Guillemette Isnard/5
1 notes
Plus que toute autre faculté, la mémoire nous définit en tant qu'être humain. C'est sur elle que se fonde notre individualité. C'est elle qui donne un sens à nos perceptions du monde extérieur. C'est elle qui oriente nos relations avec les autres. Voilà sans doute pourquoi l'inquiétude, la panique parfois, s'empare de nous à l'idée de la perdre, totalement ou en partie, avec l'âge. Cette crainte ... >Voir plus
Résumé :
Plus que toute autre faculté, la mémoire nous définit en tant qu'être humain. C'est sur elle que se fonde notre individualité. C'est elle qui donne un sens à nos perceptions du monde extérieur. C'est elle qui oriente nos relations avec les autres. Voilà sans doute pourquoi l'inquiétude, la panique parfois, s'empare de nous à l'idée de la perdre, totalement ou en partie, avec l'âge. Cette crainte ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Parfois, j'ai la mémoire qui flanche et …j'me souviens plus très bien !
Heureusement, Guillemette Isnard, biologiste de formation, vient de me faire une piqûre de rappel et en prime… une analyse détaillée de mes facultés de mémorisation !
La mémoire a de multiples facettes et toutes coexistent : mémoire intellectuelle, mémoire sensorielle, mémoire habitude, mémoire de travail, mémoires inconscientes et bien d'autres encore.
Ses pis ennemis : la peur, y compris la peur d'oublier, l'anxiété, l'émotivité aussi.
Ses amies : les répétitions, l'entretien, l'effort surtout! Les troubles de la mémoire, qui nous effraient tant, sont en fait des troubles de l'attention qui révèlent ou cachent un manque d'intérêt ou de motivation, des soucis du quotidien… un stress ! L'attention est en quelque sorte la planche d'essai : un préalable aux processus de mémorisation :
- Tiens, ça m'intéresse !
Et voilà, je fais donc l'effort de retenir !!
L'attention est « une mémoire à court terme » et surtout sensible à toute distraction qui pourrait interrompre ce cheminement !
En dehors de pathologies qui affectent la mémoire, il ne tient qu'à nous de l'améliorer par des exercices quotidiens sans se décourager. Petits efforts répétés, grands effets prolongés !
^ Chapeau ! « Guillemet'te » car désormais ces p.o.i.n.t.s. sur les ‘ caractères spéciaux ' de ma mémoire ne sont plus ...en suspension ! Votre ouvrage a ravivé mes connaissances et combler mes lacunes en la matière…grise !
Heureusement, Guillemette Isnard, biologiste de formation, vient de me faire une piqûre de rappel et en prime… une analyse détaillée de mes facultés de mémorisation !
La mémoire a de multiples facettes et toutes coexistent : mémoire intellectuelle, mémoire sensorielle, mémoire habitude, mémoire de travail, mémoires inconscientes et bien d'autres encore.
Ses pis ennemis : la peur, y compris la peur d'oublier, l'anxiété, l'émotivité aussi.
Ses amies : les répétitions, l'entretien, l'effort surtout! Les troubles de la mémoire, qui nous effraient tant, sont en fait des troubles de l'attention qui révèlent ou cachent un manque d'intérêt ou de motivation, des soucis du quotidien… un stress ! L'attention est en quelque sorte la planche d'essai : un préalable aux processus de mémorisation :
- Tiens, ça m'intéresse !
Et voilà, je fais donc l'effort de retenir !!
L'attention est « une mémoire à court terme » et surtout sensible à toute distraction qui pourrait interrompre ce cheminement !
En dehors de pathologies qui affectent la mémoire, il ne tient qu'à nous de l'améliorer par des exercices quotidiens sans se décourager. Petits efforts répétés, grands effets prolongés !
^ Chapeau ! « Guillemet'te » car désormais ces p.o.i.n.t.s. sur les ‘ caractères spéciaux ' de ma mémoire ne sont plus ...en suspension ! Votre ouvrage a ravivé mes connaissances et combler mes lacunes en la matière…grise !
