on referme avec regret.
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Dernière nuit à Twisted River commence en 1954, dans un camp de bûcherons, au nord du New Hampshire, dans le bien réel comté de Coos, pas loin de la frontière canadienne. le roman s'ouvre sur un drame : Angel Pope, draveur inexpérimenté, a perdu l'équilibre, est tombé à l'eau et a immédiatement été enseveli sous les grumes qu'il s'efforçait de diriger. Ketchum, un des anciens, a bien essayé de le rattraper, mais en vain. Dominic Baciagalupo, le cuisinier du camp, et Danny, son fils de douze ans, ont assisté à la scène. Ce terrible événement ravive le chagrin du Cuistot : Rose, sa femme, la mère de Danny, s'est noyée à peu près au même endroit. Danny, pas plus que le lecteur, ne connaîtront les détails de ce drame avant longtemps...
***
Les lecteurs qui aiment John Irving vont retrouver leurs marques dans ce roman touffu et impossible à résumer sans en dire trop, je crois. On y découvrira pas mal des thèmes récurrents chez cet auteur, développés ou effleurés, ainsi que certaines anecdotes arrangées de manière différente. On trouvera un ours (voire des ours, si on compte Ketchum comme tel !), une fausse-couche et un avortement, la mort d'un enfant, l'absence d'un parent, l'évolution des relations familiales, le sport (la course et le ski de fond pour Danny, la lutte et l'aviron pour Joe), des adultères, le New Hampshire et la Nouvelle-Angleterre, des marginaux et… une fellation dans une voiture. On suivra trois générations de Baciagalupo avec ou sans pseudonyme : Dominic, Danny et Joe. de 1954 à 2005, on s'installera au New Hampshire, à Boston, au Vermont, à Toronto (en Ontario), et de nouveau au New Hampshire puis en Ontario. Avec le Cuistot, on cuisinera italien, français, chinois, mais on gardera une prédilection pour les desserts américains. On rencontrera Ketchum, un géant mal embouché, une force de la nature, un indéfectible ami rongé par la culpabilité. On constatera que Danny est attiré par les femmes plus grandes et (nettement) plus grosses que lui. On admettra les événements les plus improbables (confondre un ours et une Indienne, voir une grande femme nue tomber du ciel, etc.) grâce au talent de l'auteur.
***
Ce roman est prétexte à une profonde réflexion sur l'écriture grâce à une belle mise en abyme et beaucoup d'éléments autobiographiques : Danny est un écrivain qui a connu le succès à son quatrième roman, qui partage sa vie entre Etats-Unis et Canada, etc. Cet écrivain est précisément en train d'écrire le roman que vous êtes en train de lire. Vous assisterez, en somme, à la genèse du premier chapitre, et c'est passionnant. J'ai beaucoup aimé ce roman de 2011 qui m'avait échappé, je me demande bien pourquoi… Je retrouve toujours John Irving avec grand plaisir : je sais que m'attendent une histoire bien ficelée, des personnages hauts en couleurs, une fine analyse psychologique, de beaux moments d'émotion et plusieurs éclats de rire ! Je me réjouis donc à l'avance de la parution de Darkness As a Bride prévue en 2022, mais le roman n'est pas encore terminé nous dit Irving dans son blog : https://john-irving.com/a-third-act/. Il est en train de travailler la troisième partie…
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Dès les toutes premières pages, j'ai ressenti ce sentiment de plénitude, de satisfaction et d'excitation si rare finalement, qui me fait dire que je tiens là quelque chose qui va me bouleverser. Il y a de ces auteurs - comme Irving ou Paul Auster - dont on a l'impression qu'il n'y a pas de style, que l'écriture est très simple alors que ce doit être un travail de fou d'arriver à faire oublier l'écriture à ce point en tenant le lecteur en haleine.
Parfois, dans cette lecture, j'ai eu une impression d'écriture improvisée, un peu bordélique, mais c'était avant de percevoir cette structure savamment orchestrée entre la vie des protagonistes, Dominic et son fils Danny, et ce dont Danny s'inspire dans ses romans, jusqu'à la boucle finale, vertigineuse, ce pied de nez au lecteur, cette mise en abyme de l'écrivain.
Dès les premières pages, donc, le décor est donné. Twisted River, 1954, un jeune draveur meurt dans la rivière, emporté par les troncs d'arbres se lançant vers le barrage en aval. Dominic est le chef cuistot du site et élève seul son fils Danny. Nous voici immédiatement dans l'univers de Irving: une famille monoparentale, des traumatismes familiaux, sans oublier des ours et des accidents. Ici, l'ours est à l'origine de cette fameuse dernière nuit, un ours raconté au petit Danny un peu comme une légende familiale pour ne pas avoir à lui dire une vérité plus crue et qui scellera le destin du père et du fils sur les décennies à venir.
Et il y a Ketchum, cet ami de la famille qui tentera de les protéger jusqu'au bout contre la malédiction qui les suit, bourru au grand coeur, un magnifique personnage.
Il y a tant de choses à dire sur ce merveilleux roman dans lequel rien ne semble avoir été laissé au hasard, empreint de symbolismes et de faux-semblants et qui pousse le lecteur curieux à tenter d'en démêler tous les fils car tout est lié à cette fameuse nuit de l'ours, la toute première.
Enfin, la grande Histoire de l'Amérique qui se trouve emberlificoté dans la petite, les guerres du Vietnam et d'Irak et les attentats du 11 septembre.
J'en ressors avec le sentiment d'avoir grandi mais mélancolique aussi comme le sont les personnages et ce paysage final de neige et de glace.
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Un auteur dont j'ai tout lu ou presque depuis que j'ai découvert le Monde selon Garp et que je continue à relire régulièrement. Il y a bien 2 ou 3 titres que j'apprécie moins mais celui-ci fait partie du haut du panier avec Un enfant de la Balle, L'oeuvre de Dieu, La part du Diable et L'hôtel New Hampshire

