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3,9

sur 480 notes
A ma droite, les Yrlanais, peuple barbare et sanguinaire.
A ma gauche, les Elfes et leur monde bardé de contes et de légendes.
Les premiers détestent les seconds qui le leur rendent bien.

Un massacre vient d'être perpétré. La guerre semble désormais inévitable.
Un affrontement qui pourrait bien tourner à la démonstration pour qui posséderait le crystal des Elfes Bleus et dominerait ainsi les océans.

M'ouais, pas convaincu plus que ça.
Un récit complexifié dès le départ à ne surtout pas entamer à moins de 50 % de ses capacités.
Le trait est plaisant, les couleurs chaudes, les cases dynamiques et pourtant le compte n'y est pas.
La faute, à n'en pas douter, à un scénario cousu de fil blanc mais surtout à l'absence cruelle de ce mythique chasseur de petits hommes bleus, à la crinière sauvage et au regard d'airain, qu'était Gargamel associé à son tigre de combat...
Schtroumpfant de se faire schtroumpfer ainsi !
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Ayant eu la chance d'être sélectionnée pour devenir "ambassadeur (rice) du Monde d'Aquilon" par babelio et les éditions Soleil (que je remercie chaleureusement ici), j'avais déjà reçu une première bande-dessinée avant l'été et l'aventure se poursuit ici pour mon plus grand plaisir !

Ici, c'est dans le monde des elfes bleus que je m'immerge (en plus j'ai eu la chance de choisir entre les elfes et les nains mais j'avoue que dans cet univers de fantasy, les elfes ont toujours eu ma préférence, je ne saurais dire pourquoi si ce n'est que je les trouve extrêmement beaux et loyaux...oui, oui, contrairement aux nains qui sont perfides, sans scrupules et ne pensant qu'à leur or ou aux orks qui sont sauvages, laids au possible...bon bref, je ne vais pas vous passer les caractéristiques de chaque peuple (dont les hommes) car tout cela pour vous dire que je préfère les elfes ! Revenons donc à l'histoire en question : Lanawyn, notre jeune elfe bleue, arrivant dans le village elfique d'Ennlya en compagnie de Turin (pour le coup, lui, c'est un personnages appartenant à la race des Hommes mais je l'aime bien) vont découvrir que les habitants ont tous été décimés. Une arme retrouvée sur les lieux mettrait en cause les Yrlanais avec lequel le peuple des elfes entretient déjà des relations tendues mais, après en avoir informé son roi, veut en avoir le coeur net afin de ne pas tirer de conclusions trop hâtives et déclencher ce qui mènerait inexorablement à une guerre entre les deux peuples. C'est ainsi qu'elle se décide d'enquêter, toujours accompagnée de Turin afin de faire toute la lumière sur cette sinistre histoire !

En parallèle (et sinon, vous ne comprendriez rien au titre de cet album), le crystal appartenant aux peuple des elfes bleus, est toujours enseveli en attendant de trouver l'élu (e), celui ou celle qui aura le cour assez pur pour en faire bon usage. La grande prêtresse croit y déceler la jeune elfe Vaalann et décide de lui faire passer les épreuves ultimes qui permettront de définir si elle est bien digne de porter ce bijou et d'en assumer, non pas à son propre compte mais pour le bien de la communauté entière, les lourdes charges qui lui l'accompagnent !

Je reconnais qu'il y a beaucoup de personnages et j'ai eu un peu de mal au départ à me plonger dans l'histoire mais après m'être familiarisé avec ces derniers, je me suis laissé envahir par cet univers fantastique et le charme a fait son effet !

Un graphisme vraiment très bien travaillé et un épisode avec un début (plus ou moins car i n'y a jamais vraiment de commencement dans ce genre de bandes-dessinées fantasy...ques) et une fin (ce qui est fort appréciable car même si l'on sait qu'il va y avoir une suite, l'on ne demeure pas là à attendre désespéramment que le prochain tome sorte, en ce qui me concerne, celle-ci me convient parfaitement car il s'agit d'une fin ouverte et qui plus est, pleine d'humour et ce, venant des Hommes (oui, il faut bien leur reconnaître quelques qualités car cela m'a fait sourire) !

