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Josée Kamoun (Traducteur)
EAN : 9782020289313
180 pages
Seuil (13/04/1996)
3.28/5   139 notes
Résumé :
De la part d'un romancier connu pour la complexité – et l'épaisseur – de ses romans, voici une autobiographie sélective d'une simplicité et d'une concision surprenantes.

Malicieuse, modeste, pleine de sincérité, La Petite Amie imaginaire décrit les rapports de John Irving avec la lutte et l'écriture – le parallélisme est plus étroit qu'on ne l'imaginerait. Entendons par là une description concrète de la façon dont il a appris puis enseigné les deux ar... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
" Un esprit sain dans un corps sain " dit-on.
Dans ce court récit, qu'on pourrait apparenter à des mémoires, John Irving tente de nous montrer comment la discipline dont il a fait usage dans le sport (la lutte) et l'écriture sont similaires : un quart de don, les trois autres de travail.
A la fin il montre également le rôle fédérateur de la lutte grâce aux liens qu'il a permis de créer entre lui et ses fils, et lui et les jeunes qu'il entraînait.
Cet aspect existe aussi avec les étudiants qu'il encadrait dans les cours d'écriture et les écrivains qu'il rencontre. On s'amuse parfois de voir qui Irving a croisé.

L'idée était vraiment intéressante, mais j'ai trouvé ce récit bien trop décousu, et à la construction très inégale. Et le pire : la traduction poussive, avec des calques affreux.

Quelle déception ! au point que je me refuse à le commenter davantage


Challenge USA 2019
Challenge multi-défis 2019
Challenge Globe-trotteurs 2019
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John Irving nous dévoile une tranche de sa vie dans cette autobiographie : ses débuts dans l'écriture, et sa carrière dans la lutte (beaucoup). Ses lecteurs fidèles ne seront pas surpris de voir que ce sport a eu une grande importance dans sa vie, étant un thème récurrent dans ses romans. En tant que sportif d'abord, sans grand génie de son propre aveu, mais très travailleur, jusqu'à choisir son université en fonction de l'entraînement qu'il y recevra. Plus tard entraîneur, avec un palmarès plus conséquent, en menant deux fils au titre de champion de leur état.

Entre deux séances au gymnase, l'auteur nous parle de ses débuts en tant qu'écrivain, les professeurs qui l'ont encouragé ou au contraire freiné dans sa vocation. On a parfois l'impression qu'Irving s'est rabattu sur l'écriture, faute de perspectives de carrière suffisantes dans la lutte.

Les lutteurs seront peut-être intéressés par les comptes-rendus détaillés des matches importants qu'a vécu l'auteur. Les autres s'ennuieront probablement un peu avec cette autobiographie.
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La petite amie imaginaire, c'est celle qu'Irving invente afin de justifier, auprès de ses profs, pourquoi il quitte l'université de Pittsburgh et retourne dans son New Hampshire natal.
La vérité est tout autre : il a choisi Pittsburgh pour son équipe de lutte... et il n'a pas le niveau. N'être que remplaçant le fait rager.
Ça a le mérite d'être une autobiographie honnête.
Irving entremêle les chapitres sur l'écriture et sur la lutte, et fait de ce livre un hommage nostalgique aux enseignants qui ont marqué sa vie dans ces deux domaines.
Au centre, vous trouverez un cahier de photos de famille... et de tournois de lutte (Où vous verrez aussi ses fils, dont il est très fier).
Les chapitres sur l'écriture, sur les grands auteurs et les grands livres qui l'ont formé, vous paraitront sans doute les plus intéressants, car plus familiers.
Les chapitres sur la lutte... Et bien je sais ce que c'est, d'avoir des passionnés de sport dans la famille. Les vrais savent.
Alors : c'est très bien écrit la plupart du temps, ça il sait le faire, Irving, mais quand il part sur les catégories de poids, les prises autorisées ou interdites... on le sent un peu en roue libre, emporté par sa passion. À part une ou deux anecdotes rigolotes, le reste est vraiment à réserver aux aficionados de la lutte.
De plus, l'auteur se moque désagréablement d'un chauffeur de taxi noir, pousse son fils à combattre avec des doigts fracturés... bref, se révèle un type pas si sympathique que ça.
Traduction de Josée Kamoun.
Challenge Solidaire
Challenge États-Unis (New Hampshire)
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Si vous avez lu John Irving et que vous l'avez aimé, vous trouverez un intérêt à cette autobiographie. Elle ne paie pas de mine, pour autant.
Certains des personnages d'Irving me manquent : ceux d'Une prière pour Owen. Mais ce livre-ci ne m'apprend au fond rien de plus que ce que je trouve quasi en permanence dans les romans, juste quelques détails, des noms, des lieux, que je ma mémoire ne gardera pas. Cette autobiographie n'aura pas changé mes impressions de base sur cet auteur.
Enfin, pourvu qu'il continue à nous faire quelques puissants livres passionnants.
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Curieux de découvrir un auteur par son autobiographie, mais c'est ce qui m'est arrivé... et je ne le recommande pas... Même si certains passages sur son rapport à l'écriture, ses professeurs d'université ou ses propres expériences en tant que professeur sont passionnantes... son amour de la lutte (le sport) est assez... plutôt très.... prégnante et difficile à apprécier quand on est pas soi-même spécialiste... J'ai bien compris certains parallèles qu'il dressait entre ses deux passions, mais j'ai quand même frôlé l'indigestion... Je vais donc me pencher prochainement sur une oeuvre de fiction qui devrait davantage me convenir !
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
[C]ette même année, à Pittsburgh, la seule écriture de fiction que je pus produire fut un journal. Je me figurais que j'allais le montrer à mon ex-petite amie, et, ainsi, refaire sa conquête. Tout était inventé, dans ce journal. On ne peut pas dire que je passais une année si palpitante qu'elle me donnait envie d'en tenir registre. Mais, à mon insu, je venais de me lancer dans l'une des grandes tâches traditionnelles de l'écrivain, qui consiste à s'inventer soi-même. Avant d'être en mesure d'inventer autre chose, il me faudrait de la pratique.
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[...] c'est pas parce que tu es pas le meilleur qu'il faut abandonner la lutte. Ça t'empêche pas de continuer. Et puis, tu aimeras toujours ça ; c'est plus fort que toi.
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Je suis tout à fait convaincu que la lutte m'a appris davantage que les ateliers d'écriture. Écrire bien, c'est réécrire ; de même, bien lutter est affaire de récurrence; on répète le mouvement inlassablement, jusqu'à ce qu'il devienne une seconde nature.
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Dans tous les sports, il y a des choses qu'il faut savoir et qui ne coulent pas de source. Et la lutte, en particulier, n'a rien qui aille de soi.
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Je trouve les comportements autodestrcteurs ridicules, sur le fond, quels que soient les démons intérieurs qui les motivent.
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