Comme dans tous ses livres on retrouve les thèmes récurrents de la paternité, du deuil et l'intérêt et la tendresse qu'il porte à l'humain, tout en restant critique. Sans oublier les ours et la lutte bien évidemment, pour qui connait Irving tout du moins !

Cette fois-ci il nous embarque dans un camp de bûcherons du nord New Hampshire avec une vie très rude, beaucoup d'alcool et de dangers. Dominic Baciagalupo, le cuisinier et son fils Danny vont devoir fuir Twisted River et nous les accompagnons à Boston, dans l'Iowa, d'une pizzeria à une autre, d'une vie à l'autre. Danny va devenir écrivain et va raconter sa vie, à sa façon, très spéciale et sa façon d'écrire ressemble énormément à celle de John Irving.

Tant qu'ils étaient à Twisted River, le roman était une reconstitution à priori fidèle de ce qu'ont pu être ces camps de bûcherons. Dès leur arrivée à Boston, j'ai eu le plaisir de retrouver la plume déjantée qui peut faire rire tout en racontant des faits dramatiques !

Ça part dans tous les sens mais rien n'y personne n'est perdu en route ! le liant est l'histoire de l'Amérique et celle de pères, de fils, d'amis, d'ennemis, de femmes aussi qui, même importantes, ne font que passer. Avec toujours un fond de désespoir, de fatalité et de résignation.

Un roman touchant par son humanité et lucide par son analyse des comportements humains.