Une lecture que je ne peux donc que vous recommander !
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BD FANTASY / HEROIC FANTASY.
Avant toutes choses, j'ai essayé de présenter la série pour amateurs easy readers devenue véritable belle et grande saga pour toutes et tous ici :
http://www.portesdumultivers.fr/project/elfe-serie/
C'est un tome d'introduction relativement efficace, mais il y a vraiment à redire sur les choix effectués (il faut dire qu'ici on est entre deux époques de la BD Fantasy donc on innove en naviguant à vue, les auteurs devenant forgerons en forgeant donc en apprenant de leurs erreurs). Grosso modo je lui reproche de vouloir trop en dire en trop peu de pages, ce qui nuit à l'efficacité de l'ensemble... Jean-Luc Istin qui est trop ambitieux pour son propre bien, et ici il veut nous refaire le coup du boss de fin qui a un pied dans chaque camp et qui manipule les uns et les autres pour parvenir à ses fins grâce à un master plan mûri de longue date (remember Palpatine : les vrais savent !)...
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Et pour rester dans le bleu des elfes, de la mer et les magnifiques bleus-gris et bleus-verts de la palette, je vous dirai que c'est une bande dessinée qui m'a schtroumpfement plu.
Une bonne histoire, des personnages intéressants et le plus: ce sont les orcs qui ont le sens de l'humour.
Ce fut une très agréable aventure parmi les elfes.
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Archipel des Polanis. An de grâce 700 du calendrier athéen.
Une Elfe bleue, Lanawyn, et un humain respecté de tous, ou à peu près, Turin, sont en route dans les contrées glacées vers la cité-refuge d'Ennlya.
Avant même leur arrivée, mauvais présage, ils découvrent la ville survolée par des myriades d'oiseaux.
Dans la ville, pas âme qui vive… Et pour cause… Ils tombent sur les cadavres de ses habitants Elfes bleus. Aucun autre cadavre ! Seul indice : une dague yrlanaise ! Les relations entre les hommes du royaume d'Yrlanie et les Elfes bleus sont tendues. Des accusations venues des hommes visent les Elfes qui seraient, selon eux, notamment, la cause de mauvaises pèches. Il faut dire que si ces Elfes sont bleus, c'est sans doute qu'ils sont des Elfes des océans. Comme tous les Elfes, ils sont immortels… Tant qu'on ne les assassine pas…

Le Crystal des Elfes bleus confère à celui qui le détient une puissance incommensurable. C'est pourquoi, dans leur sagesse, ils l'ont confié à l'océan et à des monstres marins chargés de le protéger en attendant la venue de l'élu ou de l'élue…
Une jeune fille se présente pour s'en aller le chercher alors même qu'elle est mise en garde : aucun de ses prédécesseurs n'a réussi…

Critique :

Inutile de chercher l'archipel des Polanis sur Google Maps. Il ne connaît pas ! Comme quoi, Google ignore encore bien des choses !
Toute analogie entre Schtroumpfs et Elfes bleus est un non-sens, si ce n'est peut-être que les Schtroumpfs aussi soient immortels (mais cela reste à prouver).

C'est par cette histoire que Jean-Luc Istin a lancé des sagas qui se poursuivent au fil des ans dans les Terres d'Arran avec différentes séries : Elfes, Nains, Orcs & Gobelins, Mages…
La particularité de ce scénario-ci c'est qu'il mêle enquête policière, manipulations politiques, amitié entre un homme et des peuples différents, et peut-être bien une histoire d'amour entre une Elfe et un humain...
Ce tome donne le ton : les Orcs sont des « humains » comme les autres ! A part leur laideur physique (selon nos critères), ils peuvent faire preuve d' « humanité », et les humains de « monstruosité ».
La magie, et son extrême pouvoir, est présente de façon originale. N'étant pas un grand fan de la magie, c'est la seule chose qui me rebute dans ce récit qui combine plusieurs histoires qui, finalement n'en forment qu'une.
Les dessins de Duarte ont placé la barre très haut dès ce premier album des Terres d'Arran. Depuis 2013, cette collection a mis au monde de nombreux enfants plus beaux les uns que les autres, incluant de nombreux dessinateurs, scénaristes et coloristes, tous priés de faire évoluer leurs personnages dans le même univers, Maître Istin jouant les chefs d'orchestre pour qu'il n'y ait pas de dissonances au sein de l'orchestre.
C'est un sacré pari que les éditions Soleil ont relevé en recourant à de multiples auteurs tout en gardant la cohérence afin de pouvoir alimenter à un rythme soutenu les envies de lecture d'un lectorat d'autant plus impatient que les mangas ont donné le ton avec des séries qui paraissent à un rythme effréné.
Je cause, je cause, mais il est temps de passer au deuxième album des Elfes pour découvrir les Elfes sylvains !
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Approchant à grands pas de l'ultime tome de la saga Nains que je possède dans ma modeste collection et désireux de prolonger le plaisir encore quelques temps, je me décidai à inaugurer l'épopée Elfes, aînée de celle qui m'a déjà tant fait vibrer. Bon j'avoue, mes inébranlables convictions écologiques m'obligeant à n'acheter que de la seconde main rendent également le réapprovisionnement un tantinet ardu.

