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EAN : 9782919483150
L'échappée belle (03/08/2012)
5/5   5 notes
Résumé :
Poèmes jaillis tout droit d’un geyser. La poésie explose et s’affiche polymorphe : l’écriture devient apodictique dans l’Art du dire : du mot à l’aphorisme, de la phrase au texte en prose. La poésie reste le canal idéal, (un puits sans fond) pour charrier sans égal, la panoplie humaine des émotions. A livre ouvert, on les savoure en susurrant les mots tantôt sucrés, salés tantôt amers.
Des Amours endolories, passionnées les sentiments se dénudent et se démêl... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Merci à Babelio et à Florence Issac pour l'envoi de « Juste un peu d'amour avant la fin » dans le cadre de l'opération masse critique.

Dans la longue liste des titres proposés, j'en avais retenu deux estampillés «poésie». Ne sachant lequel demander car pas spécialement inspiré ce jour là, le hasard m'a attribué « Juste un peu d'amour avant la fin ». Oui le hasard car j'avoue honteusement l'avoir joué à pouf pouf ça sera toi…
J'ai jamais eu de chance aux jeux.

Déjà le titre n'avait rien pour me séduire mais bon, je me suis fait avoir tant de fois avec des clins d'oeil racoleurs qui avaient tout pour me plaire que je ne m'arrête plus à ça.
Couverture sobre, papier de qualité, premier contact plutôt positif.
J'ouvre au hasard, pages 98/99. C'est quoi ce bordel!!!! Une page en espagnol, l'autre en anglais… Essaye encore, pages 60/61, double page en arabe… ça se complique là parce qu'espagnol et anglais, avec quelques souvenirs, un gros dico, du temps et une boite de doliprane je veux bien essayer de galérer pour comprendre les textes mais l'arabe ça risque d'être beaucoup plus long.
Dernier essai ? Pages… oh la pression… pages… 24/25, c'est mon dernier mot Jean Pierre. Une page en arabe et une page en français.
Bon si j'avais lu le mode d'emploi, j'aurais su tout de suite que les textes étaient traduits avec dans l'ordre d'apparition, l'arabe, le français, l'espagnol et l'anglais. L'idée est bonne bien sur mais d'un coup je me dis que les 160 pages que je m'apprêtais à savourer viennent de réduire considérablement à la cuisson.
L'arrière gout de trop peu d'avant lecture va vite s'estomper. Dès le début, Florence Issac prévient qu'il s'agit de ses écrits d'adolescente et là je me dis des trucs du genre que la décence m'empêche de publier sur babel.
Bingo, j'ai l'impression d'être chez Dark Angel Death Hell 666 overblog.morgue, que j'ai quinze ans et que comme le disait le grand philosophe Cali Méro, c'est vraiment trop z'inzuste et puis que la vie c'est pas beau pis que les gens y sont pas gentils pis que j'exagère peut être un peu parce que ça fait quelques années que j'ai arrêté de sniffer du biactol et que je n'ai pas envie de replonger dans les drogues dures.
Les pages passent comme le temps, Dark Angel rencontre l'amour et termine ce recueil journal par un « Tony truand » poème titré Amour Eternel. C tro bo je trouve pamé mo.
Avec un peu de chance j'aurais pu avoir juste un peu d'intérêt avant la fin, j'ai eu juste beaucoup d'ennui avant la faim. La faim de ressenti, la faim de frissons, la faim de vibrations, j'ai eu la dalle pendant cette lecture.

