Comme tout bon roman, le livre le berçait,le mettait dans un état de lucidité sereine,et puis, sans préavis, lui donnait une bonne secousse qui le désarçonnait totalement.
Il y avait des choses sur lesquelles on pouvait compter chez les lions. Ils étaient toujours eux-mêmes. Ils n'essayaient pas d'être autre chose, contrairement au docteur, qui s'obstinait à essayer d'écrire, ou d'être indien.
Après tout, la religion catholique baignait dans le sang; Celui du Christ, celui des saints et des martyrs.
Un émigré reste un émigré toute sa vie.
Le Dr Daruwalla commençait tous les romans avec une impatience
irritable. [ ... ]
il plongeait dans le livre, nerveusement ; il accumulait de menus
griefs contre l'auteur jusqu'à ce qu'il tombe sur quelque chose qui le
persuade de la valeur de l'oeuvre ou, au contraire, jusqu'à ce qu'il
repère une bourde caractérisée, ou se mette à s'ennuyer ferme - et
alors, dans les deux cas, il ne lisait pas un mot de plus.
p. 197.
C'est tout à fait ce que je fais aussi !
Le doute de soi-même, ce vieil ennemi, était en train de s'emparer du créateur, qui semblait l'accueillir comme un ami.
L’ascenseur est interdit aux domestiques non accompagnés d’enfants
D'ordinaire, c'étaient les nains qui le faisaient revenir, revenir au cirque, et à l'Inde.
Il semblait au Dr Daruwalla que son histoire était le contraire d'universelle ; elle n'était qu'étrange, et lui-même était singulièrement étranger.
La neige le rendait toujours mélancolique, car il avait neigé toute la nuit lorsque sa mère était morte. Les matins de neige, il allait s'asseoir dans la chambre d'amis où elle s'était éteinte en douceur ; il restait encore de ses vêtements dans la penderie — un souvenir de son parfum, parfum d'un pays étranger et de sa cuisine, s'accrochait encore à ses saris.