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Critique de bdelhausse


Eh bien volà, Ken développe sa forme de goule. Il pense s'assumer en goule et veut délaisser le côté humain, mais il n'est pas prêt pour cela. Il s'en rend compte à ses dépends, ainsi que ses amis qui subissent ses pulsions destructrices. C'est l'aspect le plus intéressant du tome.

Hélas, cet épisode est traité comme un épiphénomène par Sui Ishida qui nous livre un tome très haché, aux multiples épisodes intercalés.

On est toujours dans la demeure du Dr. Kano. Dans les souterrains qui se la jouent Resident Evil, laissant découvrir des salles qui succèdent à des couloirs emplis de monstres, résidus d'expériences ratées (à moins qu'elles ne soient réussies...). L'Aogiri, l'équipe de Ken et ceux de l'Antique se retrouvent poussés dans leurs retranchements par les inspecteurs de la CCG.

On passe de Ken qui se transforme en goule de feu, le scolopendre, aux jumelles de Kano qui trinquent salement, puis on revient sur Ken, on passe sur Shu qui emmène Lize, et on revient aux jumelles, puis plein feu sur Yuzo ou sur Shinohara... c'est décousu, sans doute voulu, perturbant et cela donne une impression de non-maîtrisé. J'ai décroché bien des fois, je ne suis pas preneur. Disons-le comme ça.

On est dans une sorte de réédition de l'assaut des entrepôts, dans le tome 8 ou plus ou moins. du déjà-vu, donc. Pas vraiment top. Un tome bien vide àmha.

La fin est encore plus surréaliste, avec une soirée arrosée entre inspecteurs du CCG... et Kisho Arima qui fait 300 pompes pour faire passer une érection consécutive à Akira Mado enlevant ses leggings et dévoilant une culotte brodée de dentelles...

Et fidèle à une habitude prise depuis quelques tomes, Sui Ishida finit par un hangover. Ken va trouver Uta, la créatrice de masques, afin d'en apprendre davantage sur l'Antique et son énigmatique boss, Yoshimura. Suite au prochain numéro.
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