Elfes, tome 21 : Renaissance

Dans ce tome 21 intitulé "Renaissance" Lanawyn l'Elfe bleue doit tenir la promesse qu'elle a fait à Lah'saa l'elfe noire nécromancienne dans le tome 16, à savoir assurer la renaissance du peuple des elfes rouges dont elle faisait autrefois partie avant de basculer du Côté Obscur...
D'un côté on a la Team Lanawyn qui conduit les elfes noirs autrefois rouges Lea'yn et Feda'yn à un point de rendez-vous situé sur l'île maudite de Sovegni, mais qui sont poursuivis par les mercenaires suprématiste de la Légion Noire conduit par Kowan Akeran et dont les membres doivent chercher le traître en leur sein qui les renseigne...
D'un autre côté on a le mage Belthoran qui franchit « la Muraille de Chine » pour ramener au point de rendez-vous le secret qui doit permettre aux elfes rouges devenus noirs d'être libérés de leur malédiction (secret activement recherché par Gaw'yn dans les tomes consacrés aux Elfes Noirs, et volé par le voleur mythomane Myth dans le tome 2 de la série "Orcs et Gobelins")
De l'action et de l'aventure dans un univers 100% Fantasy qui lorgne du côté du "SdA" (livres et films), qui se termine par une des plus vieilles mais une des meilleurs histoire au monde : celle de peu contre beaucoup ! C'est donc tout naturellement qu'on nous offre un remake de la bataille du Gouffre de Helm avec un Conan le Cimmérien à la peau verte (et oui, Turuk du tome 1 d'"Orcs et Gobelins" est de retour), un Elric de Melniboné en mode Kurtz et/ou Learoyd ("Apocalypse Now" ou "L'Adieu au roi", faites votre choix ^^), et un Gandalf le Gris en mode super-héros de chez DC Comics / Marvel Comics (avec pour ne rien gâcher des hommes-lézards et un géant déchaîné ^^)... Mais aussi de l'émotion avec ses deux rescapés enchaînés par la haine qui ne veulent ni ne peuvent se pardonner ni pardonner à l'autre alors qu'ils sont condamnés à être les nouveaux Adam et Eve de leur peuple pour sauver la mémoire de tous les leurs qui ont disparus dans le sang et les larmes...
Le tout est bien très bien dessiné par Kyko Duarte qui ne cesse de s'améliorer, ici joliment assisté aux couleurs par David Mastrolonardo.


Nous sommes au début de la saison 5 de la série "Elfes", et j'espère que le plotmaster Jean-Luc Istin a enfin trouvé un fil directeur après la peste zombie qui a sévit du tome 6 ou tome 16, avec des répercussions sur les séries "Nains" et "Orcs et Gobelins". Pour les Elfes Bleues on a suivi Lanawyn, pour les Elfes Verts a a suivi les personnages de la Forêt de Daëdenn, pour les Elfes Blancs on a suivi Fall puis sa fille Alyana, pas de fil conducteur pour les semi-elfes et c'est bien dommage (c'est le point faible de la série), pour les Elfes Noirs on a suivi Gaw'yn... Mais pour lier tout ça, cela fait trop de tomes qu'on navigue entre les foreshadowing qui sont faits sur les cristaux de pouvoirs, la masquerade des mages, l'attaque de titans, l'enfant béni / maudit messie ou antéchrist, et le complot des élites humaines suprématistes qui ressemble peu ou prou à l'alliance des partis populistes européens IRL (Monde de Merde! )... To Be Continued ?
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..

Lanawyn a promis à Lah'saa de tout faire pour faire renaître une sixième lignée : celle des Elfes Rouges.
"Et une promesse, c'est une dette."

Nous retrouvons donc la belle elfe Bleue en compagnie des deux elfes Noirs, Lea'yn et Feda'yn, destinés à redevenir des elfes Rouges et d'un ancien compagnon d'armes Lorann. Leur mission : retrouver le mage Belthoran qui les aidera à la réalisation de cette promesse.
Mais, une ombre plane...celle de la Légion Noire, bien décidée à faire échouer le projet.