D'entrée de jeu, le charme du visuel opère, c'est indéniable. Kyko Duarte fait preuve d'un trait gracieux empli de finesse et accouche de splendides bulles où l'action est parfaitement orchestrée. Malgré tout, l'envoûtement n'est pas absolu, la faute à cette splendeur froide dénuée de tout rayonnement émotionnel et à l'écriture prévisible et superficielle de Jean-Luc Istin qui, non seulement émousse l'intérêt du lecteur, mais étouffe aussi son tison empathique.

C'est d'autant plus regrettable que l'auteur tente continuellement d'exacerber les enjeux en emmêlant les sillons scénaristiques, exercice qui, malgré une volonté louable, se révèle hélas inutilement complexe par manque de doigté. Néanmoins, ne boudons point notre plaisir, l'ensemble s'avère de bonne facture et remplit parfaitement son rôle divertissant.

Si l'aube de cette saga n'est pas à la hauteur des attentes (surtout si vous avez débuté par le règne des farouches nabots moustachus), l'univers des oreilles pointues dépeint ne manquera toutefois pas de vous ravir que vous soyez adorateur(trice) de Tolkien ou simple amateur(trice) de bandes dessinées.

PS : les admiratrices secrètes du ténébreux Orlando Bloom et amoureux discrets de la séduisante Liv Tyler (ou vice-versa après tout) devraient aussi y trouver leur compte.
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La série Elfe, nous plonge à chaque tome, dans une aventure différente et dans une race d'elfe différente. Ici, dans le premier tome, nous commençons par les elfes bleus, les elfes marins. Les dessins sont de qualités, les couleurs également, mais malheureusement, c'est tout ce qu'il y a d'intéressant.

L'histoire est ennuyeuse au possible, on devine l'intrigue après seulement quelques pages. de plus, nous suivons deux histoires, en parallèle, qui finissent par se rejoindre. le hic, c'est la manière dont est présenté la chose. Nous avons droit a une page d'une histoire, et une page de l'autre, et ce pendant toute la BD !

La lecture est donc hachée, si bien qu'a aucun moment on ne s'attache a un personnage. J'ai été très déçu par cette lecture. de beaux dessins ne font pas tout, encore faut-il qu'il y ait un scénario.
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C'est grâce au magazine "Lanfeust" que j'avais découvert l'album 5 de la série des Elfes.

Ayant pris mes renseignements sur la série, j'ai découvert avec ravissement que les éditions Soleil avaient lancé ce concept : faire une série de 5 albums sur un même univers – Elfes – mais en changeant à chaque album de scénaristes et de dessinateurs. Original ! Ce premier tome est consacré aux Elfes bleus.

Ouverture et feuilletage de l'album : un dessin maîtrisé, des couleurs pâles qui côtoient des couleurs plus chatoyantes, des Orks, des cadavres. Un début plus que prometteur.

Le scénario ? On se croirait dans une bonne vieille enquête : Turin, un homme, voyage avec la belle Lanawynles, Elfe de son état. Ils se rendent dans la ville portuaire d'Ennlya.

Là, c'est la stupeur additionnée de puanteur : tous les Elfes d'Ennlya ont été massacrés et tout porte à croire que le forfait a été perpétré par les Yrlanais, une tribu humaine qui entretient des relations houleuses avec ces voisins immortels.

Des problèmes entre les peuples, les races : on se croirait sur la Terre…

Lanawyn, aidée de Turin, va entreprendre la délicate mission d'élucider le mystère.Tout en faisant gaffe de ne pas se laisser mener par des indices de culpabilité trop gros que pour être vrai. Faudrait faire gaffe aussi de ne pas heurter certaines sensibilités, parce que dans l'ombre, ça complote ! Une étincelle et tout peut s'embraser.

