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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
"La quatrième main" est un ouvrage dont j'attendais beaucoup et c'est sans doute pour cela que j'ai été déçue. En effet, en prévision du club des lecteurs de septembre, un collègue me l'a vivement conseillé en m'assurant que c'était drôle et vraiment bien. Son speech m'avait convaincue au point que, dès qu'il a été disponible à la médiathèque, je me suis jetée dessus. "L'un des meilleurs livres de John Irving. Éclats de rires. [...] Des passages hilarants émaillent l'histoire." annonçait une petite critique sur la quatrième de couverture... Autant dire que je m'attendais à sourire voire à me fendre la poire toute seule devant mon roman comme ça a été le cas avec « Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère… et retrouvé l'amour » de S. G. Browne.

Hélas, point de rires à l'horizon, surtout au début ! J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire, car le style de l'auteur était assez particulier : des phrases longues et parfois bizarrement construites. Je ne saurais pas correctement décrire cette plume, cependant, les citations vous donneront une petite idée. Parfois, il me fallait relire toute une page pour voir si j'avais vraiment tout saisi ou pour savoir s'il y avait un lien entre l'idée précédente. En effet, John Irving s'étale énormément en informations au début du livre : il présente tous les personnages de long en large, décrivant avec soin leur physique et indiquant leur passé, leurs attentes, etc. C'est sûr que là, on ne peut pas se plaindre d'avoir des protagonistes "fantômes" dont on ne sait rien et qui servent uniquement à planter le décor ! Ce n'est pas du tout le cas ici. le soucis, c'est qu'à force de tergiverser, l'auteur a réussi à m'embrouiller... de plus, tous les personnages sont loufoques ou ont leur petit brin de folie, si bien que j'avoue m'être demandée dans quoi j'étais tombée. Je souhaitais surtout savoir où John Irving voulait en venir et quand allait enfin arriver cette fameuse greffe de main. Ainsi, même si j'ai souri à quelques descriptions, j'ai trouvé l'intrigue assez longue à mettre en place.

Ma seconde déception concerne le héros : ce n'est pas un homme auquel je m'attacherais. Déjà parce qu'il est beau à se damner au point que tout le monde lui réclame une partie de jambes en l'air ou à avoir un bébé avec lui... Je comprends qu'il soit canon et que la gente féminine ne parvienne pas à se contenir, mais tout de même ! Il se tape presque toutes les nanas du roman ! Barney Stinson de "How I Met Your Mother" peut aller se rhabiller ! En fait, les hommes de cet ouvrage ne pensent en général qu'à assouvir leurs besoins primaires... C'est un peu lourd. Une coucherie de temps en temps ne me dérange pas, mais là, c'est assez fréquent et n'apporte pas grand chose au scénario. Les femmes m'ont presque toutes agacée, surtout Mary. Seule Doris Clausen a réussi à attirer ma sympathie...

En revanche, l'idée de greffe de main m'a beaucoup plu. En effet, la veuve du donneur a une demande particulière lorsqu'elle cède le membre de son défunt mari : elle souhaite un droit de visite ! Elle veut continuer à avoir des nouvelles de la main de son mari... Mais pas que... D'autant plus que cette fameuse main d'Otto se "souvient" de sa vie passée. C'est comme si elle avait une âme. J'ai trouvé ces idées très originales ! Malheureusement, je n'ai pas forcément adhéré au reste du roman et me suis parfois ennuyée. Je m'attendais à rire davantage. On ne peut pas tout aimer... Mais c'est souvent un risque lorsque quelqu'un vous recommande vivement un ouvrage : on s'attend à quelque chose de transcendant ou de génial tout au long des chapitres... Si bien qu'il arrive que l'on tombe de haut. C'est dommage. Tant pis !

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Le résumé donne un point de départ du roman, avec la malencontreuse aventure de Patrick Wallingford. Sa main, dévorée par un lion, offre le plan du premier chapitre et la base de l'intrigue du livre.

Mais Irving, dès le départ, brouille les pistes et mélange passé présent souvenirs et rêves. le tout avec un ton volontairement sarcastique, de petites scènes parfois très drôles, parfois voulues amusantes.

L'écriture fluide ne pose pas de soucis de lecture. Les mots sont assez simples, les explications sur les prothèses et les greffes bien argumentées - jusqu'au temps mis pour une greffe de main - et les apports sur le journalisme fondamentaux.

Ce sujet est prépondérant. S'axant sur le métier de journaliste du héros (bien malgré lui) l'auteur accuse les comportements de ces derniers et des chaines qui s'abreuvent des événements pour faire monter leur audimat.

Les mots pour : analyse du journalisme.

Les mots contre : humour, redondance, longueurs.

En bref : malgré une bonne analyse du journalisme voyeur et des greffes, ce roman n'a pas su me convaincre.
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Un bien faible Irving. Des personnages auxquels on croit peu. Je suis sensible à un amour qui n'est pas partagé ou pas tout à fait...
Beaucoup d'artifices et de procédés usés par l'auteur, qui usent doucement le lecteur que je suis...
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Un journaliste qui se fait manger la main par un lion. Une situation qui semble tragico-comique mais qui est en fait un humour sarcastique. Les situations décrites et les personnages sont loufoques. Il y a beaucoup de scènes de sexe pas très subtiles ni érotiques. je dois avouer que malgré quelques moments vraiment très drôles, je n'ai pas accroché. J'imagine qu'il faut être dans un certain état d'esprit pour s'attacher à ce roman.
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Extravagant il faut le dire, un mélange de genre c'est sur. On finit quand même par s'accrocher à la psychologie du personnage....mais il me laisse perplexe...
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