Challenge MULTI-DEFIS 2021 : Lecture commune
Challenge ABC 2021
Challenge PAVES 2021
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J'ai eu beaucoup de plaisir à me glisser dans ce roman de John Irving, de retrouver son univers à la fois familier mais encore une fois renouvelé, et à suivre ses personnages comme toujours ô combien touchants dans cette histoire épique, voire rocambolesque, de cavale et de vengeance. Domenico, cuistot dans un village de bûcherons du New Hampshire, se retrouve jeune papa à 19 ans, puis veuf suite à une tragédie, et doit élever seul son fils Daniel. Hélas, Daniel commet à 12 ans une immense bêtise, qui leur attirera les foudres d'un dangereux personnage, qui n'aura dès lors d'autre but que de se venger et dont ils devront se cacher toute leur vie.
Le roman raconte une magnifique relation père-fils sur trois générations (sachant que John Irving a été élevé par sa mère seule, et que son roman est dédié à son plus jeune fils) , et aussi une formidable amitié entre Domenico et Ketchum, un bûcheron bourru et libertaire au grand coeur avec qui il partagea la mère de Daniel, et qui supportera Domenico dans sa cavale avec une fidélité sans limites. Ce roman raconte aussi l'écrivain que devient Daniel, sorte d'alter ego de l'auteur, et crée autour d'eux tout un monde de restaurateurs, de femmes pulpeuses, de tendres cousines, sans oublier une histoire d'ours et une parachutiste nue, car c'est John Irving. Quel incroyable conteur ! Je suis toujours émue par ses personnages plus grands que nature, éprouvés, profondément francs, vrais et humains qui nous font plonger au fond de nos tripes.
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Ce matin, à l'aube, une tasse de café à la main, je me plais à parcourir des yeux les rayons de ma bibliothèque. Soudain, un rayon de soleil perce à travers la fenêtre et se pose sur l'étagère des John Irving. Hier la libraire m'a dit que je devrais encore patienter jusqu'en avril pour lire la traduction française de son nouveau roman. Je l'espère du niveau du dernier.
J'avais acheté Derniere nuit à Twisted river dés sa sortie en janvier 2011. Je savais pourtant que je ne pourrai m'y plonger avant l'été, occupée que j'étais alors par des ouvrages sur les finances de l'union européenne et le droit communautaire. Et pas question de lire en dilettante. Un Irving doit se déguster d'une traite. C'est la règle sine qua non.
Un Irving doit se lire avec les yeux grands ouverts, l'esprit prêt à tous les voyages, une capacité d'imagination sans faille, l'âme d'un enfant et celui d'un adulte à qui on ne l'a fait pas. Il faut être prêt à rire comme à pleurer, rire vraiment, pleurer vraiment. Il faut être généreux, il faut aimer être amoureux, il faut savoir s'émouvoir comme être en colère.
Dernière nuit à Twisted river est impossible à resumer, sauf à commettre une trahison. C'est une épopée qui concentre tous les thèmes chers à Irving : la paternité, le métier d'ecrivain, l'amour, ses mystères, ses impossibilités, ses miracles, la fatalité de la mort, sa cruauté, sa violence, la sexualité…. C'est un univers de personnages burlesques, de situations cocasses. C'est un monde où se définit l'être humain, le bonheur de la vie comme son absurdité.
Dernière nuit à Twisted river est un grand Irving !

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Dans les années cinquante Dominic, cuisinier à la cantine des bûcherons de Twisted River, doit s'enfuir avec son fils après un meurtre accidentel. On va suivre leur vie jusqu'au début du 21ème siècle.

Je m'y suis plongée avec délice dans ce roman. Cet auteur sait vraiment raconter les histoires !
Comme à son habitude, le roman est superbement bien construit. le roman est découpé en plusieurs parties qui correspondent chacune à un lieu et une époque. Et l'auteur ne cesse de nous mener entre présent et passé, ce qui donne un vrai relief à l'histoire même si je me suis sentie un peu perdue de temps en temps.
Les éléments de suspens sont ainsi parsemés et la montée dramatique maîtrisée.
J'aime également le sens du détail chez Irving ; des détails toujours plus improbables qui, curieusement, rendent les personnages et les situations plus vrais que nature.
Le propos est très riche. L'auteur sait raconter une vie d'homme avec tous ses détails, ses revirements et ses contradictions ; il passe du léger au drame sur fond d'histoire de l'Amérique.

Ce livre est également une réflexion sur l'écriture, ce qu'est être écrivain et le rapport fiction/réalité. Et comme souvent chez Irving la frontière entre fiction et éléments autobiographiques est floue. Alors que le personnage se plaint de l'amalgame entre réalité et fiction, il pousse le lecteur à se demander jusqu'où ce texte parle de lui en semant des éléments proches de sa propre vie d'écrivain. Et ceci est poussé à son maximum à la fin du livre.

Voilà donc une belle (re)-découverte.
Ce livre m'a été offert avec le swap Au delà des océans pour l'Eldorado. Merci donc à Sandrine57 de m'avoir fait revenir à mes amours littéraires de jeunesse.

