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3,48

sur 516 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voici un roman où Irving nous livre toutes ses obsessions (qu'on retrouve toujours ou en partie dans ses autres livres) : la lutte, les capitales européennes et leurs quartiers chauds, les prostituées, l'écrivain, le sexe dans tous ses sens (...). Après la lecture, et comme souvent avec Irving mais cette fois plus que toute autre (?récit autobiographique), je me demande s'il écrit pour son public ou pour exorciser son passé, ses démons intérieurs... J'ai beau aimer Irving, et même adorer des livres comme "Une prière pour Owen" ou l'incontournable "Le Monde selon Garp", j'ai trouvé ce livre riche et foisonnant oui certes, mais bien trop riche en fait, trop long tout simplement. Est-ce le travail de l'éditeur d'édulcorer un peu?? Pour ma part j'aurais gagné en plaisir s'il avait été réduit ...
Le personnage central Jack Burns, dont il raconte la vie n'est ni transcendant ni même très sympathique (pas comme le chatoyant Garp par exemple...), et c'est peut-être pour ça aussi que j'ai trouvé ça long.
Si vous êtes amateur d'Irving, lancez-vous (courage;-)
Si un Irving vous a déjà rebuté (ce qui est très courant...), alors passez votre chemin ;-)
Morceaux choisis :
parlant de Miss Wurtz, la prof de math : "... Et puis elle portait un parfum qui encourageait les garçons du cours élémentaire à se découvrir des difficultés en mathématiques.."
une phrase superbe de Rilke : "Sie lächelte einmal. Es tat fast weh." (elle m'a souri une fois. Ce fut presque une douleur).
un adage en latin qui me touche : "Nihil facimus sed it bene facimus" (nous ne faisons rien que nous ne fassions bien).
isa
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Jack Burns, petit garçon de cinq ans, va se lancer à la poursuite de William son géniteur (organiste et coureur de jupons) en compagnie de son irlandaise de mère - la jeune Alice - tatoueuse de son état. Recherche vaine puisque dès qu'ils traversent l'Atlantique dans un sens, la malchance veut que William soit déjà reparti en retraversant dans l'autre sens …
Partout où il joue de l'orgue, William séduit de très jeunes paroissiennes et fuit avant que ça tourne au vinaigre … Jack et Alice rentreront donc à Toronto, lassés de cette course poursuite ratée. Il est temps pour l'enfant de débuter sa scolarité dans un établissement pour filles, récemment ouvert à quelques garçons : il va donc grandir totalement entouré de la gent féminine. Emma notamment aura une large place dans la vie de Jack, contrairement à sa mère dont il s'éloignera peu à peu …
Bon, il finira par le retrouver ce père, mais avant il faudra en passer par divers tranches de vie sympathiques et touchantes, qui fera le plaisir du lecteur durant 851 pages. Inutile de faire l'éloge de la superbe écriture de John Irving, depuis des années son talent n'est plus à prouver. On peut regretter éventuellement ce besoin de tout décortiquer, qui parfois lasse un peu et en décourage certains …
Si je me suis laissée attendrir par ce beau récit, j'avoue pour ma part lire John Irving de loin en loin, de peur de “l'overdose” … Trop de détails tue le détail …
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Que ce roman est long..............si long que je n'ai pas réussi à le lire jusqu'au bout!!!
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Je te retrouverai
John IRVING

Alice et son tout jeune fils de 5 ans Jack, partent du Canada pour sillonner l'Europe afin de retrouver William Burns le père biologique du petit.
Will les a quitté pour assouvir ses 3 passions : les orgues d'église dont il est un fameux joueur, les tatouages dont il se fait recouvrir le corps au gré de ses voyages et les jeunes filles qu'il consomme avidement.
Mais Jack et Alice le touche toujours du bout des doigts sans jamais le saisir.
Résignés et fauchés (Alice est tatoueuse ce qui nourrit peu et mal)
mère et fils rentrent à Toronto où Jack va entrer à l'école... dans une école de filles dont il sera le premier garçon.
Sa rencontre avec celle qui deviendra sa meilleure ennemie, Emma, sera déterminante.
Tour à tour bourreau, protectrice, initiatrice au sexe, demi-soeur et amie ils seront liés pour toujours.
Jack devient comédien et Emma écrivain.
Puis un drame survient et Jack se révèle au niveau professionnel et personnel.
Lorsque sa mère meurt Jack perd une partie de son passé mais va gagner une partie de son avenir.
Les révélations qui lui seront faites éclaireront sa vie d'une façon inattendue...
Et achèverons sa quête éperdue d'un père.

