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Un roman loufoque, qui donne dans l'absurde, mais n'en présente pas moins un pan d'histoire.

Un étudiant part en virée à moto avec un homme qu'il ne connaissait que pour l'avoir vu dans le parc. Ils dorment à la belle étoile et pêchent des truites pour se nourrir. Et quand ça ne mord pas, ils n'hésitent pas à détrousser les fermes ou les auberges. Ils n'hésitent pas non plus à faire des conquêtes amoureuses. (Les femmes ne sont que des accessoires...)

J'ai failli abandonner, la route des deux hommes ne m'inspirait pas beaucoup. Puis, j'ai raccroché quand en remontant dans le passé de Sig, on croise les invasions de la Seconde Guerre mondiale. Toujours loufoques, les aventures le posent en témoins cette fois des absurdités de la guerre.

De la guerre, ce Sig en a gardé l'horreur d'être ne cage. Il n'a qu'une obsession, libérer les animaux du zoo. Il sera d'autant plus motivé lorsqu'il constatera qu'un des gardiens du zoo est un ancien nazi qui martyrise les bêtes à la faveur de la nuit.

Un roman bien particulier, un mélange de burlesque et de second degré,
Une lecture qui laisse perplexe…
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Siggy et Graff décident un jour d'abandonner l'université. Ils joignent leurs maigres moyens pour acheter une moto qui leur permettra de faire le tour de l'Europe de l'est. « On va faire un voyage du tonnerre, Graff ; ça fait longtemps que j'y pense et je sais comment faire pour pas que ça foire. D'abord, pas de projets précis, pas d'itinéraire établi à l'avance, pas de détails. Il suffit de penser aux choses très fort. Tu penses à des montagnes, mettons, ou à des plages. Tu penses à des veuves riches et à des petites paysannes et puis tu tends le doigt dans la direction où tu penses les trouver et tu choisis les routes de la même manière, tu les choisis pour les côtes et les virages ; c'est le deuxième point, ça, choisir les routes qui vont plaire à la bête. » (p. 17) Ce sont les premiers jours du printemps à Vienne et il flotte dans l'air et dans les esprits un parfum d'insouciance. Les deux acolytes partent sur leur monture pétaradante avec le projet fou de revenir à Vienne pour libérer tous les animaux du zoo.

Voilà un certain temps que je n'avais pas abandonné un livre. Je n'ai vraiment pas réussi à m'attacher à ces deux garçons plus ou moins vagabonds et à leurs aventures cocasses et épineuses. Plus les jours passaient et moins j'avais envie de reprendre ce livre et de connaître la suite de l'histoire. Il est parfois inutile et trop douloureux de s'acharner sur une oeuvre quand il y a tant d'autres livres à découvrir. Je rends sa liberté au premier roman de John Irving. Et liberté pour la lectrice !
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premier roman de john irving "liberte pour les ours" peut s apparenter a don quichotte moderne dans un autre pays qui est l autriche qui est choisi par mr irving dans la plupart des romans qu il a ecrit.
je me suis ennuye sur certain passage donc ce n est pas pour moi le meilleur roman de ce grand ecrivain
a decouvrir quand meme
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Tout être a une histoire, il naît, il vit, il meurt. Selon Siggy cependant, l'essentiel se joue avant la naissance dans notre préhistoire donc au sens étymologique du terme. Si le livre commence par l'échappée sauvage de Graff et Siggy vers la liberté et l'aventure avec le projet de plus en plus vivace de libérer les animaux du zoo de Vienne pour toile de fond ; il se poursuit par les carnets de Siggy. Cet homme étrange au coeur indomptable alterne le récit de sa préhistoire et celui de sa surveillance minutieuse du zoo où sévit un cruel gardien. Des carnets qui semblent nous préparer tant à son avènement en tant qu'homme qu'à celui de son projet.
Qu'on se le dise,"Liberté pour les ours!" a beau être le premier roman d'Irving, il n'est pas la meilleure porte d'entrée vers son univers. La narration est décousue et le style gagnerait parfois à être simplifié. Mais quand on est déjà piqué par le virus, on ne tarde pas à retrouver le doux cocon familier où la loufoquerie n'est qu'un prélude à l'émotion.
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Siggy et Graf silonnent la campagne autrichienne sur une énorme moto; mais leurs cogitations immédiates s'axent sur le projet formidablement extravagant de libérer tous les animaux du zoo de Vienne. Derrière l'imagination débridée de ces deux farfelus, se cache une intrigue plus grave qui explore l'histoire mi-tragique, mi-grotesque de la vieille Europe pendant les cinq dernières décennies.
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SIggy et Graff sont deux jeunes gens qui se connaissent à peine dans l'Autriche des années soixante. Ils décident de parcourir l'Europe de l'est en moto; 1967, ce n'est pas très loin de la seconde guerre mondiale. Chemin faisant, nous deux voyageurs déjantés en découvrent des traces très fraiches : le nazisme, le rattachement de l'Autriche à l'Allemagne, le communisme. le roman nous fait passer par diverses phases de l'histoire sans jamais se départir d'un humour plein de dérision. Ayant perdu Siggy en route, Graff libère les animaux du zoo de Vienne, les ours notamment...
De toute évidence, c'est un roman de jeunesse qui témoigne déjà du grand talent de son auteur. On n'est encore loin néanmoins du Monde Selon Garp ou d'Une Prière pour Owen. Tout est souvent drôle et touffu mais il y a quelques longueurs dans la partie qui évoque Tito, notamment.
Tout de même, le futur grand John Irving est déjà là...
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Je ne sais pas si vous avez lu Comme un roman de Daniel Pennac, (en tout cas je vous le conseil) mais j'invoque ici un des droits imprescriptibles du lecteur, et plus précisément le droit n°3. A savoir "Le droit de ne pas finir un livre."
Je me suis accrochée durant une bonne centaine de pages mais cette fois je capitule et n'ayant pas trouvé d'attrait à ce roman je referme celui-ci définitivement.
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Irving est perché, et ce depuis longtemps. La preuve, ce roman, rédigé à 25 ans, décalé, burlesque, un brin naïf (péché de jeunesse) mais tellement revigorant ! Evidemment, il ne plaira pas à tout le monde tant le ton et le style sont particuliers, mais c'est pour ça qu'on aime (ou pas) cet écrivain.
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Premier roman de John Irving, publié lorsqu'il avait 26 ans.
Pas forcément emballé au début, on est très vite pris dans le "tourbillon Irving", qui balade le lecteur de la farce au tragique sans jamais forcer le trait.
Dignes prédécesseurs des prochains héros de John Irving, Graff et Siggy sont farfelus, sympa et profondément humains.
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Grande déception. C'est bien écrit mais on s'ennuie terriblement par moments. Heureusement que ce livre n'était pas mon premier Irving, (même si c'est son 1er à lui) car je n'en aurais pas lu d'autres et je serai passée à coté de celui qui est selon moi le meilleur auteur américain.
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