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sur 180 notes
J'hésitais depuis longtemps à acheter et lire ce livre.
Repéré aujourd'hui en version poche. Je me suis laissé tenter, et je l'ai dévoré.
De la première page, la première ligne, à la fin, je me suis laissé captiver, parce que c'est du vécu, du vivant, du parfois drôle mais souvent triste ...

"Petite poucette" de la fameuse "génération Y", j'ai évidemment souvent, le plus souvent travaillé en open-space ... comme je dis, ça fait longtemps que ca n'est ni ouvert ni spacieux hein ... ne nous faisons pas d'illusions !
Les auteurs et les anecdotes le montrent bien : espace où tout se joue en vase clos, malgré le turn-over élevé, le stress, la fatigue, les petites manies de chacun, les horaires délirants ...

Le monde du travail vu par les trentenaires d'aujourd'hui ... oui, nous évoluons dans les nouvelles technos, le web, la pub, la com, le marketing ... des métiers qui parfois se vident de sens, au profit d'une gestion comptable étriquée, au prix d'une vie sociale absente ou sans intérêt, d'une santé qui se dégrade (malaise vagal, nuits blanches, enchaîner les cafés ... on n'a pas tous "tout fait" et heureusement, mais on reconnaîtra tous au moins un collègue qui est en train de "plonger" et on a tous eu des moments difficiles comme ca ... hélas)

A défaut d'être plein d'espoir, un recueil qui sent le vécu
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J'ai évité ce livre comme la peste lors de sa parution en 2008. Je débutais une période longue maladie souffrant de myélopathie cervicarthrosique. Je venais de vivre 11 ans en open space non pas comme cadre mais comme secrétaire commerciale. Je n'avais pas qu'un n-1 (supérieur) mais aussi un n-2, n-3 etc., jusqu'au grand patron qui me convoquait tous les six mois pour que je reconnaisse que j'étais une dinde. Je dirais des années plus tard, au médecin qui m'a aidé pour mon licenciement en inaptitude : « ma maladie est la meilleure chose qui me soit arrivée en 11 ans, c'est ma sortie de secours… » Quand j'ai vu ce livre sur les étagères de la bibliothèque de Langogne la semaine dernière, mon bras et ma main se sont dirigés tout droit sur lui. Je pensais en avoir fini avec mes vieux démons et pouvoir en rire. Je n'ai pas ri du tout. Tout y est : du croissant le matin aux heures sup que tu fais malgré toi en sachant que ton n-1 te dira que tu es une incompétente si tu n'arrives pas à faire le travail en temps voulu. L'ambiance poisseuse de l'open space a ravivé de terribles souvenirs et des cauchemars. Certes ce n'est pas une oeuvre littéraire mais une succession de faits, de soumission, bref un témoignage terriblement vivant pour ceux qui l'ont vécu.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Bon c'est un petit bouquin, qui se lit facilement sous forme de récit témoignage.
Les héros sont les jeunes cadres dynamiques de grands groupes de conseils, d'agences de communication, ou encore de grandes entreprises, pris dans la spirale des nouvelles formes de violence du management, de la convivialité à outrance, de la flexibilité qu'on fait passer pour de la liberté, la comédie des évaluations... un beau cocktail pour exploser!
C'est drôle mais on rit jaune, très... parfois ça ne fait plus rire tellement c'est vrai !
Enfin, celui qui a connu la grande entreprise ou le conseil, ne pourra que s'y retrouver.
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C'est une amie que j'ai rencontré récemment qui m'a prêté cet ouvrage. Nous parlions justement de boulot et de nos propres expériences et elle m'a conseillé de le lire en disant que je me marrerai bien. Effectivement pendant une heure j'étais pliée de rire et il faut vous avouer que c'est extrêmement rare qu'un livre me mette dans cet état.
J'ai retrouvé certaines situations que j'ai pu observer dans mon travail actuel, notamment le nouveau type de management en vogue dans les cabinets d'audit et de conseil : les bureaux ouverts, le rythme de la flexibilité et de la mobilité extrême, les discours sur les valeurs prônées par l'entreprise…
L'auteur nous raconte les sentiments qui animent ces jeunes cadres face à ce nouveau type de gestion : stress lié aux missions, pression indirecte exercée par les managers, deadlines tellement serrés que même en travaillant toute une nuit il est peu probable d'arriver à finir les tâches demandées, manque de reconnaissance du top management. Et les conséquences sont multiples : malaise vagal, ulcère, démissions multiples, flopée de candidats pour un départ volontaire, addiction au Blackberry…
Je comprends ces jeunes qui ont perdu leurs illusions, qui rêvent d'une vraie vie au point de vouloir partir travailler pour des ONG, passer le CAPES pour enseigner ou tout simplement provoquer une tension dans l'entreprise pour pouvoir se faire licencier et toucher les ASSEDIC.
Vous allez me dire : il y a beaucoup de gens au chômage en ce moment et pourtant certains se plaignent de travailler dans des grandes entreprises et de toucher un salaire nettement supérieur à la moyenne française. Je ne vais pas entrer dans cette polémique car pour moi, malgré tous les avantages extérieurs visibles, il peut vraiment avoir une oppression et un mal-être dans ce type de métier.
La fin m'a réellement déprimé et m'a fait prendre conscience de l'importance des choix qu'on doit faire vis-à-vis de son avenir professionnel.
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Quand ce livre est sorti en 2008, les collègues en avait beaucoup parlé. du coup je ne l'avais pas lu me disant que tous les bons « morceaux » avaient tous été cités à la machine à café. Ce n'est que maintenant que je me plonge dedans et sans regret je suis contente d'avoir maintenant quitter l'open Space. En effet même si le livre est de 2008 il reste très actuel dans sa dénonciation des dérives de cette organisation.
Entre anglicismes, mal être et petits arnaques entre collègues, je suis contente d'avoir quitté le monde de l'entreprise pour passer dans celui de l'enseignement. Ce livre m'a rappelé combien la course à la « performance » peut être usante.
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Après Facebook m'a tuer, il fallait absolument que je lise l'autre témoignage du même genre: L'open space m'a tuer. Et travaillant depuis peu en open space, je me suis dit que le livre me permettrait de me préparer psychologiquement à ce qui m'attend! Eh bien j'espère que mon open space continuera à faire exception! Je ne veux pas me retrouver stressée, déprimée, à vouloir me réorienter dans un autre travail sans contraintes! Ce témoignage démontre vraiment que les nouvelles entreprises et les nouveaux managers n'ont plus aucun scrupule, et sont prêts à tout pour se marcher les uns sur les autres. Je tiens notamment à souligner que cet ouvrage fait aussi état en parallèle de la génération Y ("Why?"), les jeunes cadres de ma génération qui sautent d'une entreprise à l'autre pour progresser, évoluer ou simplement trouver mieux ailleurs. Quand on voit ce qu'il se passe dans les entreprises de nos jours, on comprend pourquoi!
Lien : https://mes-reves-eveilles.b..
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ceux qui n'aiment pas le style de ce livre ont une vision fossilisée de l'écriture. C'est un style. Il faut être percutant et interpeller, et ça l'a fait sur ce livre.Je ne développe pas et me contente de reproduire citer Sophie Fontanel qui répondait à une grincheuse :
"« Ps5. Lilou, tu trouves qu'ici, c'est mal écrit ? Moi je ne crois pas, bien sûr. Tu dis que tu préférerais qu'on ne fasse pas la faute d'écrire « Y a » à la place de « Il y a », bah on fait comme on sent et, par ailleurs, c'est un conseil que fort heureusement ni Céline (l'écrivain, hein), ni Prévert, ni Bataille, ni Audiard, n'ont suivi…  tu sais, ma formation est universitaire, j'ai fait des études de linguistiques et de la recherche aux Nations-Unies, en terminologie. Je sais beaucoup de choses sur le langage et je sais aussi qu'il doit vivre de bien des manières. Notre manière est juste une option, mais je la trouve rafraîchissante. La plume de Lauren Bastide est spontanée, généreuse, VIVANTE, et son oeil (Sciences Po et le CFJ, mine de rien) voit le monde. Quand des réelles fautes d'orthographe se glissent dans ces posts écrits à toute vitesse (et pourtant relus par des sécrétaires de rédaction), c'est bien de nous le dire, et on corrige. Nous travaillons en prise direct avec vous, et je suis fière d'oser un langage aussi abordable. C'est parce que je suis écrivain depuis tant d'années, comme tu dis, que j'ose prendre ces libertés. Quant aux répétitions, ahhhhhhh j'addddodoorre les répétitions… ça me fait penser à de l'incantation, au chant des choses. Dernier point, sur le fait qu'un enfant de troisième pourrait écrire ce qu'on écrit : rien ne peut me faire plus plaisir. Je les trouve assez doués, ces gosses, en fait, quand ils se lâchent. Donc, je compte sur toi pour nous alerter sur les fautes d'accord (qui sont heurk) tu pourrais être notre plan vigipirate ! » "
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En lisant ce livre, je m'amusais à remplacer les noms par ceux des collègues et ca pouvait coller parfaitement. A lire pour ceux qui en ont un peu marre de leur boulot, ce livre permet de rire et de se sentir moins seul.
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J'ai lu ce livre deux mois après avoir commencé pour la première fois à travailler en open space.
Eh bien j'avais déjà vu ou vécu la moitié des anecdotes !
Attention, il y a aussi pas mal de vertus à l'open space, et personnellement j'y crois. Mais j'ai quand même fait lire ce bouquin à plusieurs collègues qui ont bien (ou mal) rigolé.
A lire avec délectation et sans arrière-pensée.
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"Facebook m'a tuer" est un livre qui a beaucoup éveillé ma curiosité! Je me suis dit " Tiens! Un livre sur facebook et les suicides, les dénonciations."