J'ai bien aimé ce roman d'un auteur que j'affectionne particulièrement même si je n'y ai pas retrouvé tout ce qui fait la « patte » Irving.
Il reste cependant cette extrême richesse des personnages et des détails.
Des thèmes maîtrisés dont on sent le souci de la véracité et du détail chez l'auteur.
Certains passages sont peut-être un peu longs mais quel conteur !
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J'ai du lire une dizaine de romans de John Irving et je dois dire que je me suis forcé à finir celui-ci.
Si j'ai bien souvent retrouvé le conteur captivant dans ce livre, il m'a semblé que l'accumulation des voyages, descriptions d'hôtels, dessins de tatoueurs tenait plus du procédé que du roman d'aventures.
Long, trop long, surtout que l'épilogue donne l'impression d'un soufflé qui retombe !
Pour ceux que ça intéresse, voici la fin du roman (la toccata de Boëllmann), mais sans les fausses notes :
https://www.youtube.com/watch?v=Gu1lUMhr12E
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Je suis plutôt fan de John Irving .Aussi qd mon mari m'a offert ce gros pavé de 1000 pages ,j'étais plutôt enthousiaste .Je voyais se dérouler devant moi de longues heures de lecture,au calme , me laissant promener par John à travers une histoire ....

J'ai lu bcp de John Irving donc forcement qd on a lu bcp de livres d'un écrivain ,on connait davantage ses marottes , ses petites névroses et ses petites fixations et on s'amuse de la façon dont ,dans chaque livre ,il arrive à les remettre sur le tapis .C'est un rapport affecteux avec l'écrivain que l'on tisse ainsi comme avec une bonne copine qui vous parle tout le temps de la crise d'ado du petit dernier ....

Mais là ...J'ai eu l'impression d'avoir à faire à un vrai catalogue .A part les ours peut être ,j'ai échappé aux ours qui sont récurants chez John Irving mais j'ai eu droit au quatier des protitués déjà utilisé dans un autre bouquin . Fallait il rentabiliser les notes déjà prises pour faire un pareil pavé .Ne pouvait il pas écrire un livre plus modeste ,plus concentré car là ,tout est dilué jusqu'à l'infini ,rabaché ,répété .Bref ,too much ...

Et pourtant ,le sujet était franchement passionnant ...Comment tromper le souvenir d'un enfant ,comment le manipuler ,lui faire croire que son père était fondamentalement mauvais ,qu'il l'a abandonné alors qu'il n'en était rien ...Au fur et à mesure ,le héros devenu adulte va détricoter l'histoire que sa mère lui a raconté pour essayer de trouver sa propre réalité et pour pouvoir enfin peut être devenir père , se projeter autrement que dans un echec ou une solitude sentimentale .Cet aspect là du roman est très bien écrit , on comprend très bien comment le discours se met en place et du coup on peut s'intérroger sur le roman familial que l'on a au fond de soi . L'arrière grand mère qui a dilapidé la fortune familiale n'était elle pas tout simplement une femme qui se voulait libre dans une société qui ne pouvait l'admettre et qui ne comprenait pas son gout pour les salons littéraires qu'elle organisait ? tout peut être revu , re écouté ,mettons nous dans un autre angle de la pièce et regardons sans juger ...

Reprenons la Quatrième main ou La veuve de papier ou le Monde selon Garp , l'Hotel New Hampshire ,un bon John Irving et oublions celui ci vite fait ....
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Jack Burns s'embarque avec sa mère "La fille de Persévérance" à la recherche de son père, évanoui dans la nature.
Parcourant toute l'Europe, de port en port, subsistant grâce au talent de tatoueuse de sa mère, ils pistent l'homme en suivant ses deux passions et présumés vices ; les orgues et les femmes...

John Irving nous offre ici une vraie frasque initiatique avec la vie de Jack Burns et son parcours atypique.

L'absence du père, les illusions de l'enfance puis la démystification finale et sa conclusion désopilante donnent de nombreux angles d'attaque et de réflexion.
Et pourtant, autant l'avouer, ce roman n'est pas mon préféré d'Irving. Je lui trouve quelques longueurs même si c'est incontestablement un roman intéressant, ne serait-ce que pour le talent de conteur et la plume d'Irving...

[...] Mon avis dans la suite
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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Depuis que j'ai lu ce livre, c'est clair que je ne me ferai jamais tatoué. J'ai beaucoup ri pendant cette lecture.
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C'est mon premier roman de cet auteur dont je découvre l'écriture.
La première partie m'a semblé assez longue et j'ai eu du mal à continuer la lecture avec ces longues descriptions du monde ...(suite sur mon blog)
Lien : http://partage-lecture.over-..
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J'ai retrouvé avec plaisir cette envie qu'a Irving de nous plonger dans un monde complètement déjanté, ici celui des tatoueurs aux quatre coins du monde et sa capacité à raccorder les divers élèments de son récit en fin de livre. Dans 'je te retrouverai' il ne me semble pas au sommet de son art, et si vous voulez poursuivre votre découverte de l'univers Irving, je ne saurais trop vous conseiller 'une prière pour Owen' , un des romans les plus fantastiques qu'il m'ait été donné de lire !!
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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