Ma critique ne va pas être très objective car je n'ai pas réussi à entamer le second chapitre, quand bien même le premier m'a procuré quelques éclats de rire bien méchant.
Susan Isaacs dresse avec une ironie glaciale le triste tableau des milieux où les femmes sont réduites à des poupées gonflables et des machines à coudre, où le sexe se fait sans amour dans des décors sales et sordides, et où l'hypocrisie est reine.
Isaacs a un talent certain pour dresser une galerie de personnages tous plus détestables les uns que les autres, absolument aucun n'est attachant, et c'est justement pour ça que je n'ai pas réussi à entrer dans cet univers où l'on ne trouve aucun atome d'humanité.
Je n'ai pourtant rien contre la littérature trash, mais trop d'humour noir tue l'humour noir. Dans cet océan de saleté, il manque quelques roses sur le fumier.