Désolé madame Issac, je n'ai pas été touché par les textes de ce recueil dont je ne mets pas en doute la sincérité même si je ne comprends pas « l'utilité » d'une telle publication.
Votre écriture et ma lecture ne sont pas faite l'une pour l'autre, ce n'est pas grave. Je vous souhaite de nombreux lecteurs pour vos différents recueils même si ça sera sans moi.
La poésie est malheureusement tellement « confidentielle » dans le monde littéraire que même si je n'ai pas apprécié la votre, je lui souhaite de nombreux échos car la poésie, c'est la vie. Ca rime en plus, j'vais peut être faire un recueil, chuis pouet.
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Dans ce recueil de poèmes, Florence Issac abrite l'éternité et défie l'Infini à dévaster l'horreur. Telle qu'une louve haletante et anxieuse, pure lumière,elle cherche fiévreusement des lueurs pour l ́Humanité et pour elle-même. Quelques-uns de ses poèmes ressemblent bien à «La liberté en guidant le peuple», de Delacroix, devenu parole écrite, mais ils sont traversés par sa fraîcheur, son innocence lucide et son enfance adulte. Et c'est alors que la Vérité, si terrible soit-elle, se résout en Beauté guidée par sa main. D'autres poèmes ont la tendresse de«Femme penchée sur la table» d' Eugène Carrière,également béni. Mais tous sont amour-poème pour elle qui, comme un souffle d'anges, dessine avec une plume d'oie le portrait de chaque strophe, ses yeux vers le ciel.«Juste un peu d'amour avant la fin» est un duel entre la Vie et la Mort, dans un livre qui est à la fois poésie et narration. Florence a le courage de se regarder intérieurement et de nous raconter ses différentes morts et résurrections, comme seulement les grands poètes peuvent le faire. Ainsi, en lisant la dernière ligne de la dernière page, on a l'impression d'avoir assisté à un défi entre la sève et les cendres. Mais, au contraire de ce qui arrive dans le film le septième sceau de Bergman, c'est le chevalier et pas son sinistre rival qui gagne la partie d'échecs.En ce cas-ci, la dame, notre auteur.«Écrire en plein jour le coeur de sa nuit», c'est ce que Florence révèle en un cri qui chuchote, tel qu'un manifeste d' intentions, depuis la première page de son livre. Et l'intention se réalise. L'auteur, fidèle à l'esprit de Whitman, dans sa rencontre avec le poète«...Que tu es ici/que l a vie existe/Et l'identité/ Que le prodigieux spectacle continue/Et que tu peux y apporter la rime» , dénude le sombres qui la contournent et qui des fois, tant de fois , la pénètrent et la plongent dans un abîme. Mais cela ne signifie pas nécessairement qu'elle meure. Non. Elle écrit habitée par le jour, depuis l'amour et la joie de vivre.«L'ailleurs existe-t-il?» se demande-t-elle, et elle nous répond en«Quête»,même si l'affirmation prend forme de question, dans son vertige Azur.D'un regard spirituel et rempli de couleurs, elle nettoie les miroirs de l'Univers et fait finalement échec et mat au Roi des Ténèbres («La mort n'existe plus si la mémoire reste»). Et c'est donc pour cela que certains de ses poèmes parmi lesquels Délires circulaires(«Il est un jour où je ne peux plus...Il est un jour où mon moi inconnu me pèse...Il est un jour où tout devient ‘non'...Il est un jour où j'ai froid, je pleure, je n'essaie plus...» ) , où elle se révèle si
courageusement faible, nous donnent en même temps l'impression que se referme jamais. D'après Olga Orozco la réalité,cette clé closant toutes les portes du désir, la frappe. Or, Octavio Paz affirmait déjà que le destin du mot désir,de Baudelaire jusqu'à Breton,se confond avec celui de la poésie.C'est ainsi que, pour la poésie, Florence a toujours une fente qui permet à la lumière de se filtrer: la grâce de vivre, les grâces à la vie . On a touché aucoeurde la nuit, et pourtant elle reste fermement ancrée au jour.En plein jour. Au soleil.Chez Florence il y a une mémoire de la berceuse. Il y a une mémoire de son temps d' enfant. Il y a une mémoire de l'absence qu'elle n'oubliera jamais, et qui est toujours présence. Elle n'occulte pas ses fêlures intérieures à travers lesquelles se filtrent goûte à goûte les mesquineries du monde, qu'elle veut changer. Oui,même si,et pour cela tel qu'elle le dit enFragile¾, le soleil est...«triste» («Il ne donne plus qu'un rayon gris sur mon visage»);ou bien noir, comme elle l'évoque dans son poème «Noir soleil» ( sorte de poème-prose-aphorisme). Noirceur.Mais non. Dans ce livre, autobiographique et pas en même temps, notre poète de fenêtres vers l'intérieur («Je n'irai pas me promener. J'aime mieux mélanger et gribouiller») montre bien que, même si elle est toutes les musiques, son essence est une seule. Certes, elle peut bien être un hymne, une symphonie, un allegro, un adagio ou un gospel, selon se présente la vie. Mais son Être qui abrite l'éternité, son Être profond –qui est son foyer, dont elle émerge avec des bouquets de graines et d'amour permanent-, c'est un mot et de Pergolesi ou de Vivaldi. Alors là, renaissant en elle-même, elle atteint des horizons fugitifs et défie le silence. On lui a accordé le don de la parole et celui de la beauté, et elle s'y soumet.C'est une beauté qui ne se rend pas à la facilité , une beauté qui ne concède pas,mais qui s'emploie à faire l'effort le plus difficile, celui de la transparence. Elle ne se rend pas non plus à la Mort, ce soleil noir, ce joueur d'échecs noir qui la visita tout au long du «film de ma vie» (Amour Éternel), portant à chaque fois un masque différent.«Film». Ce livre est lui-même un film, puisque chaque vers ou chaque ligne de sa prose poétique est un photogramme lumineux pour un monde désespéré d'aube.
Il n'y a plus de retour pour les lecteurs. Maintenant, on connaît le coeur de la nuit, depuis le jour. Maintenant, il bat de ses ailes dans notre coeur, tel des oiseaux au gré du vent.Et, tout comme Roméo et Juliette, on entend dans Juste un peu d'amour avant la fin, venant du puit profond des ombres devenues lumières, le chant du rossignol. CRISTINA CASTELLO Buenos Aires, le 28 février 2005 http://www.cristinacastello.comTraduction: Patricia Cadranelpatriciacadranel@yahoo.com.ar