L'album n'est pas uniquement centré sur l'enquête car "ailleurs", une prêtresse dévoile à la jeune Vaalann son destin : elle est l'Élue, celle qui sera digne de contrôler le crystal qui permet de se faire obéir de l'océan.

Avantage du format one-shot : on sait qu'à la fin, tout sera joué, pas de "suite" directe, le prochain album étant consacré à une autre race elfique (les Sylvains). Donc, pas de tirage en longueur.

Des inconvénients ? Oui et un fameux : le format du one-shot n'autorise pas le développement des caractéristiques du peuple des "longues oreilles". Pas assez de place que pour développer plus, ce qui n'aurait pas fait de mal… À mon avis, deux tomes auraient été nécessaires pour donner plus de corps à l'histoire et aux protagonistes. Comme quoi, quand c'est trop court, c'est pas assez long !

Ce que j'ai apprécié, en plus du graphisme, c'est l'alternance entre l'enquête de Lanawyn et Turin sur le massacre des villageois d'Ennlya et le parcours de Vaalan pour devenir la guide de son peuple puisqu'elle est l'Élue. le tout est habillement agencé et parfaitement imbriqué puisque tout se dévoile au fur et à mesure de l'histoire.

Suspense, pas de temps mort dans la narration, du mystère, une enquête "policière", de la nécromancie, de la lâcheté pour certains et du courage pour d'autre, une attaque "surprise", des gens qui veulent devenir Calife à la place du Calife, de la vengeance, de la haine, de la rancoeur, de la xénophobie entre les différents peuples, de l'amitié, aussi… Bref, un cocktail des plus agréable.

Quant aux personnages, malgré le manque d'espace pour mieux les développer, ils sont intéressants, certains sont attachants et le tout est bien présenté, compte tenu des 52 pages pour pouvoir tout faire.

Ce récit, pour les habitués de la fantasy, pourrait paraître "trop classique", mais il n'en reste pas moins "plaisant" et comme je vous l'ai déjà dit, les dessins sont superbes : que ce soit sur les gros plans des personnages ou des grandes cases montrant les décors majestueux du royaume marins des petits êtres bleus… Enfin, pas si petits, on n'est pas chez les Schtroumpfs non plus.

Le dessinateur a utilisé une technique que j'aime beaucoup : une grande image et des petites cases dessus. Ça varie et apporte beaucoup à l'originalité.

On ne lui reprochera que le fait d'être un one-shot et de ne pas avoir de tome 2 ainsi qu'un air de déjà-vu. Il me semble que le monde des Elfes pouvait donner plus d'idées moins basique.

Attention, j'ai tout de même passé un très un bon moment d'évasion !
Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux. " Citation de Jules Renard ultra connue des membres de Babelio qui me vient à l'esprit quand je vois tous les tomes des séries "Elfes" et "Nains" dans les rayonnages de ma médiathèque.

Allez, j'ai longtemps hésité devant l'ampleur de l'aventure mais ça y est, je me jette à l'eau et commence, le coeur empli d'espoir, le tout premier tome de la série Elfes. Avec cet album, nous suivons l'Elfe bleue Lanawyn et Turin, homme honnête et droit enquêtant sur le terrible massacre d'Elfes bleus visiblement perpétré par le clan Yrlanais, leur ennemi de toujours. Si le scénario se révèle un peu décevant car fort simpliste, je n'en suis pas moins sous le charme de cet univers qui s'offre à mes yeux et je suis fort curieuse de découvrir les autres peuples.

En effet, cette série concept imaginée par Istin et Jarry, reposant sur un ensemble d'albums indépendants, semble pleine de promesses.
Je me régale à l'avance des paysages somptueux et fantastiques qui ne manqueront pas de m'émerveiller et de me faire rêver, j'en suis sûre, à l'image de la capitale des Elfes bleus, la cité-île d'Elsémur, petite merveille d'architecture pour les amateurs de fantasy.
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Avis en demi-teinte pour ce premier tome d'une série qui me fait de l'oeil depuis longtemps.
Le dessin est sympathique, la mise en couleurs plutôt réussie et le récit plutôt dynamique.
Toutefois, je n'ai pas été prise par cette histoire à la trame usée et cousue de fil blanc.
Le passage constant d'une histoire à l'autre dans un format où il est entendu dès le départ qu'il s'agira d'un one-shot ne laisse aucun doute quant au retournement final, et ce, dés les premières pages. De plus le découpage très saccadé des histoires rend la lecture assez laborieuse et peu harmonieuse.
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