Lien : http://mumuzbooks.blogspot.f..
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Après avoir lu un livre autobiographique de sa main, je me suis plongé avec bien plus de plaisir dans ce roman d'Irving. Le début est assez plat, comme peut l'être une rivière au cours trop calme. Mais quand le récit s'emballe, entremêle les souvenirs, les secrets de famille, les légendes construites dans l'enfance et qu'on n'a pas démenties... C'est bien le torrent chargé de l'Androscoggin qu'on voit défiler. Le style est fluide, la mise en abyme de l'écrivain est une réussite absolue, et toutes ces trouvailles littéraires ne nous empêchent pas de nous attacher aux protagonistes principaux. Les différents sauts chronologiques qui émaillent l'histoire nous déstabilisent suffisamment pour nous obliger à danser comme un draveur sur son tronc avant de retrouver l'équilibre.
Un récit qui nous révèle également de belles régions nord-américaines et leur faune, humaine comme animale. Le long voyage de plus de 500 pages est bien agréable.
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Irving et moi une belle histoire, un de mes auteurs fétiches !

Encore une fois je suis tombée sous le charme ! J'ai attendu un peu avant de l'entamer car je savais qu'il me faudrait du temps pour le déguster et m'en imprégner, je savais que comme tout livre d'Irving je devais rassembler des conditions de lecture idéales, qui sont les vacances et l'immersion dans son univers.
Il fallait que je me laisse emporter et lire lire et lire encore ! Ainsi je l'ai commencé lors des vacances de printemps loin de toutes sources internet, qui parfois je l'avoue, me détournent de la lecture, mais tout ça parce que je le veux bien !!!

J'ai beaucoup lu pendant les vacances et je l'ai fini après mais au vu de l'épaisseur je l'ai lu vite 565 pages quand même !

J'ai tout simplement adoré et c'est là que le plus difficile arrive pour moi, vous en parler, vous donner envie de le lire et de l'aimer à votre tour ! Mais comme dans toute histoire d'amour je ne peut me faire marieuse ... Et voilà que je délire à nouveau ...

Revenons à ce livre qui pour moi est du grand Irving !

Il rassemble tout ce que j'aime chez lui : des personnages qui se construisent dans la durée (on les suit là de leur naissance et même avant, jusqu'à leur mort),

Des personnages résolument attachants dans leurs particularités et dans leurs faiblesses.
Des hommes : Dominic, Danny, Ketchum, Joe, Ange.. Et aussi des femmes Daisy, Pam pack de six, Katie, Charlotte, Tombe du ciel...

Des situations rocambolesques qui si elles peuvent parfois faire tiquer dans leur crédibilité, permettent de construire l'histoire, les histoires et rendent le récit comme surnaturel et burlesque !

La construction des évènements qui arrivent comme des accidents qui font fléchir la vie des héros de l'histoire.
Qu'il est difficile de vous parler de ce livre, sans le trahir, il m'a touché car il parle avec beaucoup d'intelligence des liens familiaux et de la difficulté de perdre les êtres qui nous sont chers. Il m'a émue aux larmes...

" Pourquoi tu serais mort, toi aussi, si j'avais été percuté par une voiture ? (Joe le fils de Dominic)
Parce que tu dois me survivre. Si tu meurs avant moi, ça me tuera, Joe. (Dominic)"

J'ai aussi beaucoup aimé l'analyse que fait Irving sur son métier d'écrivain par l'intermédiaire de Danny.
Beaucoup de lecteurs (et moi dans le lot) pensent que dans l'oeuvre d'un écrivain on peut retrouver des éléments biographiques.

Irving en parle très bien et l'on s'aperçoit que l'auteur ne mets pas forcément de sa vie dans son oeuvre du moins intentionnellement ... car au fond les liens sont là, indubitablement, inconsciemment !
Et dans Irving on retrouve souvent des thèmes récurrents : les relations filiales, les ours, les mains, les fellations qui tournent mal, les amputations et j'en passe...

Que penser de cette fin qui boucle la boucle de ce grand roman ! Il vous faudra le lire pour savoir de quoi je parler, j'ai adoré ce bouclage ! du grand art !
Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
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Le dernier roman de John Irving est de nouveau un vrai plaisir de lecture. de puis le monde selon Garp, jusqu'à ce dernière nuit à Twisted river font de John Irving l'un des grands auteurs américains actuels.L'histoire du narrateur Danny de son père Dominic et de l'extravagant Ketchum des années cinquante à notre époque nous emmène du côté des petites gens, Irving n'a pas son pareil pour nous embarqué dans ces histoires qui nous ravissent constamment ou nous émeuvent. Son écriture est toujours aussi juste et limpide et il s'est nous saisir dès les premières lignes vers des romans fleuves pour notre plus grande joie. Entre douleur et douceur, la vie qui passe et qui vaut la peine d'être vécue.
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