Lien : http://www.florenceissac.com..
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Je remercie Babelio et l'Echapée belle pour l'envoi de ce recueil.
Passée la surprise de voir les poèmes en version arabe, espagnole et anglaise en plus des pages en français et le sentiment que c'était un peu optimiste de penser qu'un lecteur saura décrypter toutes ces versions, je me suis débarrassée de ces premières impressions pour m'immerger dans cet ouvrage.
A sa lecture, toutes ces versions se font écho, mais un écho à résonnances plurielles, un vers par çi, par là en espagnol ou en anglais (les deux seules autres langues que je suis capables de lire, partiellement) donne plus de profondeur au poème lu en français. Les différentes versions s'enrichissent l'une l'autre et vouent cet ouvrage à être posé à la vue des visiteurs, pouvant, au gré de leur envie, l'ouvrir, et lire un passage, une version, qui lui conviendra, se laisser surprendre.
Une grande partie des poèmes ne m'a pas fait vibrer aujourd'hui, comme ils l'auraient pu il y a une dizaine d'années: des écrits et des sentiments d'adolescence, qui sauraient mieux être lus à cette période de sa vie.
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PASSAGE DES ÂMES Notes de lecture de Juste un peu d'amour avant la fin de Jean-Luc Proulx, Peintre poète 02/07/10 5
LA FEMME, QUE VEUT-ELLE MERVEILLEUSEMENT ?
Ceci : Ne plus fermer les yeux Pour jouer avec des images Mais se sentir bien mieux En s'aidant des personnages Plonger dans la foule N'être plus qu'un Être les autres et leurs histoires Se reconnaître, se retrouver Être bien tellement bien Noyée et unique Un élément du Tout Oui,
ceci : Être la terre, l'univers, le Tout.
C'est ce qu'elle veut merveilleusement. Être d'une seule essence. Celle de la Vérité de Soi. Celle qui Est. Et elle ne le craint pas.

QUE VEUT-ELLE AUSSI ?
Qu'on y vienne au Monde, finalement !
ET CE QU'ELLE VEUT, COMMENT EST-CE ÉCRIT ?
C'est écrit de toutes les manières et même avec des mots. Et de la beauté. Et ce qui a été vu. Et trouvé de plus juste pour l'Autre. Et toujours ça continue. C'est dans son livre. Vouloir être un élément du Tout. C'est ce qui se passe ici. Vouloir vivre, vouloir revivre Pour juste un peu d'amour avant la fin. Et l'écrire, elle le fait. de sa solitude riche d'errances. Elle fait de son cri un chant. Sans pudeur au sein d'une empreinte éternelle. Et elle l'ajoute au sens. Elle l'écrit, oui. C'est elle depuis l'enfance. Habillée par la lumière. Elle se donne entière Elle ose le poème. En plein jour : le coeur de sa nuit

Elle est une femme ici. Et c'est là qu'elle vit : Dans le jardin secret d'un grand amour. En cet ailleurs si loin, si proche. LE LIVRE, IL SE REFERME MAINTENANT ? Il se referme. Mais il ne s'enferme avec rien. Ni même avec le passé et ses amours, ou l'avenir et ses désirs. Il ne s'enferme pas avec l'Histoire à changer. Il se referme uniquement pour se reposer. Pour calmer le poème. Dès lors, on attend. Tranquille. Son réveil.
Lien : https://www.lechappeebelleed..
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L'auteur propose un livre de poésie écrit en 4 langues à chaque fois, tantôt en prose, tantôt en poème. L'auteur y relate des moments de sa vie.
je pense qu'il faut réussir à s'en projeter et peut être être dans certaines dispositions de sensibilite pour être touché par cette poésie.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Comptine

Comptine
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Des vers !
La galère !
Je n’arrive à rien
Sinon au chagrin
Chagrin quel chagrin ?
Chagrin de rien
Chagrin de la rime
Un vrai crime !
De la frime !
Poème sans chagrin
Poème sans rien
Juste des vers
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