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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Revoilà Makoto, toujours vendeur de fruits et légumes, parfois chroniqueur dans une revue de mode, et par-dessus tout, ''solutionneur d'embrouilles'' à Ikebukuro, le quartier de Tokyo qui est le sien et dont il veut autant que possible préserver la paix. Il y a d'ailleurs acquis une petite notoriété qui fait que les individus les plus divers lui demande de l'aide en cas de problème. Et des problèmes, il y en a dans une société qui fait de plus en plus d'exclus, vivant en marge de la réussite professionnelle et du bonheur domestique.


Après un brillant premier tome, l'attrait de la nouveauté n'est évidemment plus au rendez-vous de ce deuxième opus des aventures de Makoto à Ikebukuro. Cependant, c'est toujours un plaisir de suivre les pas du jeune homme dans son univers cosmopolite où se côtoient violence et bons sentiments. Dans ces quatre nouvelles, il va s'occuper d'un enlèvement d'enfant, d'une prostituée menacée par un clan de yakouzas, d'une bande de faux monnayeurs et d'une affaire de SDF violemment agressés. Chacune met la lumière sur les failles du système japonais : jeunesse à la dérive, prostitution, mainmise des yakouzas sur les commerces, exclusion des SDF. Makoto s'y révèle profondément humain sous ses airs de jeune frimeur très cool, particulièrement sensible au sort des enfants, et lucide face aux SDF dont il sent qu'il pourrait rejoindre les rangs tant sa situation est précaire. Un héros malin, même si Ira ISHIDA lui facilite la tache par des intrigues faciles, mais aussi plus mature et sensible. Un bon moment passé à Ikebukuro, lieu de tous les dangers mais où survit un fond d'humanité.
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Et revoilà Makoto, le "solutionneur" d'embrouilles du quartier d'Ibebukuro, toujours prêt à rendre service aux « loosers de cette société gouvernée par les lois du marché ».
Si j'ai une nouvelle fois été séduit par l'écriture simple et efficace de Ishida Ira et par la fraîcheur de son personnage, ce second volume m'a toutefois moins emballé que le précédent. Il m'a paru un peu trop formaté avec ses quatre épisodes de soixante-quinze pages chacun et leur schéma quasi identique.
Les deux premiers récits se ressemblent énormément. Dans chacun d'eux, Makoto sympathise avec un enfant qui zone dans le quartier, fait la connaissance de la maman puis se trouve amené à résoudre les problèmes de la petite famille :
« le môme-compteur » est une banale histoire d'enlèvement avec rançon. Une entrée en matière sans grand intérêt qui permet cependant de reprendre contact en douceur avec les personnages et ce quartier de Tokyo qui sert de décor à leurs aventures.
« Fille à emporter 1ère rue ouest » se déroule dans l'univers des travailleurs du sexe. Bars à filles, souteneurs et petits malfrats sont au menu de cette histoire où la mère de Makoto vient prêter main forte à son fils.
Un peu de nouveauté avec « Un dieu vert pomme » dont le déroulement ressemble pourtant à une enquête policière tout à fait classique. Makoto y joue les détectives, interrogeant témoins et suspects, émettant des hypothèses, rendant compte à son « employeur » lequel n'est pas aussi blanc qu'il y parait. Une petite ambiance de film noir, la bouteille de whisky et le borsalino en moins. Son sujet est également plus convaincant. On y parle monnaie locale et trafic de faux billets, écologie et économie solidaire.
C'est « Casseur d'os » qui clôture le recueil, un chouette récit mélangeant rock underground et plongée dans l'univers des SDF. Des clochards sont agressés dans l'indifférence générale tandis qu'un groupe de rock enflamme la jeunesse d'Ikebikuro grâce à un son particulièrement entêtant. Y aurait-il un rapport entre les deux ?
Malgré les quelques réserves signalées plus haut, cet opus se lit fort bien. le personnage de Makoto avec son empathie et sa modestie ainsi que ses relations avec le "monde de l'envers" est toujours aussi plaisant à suivre. Il est au diapason de la fibre sociale de l'auteur qui n'hésite pas à mettre en scène les exclus du système tout en s'interrogeant sur la possibilité de mettre en oeuvre des politiques alternatives.

Lien : http://sfemoi.canalblog.com/..
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4 histoires aux coeur d'un quartier trouble et animé de Tokyo.
Ce livre a le mérite de nous dépeindre une jeunesse exclue, sans but, vivotant de jobs.

Ces 4 histoires sont liées à Makoto, jeune d'Ikebukuro.
Par sa perspicacité, il va désamorcer et résoudre bien des situations.

L'écriture est efficace. Les nouvelles s'enchainent vite.

Mais les coïncidences se voient à des kilomètres !
Makoto est soit doué d'une chance inouïe, soit d'un flair hors du commun.
Le récit, écrit sur un ton qui se veut réaliste, en devient artificiel.
Aucun des protagonistes pourtant violent ne se prend à lui à sa famille !
La police, déjà bien brocardée dans le 1er volume est très absente de celui-ci.
Les embrouilles se règlent hors de la société.

Bonus : Il est toujours agréable de se reconnaitre un quartier à l'autre bout du monde (quand on y est déjà allé)
Lien : http://travels-notes.blogspo..
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