On m'a dit qu'il s'agissait d'extraits de conversation facebook plus ou moins compromettant. J'ai pensé "bof..." à ce moment là.

Après lecture, c'est un livre intéressant, j'aurais bien vu "interdit aux plus jeunes" mais même pas. Ce livre fait référence, aux problèmes dû à la différence de générations, notamment dû à facebook mais également à toutes les nouvelles technologies dans lesquels nous baignons : les ordinateurs, les téléphones, internet, site de rencontres, blackberry, iphone etc....

Chaque partie est courte et évoque un problème dont nous avons plus ou moins conscience. En lisant ce livre, j'ai pu retrouver à chaque partie, pratiquement chacun de mes connaissances. Il m'a permis de comprendre pourquoi j'avais tant de ressentiment d'étaler ma vie en public alors que d'autres le font si facilement. J'ai attendu LE chapitre où je me retrouverais et... je m'y suis retrouvée!

Je trouve que le titre est mal choisi (en référence à "Omar m'a tuer"). Ce livre ne parle pas que de facebook. Je pense qu'il a pu profiter de la notoriété de facebook.

Vous vous sentez trop dépendant de :
- votre téléphone
- internet / chat / msn
- mail
- facebook
- site de rencontre
?

Si vous avez répondu au moins une fois "oui" alors lisez ce livre! (plein d'autres thèmes sont abordés, et puis il se lit en 2 jours).
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