Citations et extraits (8)
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Faites votre autocritique. Si vous prenez des notes pendant ou après une conférence parce qu'il y a matière à réfléchir, bravo ! Mais si vous avez tendance à vous précipiter sur votre crayon, comme les participants dans mes cours à l'instant où je m'écrie (malicieusement) :
" Pour la prochaine fois, je vous demanderais d'apporter...et, surtout, n'oubliez pas...",
il y a peut- être plus d'insécurité que vous ne le pensez, et c'est là que le travail commence. Travail simple mais exigeant : prenez le risque, de temps à autre, de ne pas écrire. Risquez d'oublier pour avoir une chance de vous souvenir et, du même coup, vous redonner un peu confiance. p. 24
" Pour la prochaine fois, je vous demanderais d'apporter...et, surtout, n'oubliez pas...",
il y a peut- être plus d'insécurité que vous ne le pensez, et c'est là que le travail commence. Travail simple mais exigeant : prenez le risque, de temps à autre, de ne pas écrire. Risquez d'oublier pour avoir une chance de vous souvenir et, du même coup, vous redonner un peu confiance. p. 24
Certains troubles de mémoire dérivent d'une émotivité, c'est incontestable ; d'autres proviennent de troubles physiques, c'est tout aussi indiscutable, mais des milliers de cas ne dépendent ni de l'un ni de l'autre. Je dirai qu'il y a des troubles de la mémoire qui sont un prolongement de la personnalité, une exagération de nos choix, de nos façons d'être ou bien une longue glissade vers la vieillesse avec tout son cortège de renoncements ou de révolte, de paix et de douceur, parfois.
p.120
p.120
" Je n'ai plus confiance en ma mémoire. "
C'est une autre façon d'écrire, qui commence simplement par l'utilisation d'un agenda - c'est normal, nos rendez- vous ! - et qui continue sournoisement avec les feuillets autocollants sur le réfrigérateur, le bureau ou même...dans l'agenda !
Contrairement à ce que l'on pense, cette façon d'écrire ne vise pas à favoriser le processus de mémorisation ; elle est là parce que l'on a peur d'oublier. Le mot est lancé : peur. Ce manque de confiance qui, jour après jour et de plus en plus fréquemment, nous fera tellement douter de nous qu'il faudra toujours et encore plus écrire. Cette émotivité risque de nous faire arriver au résultat contraire : l'écriture ne nous aidera plus, seule la peur occupera notre esprit. La peur, cette émotion qui nous fige, est aussi tout à fait capable de bloquer notre mémoire.
p.23
C'est une autre façon d'écrire, qui commence simplement par l'utilisation d'un agenda - c'est normal, nos rendez- vous ! - et qui continue sournoisement avec les feuillets autocollants sur le réfrigérateur, le bureau ou même...dans l'agenda !
Contrairement à ce que l'on pense, cette façon d'écrire ne vise pas à favoriser le processus de mémorisation ; elle est là parce que l'on a peur d'oublier. Le mot est lancé : peur. Ce manque de confiance qui, jour après jour et de plus en plus fréquemment, nous fera tellement douter de nous qu'il faudra toujours et encore plus écrire. Cette émotivité risque de nous faire arriver au résultat contraire : l'écriture ne nous aidera plus, seule la peur occupera notre esprit. La peur, cette émotion qui nous fige, est aussi tout à fait capable de bloquer notre mémoire.
p.23
Répéter, c'est aussi réfléchir, utiliser ses connaissances, se servir de son intelligence, mais pourvu, bien sûr, que la réflexion ait laissé à la mémoire le temps d'exister. C'est bien joli de vouloir réfléchir sur les idées des autres, mais encore faut-il les avoir assimilées pour ne pas parler à tort et à travers. [...] Répéter, c'est aussi utiliser jour après jour nos connaissances, nos compétences, qu'elles soient physiques, artistiques ou intellectuelles. [...]
Jusqu'au jour où nous nous rendons compte que, sans savoir quand ni comment, toutes nos facultés se sont améliorées. p.45
Jusqu'au jour où nous nous rendons compte que, sans savoir quand ni comment, toutes nos facultés se sont améliorées. p.45
A force de travailler à oublier pour vous rappeler plus tard, vous arriverez peu à peu à transposer cette habileté dans vos réactions émotives, qui peuvent évoluer entre l'oubli inquiétant et l'obsession épuisante. [...] D'ailleurs, certains parmi nous utilisent instinctivement cette habileté d'oublier pour se souvenir au bon moment : ceux qui, sans mettre la sonnerie de leur réveil, savent qu'ils ouvriront l'oeil à l'heure choisie, même si elle est différente chaque jour.
p.25
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