J'ai adoré cet album ! Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu un tome de la série Elfes entre les mains. Depuis le mois Mars ! Et cela me manquait...
Ce 21ème tome comble mes espérances et mes retrouvailles avec les Elfes sont à la hauteur de tout ce que j'aime dans cette merveilleuse série : des personnages bien campés, de l'humour ( merci Turuk !!), de l'action, des rebondissements et des dessins grandioses !
J'ai particulièrement aimé le découpage de ce scénario qui met en parallèle les aventures de Lanawyn d'un côté et celle du mage Belthoran de l'autre.
Une façon très habile de mettre le lecteur en haleine avec l'insertion de gros plans sublimes et ...révélateurs de surprises.
Duarte, le dessinateur, signe là , à mon humble avis, une pure merveille graphique. le personnage Kowan Akeran, un petit nouveau, un "méchant" plein de promesses est particulièrement réussi. Son comportement est détestable à souhait mais sa belle gueule de balafré lui donne un côté charismatique. D'autant plus que ses apparitions, aussi furtives soient elles, sont particulièrement soignées. J'ai hâte de le retrouver et de le voir évoluer dans d'autres aventures.

Ce nouveau récit peut se lire indépendamment des autres. On comprend aisément ce qu'il s'est passé précédemment et pour les lecteurs assidus, le contexte revient vite en mémoire. J'aurais aimé cependant avoir certains anciens albums sous la main pour mieux cerner les tenants et les aboutissants. C'est peut-être là que réside le charme de cette série-concept, ( mais pas celui du porte-monnaie !) elle donne toujours envie de se replonger dans les anciens albums, en faisant réapparaître des personnages d'autres tomes. Pour exemple, le cas de Turuk, personnage phare du premier tome d'Orcs et Gobelins.

Avec ce nouvel album, la saison 5 d'Elfes s'annonce sous les meilleurs auspices. Pour mon plus grand bonheur !

Le Rouge et le Noir ? Non, juste le Rouge qui est devenu Noir et que l'on va tenter de faire redevenir Rouge, et nous ne parlons pas de couleur politique, je vous assure.

Lanawyn, l'Elfe Bleue a promis de transformer deux Elfes Noirs en Rouges, afin de faire renaître ce peuple assassiné.

Ces deux machines à tuer qui ont reçu leur formation dans la terrible citadelle de Slurce appartenaient au peuple des Elfes Rouges auparavant.

Pour ceux ou celles qui ne le sauraient pas, on ne nait pas Elfe Noir, mais on le devient… Une mutation intervient et directement ceux de la citadelle le savent et viennent vous quérir.

N'allez pas croire que tout le monde a envie de voir renaître le peuple des Rouges… Lanawyn va avoir fort à faire, aidée de ses guerriers bleus et tout dévoués afin de déjouer les tentatives de meurtres sur leur personnes.

N'allez pas croire non plus que nos deux Elfes Noirs sont les meilleurs potes du monde ! Lea'yn semble haïr Feda'yn et ce dernier n'est pas très copain non plus avec son homologue féminine. Ça risque d'être difficile d'en faire les nouveaux concepteurs de leur ancienne race…

Le chemin vers la renaissance sera semé d'embûches, donc (sinon, c'est trop facile), de pièges, d'attaques, de traitrise, de sabotage et, cerise sur le gâteau, nos Elfes vont embarquer un Orcs bien connu, Turuk ! Oui, le sexy Turuk est de la partie aussi et là, j'ai fait la danse de la joie.

Si la fantasy n'a rien inventé, empruntant comme les autres genres à notre monde, elle ne se prive pas non plus d'emprunter à des films ou autres oeuvres bien connues.

J'ai vu un mur immense pour empêcher des choses d'entrer (GOT), j'ai vu un mage qui avait tout d'un Gandalf, j'ai assisté à une bataille de 10 contre 300, dans le style de celle du Gouffre de Helm (LOTR), une espèce de Hulk en version moins sympa (Marvel), une Compagnie Noire (Glen Cook) et les habituels génocides familiers de notre Monde réel.

Une fois de plus, les dessins sont à la hauteur de leur ambition, donnant des paysages féériques, même sur l'eau et le scénariste n'étant pas un manchot, il nous propose du très bon au niveau de l'aventure et du challenge à relever par les Elfes Bleus.

Comme ce n'est pas un imbécile, il nous propose un méchant charismatique, un autre mystérieux, ainsi que des Elfes Noirs au passé aussi sombre que leur âmes, eux qui se sont rendus coupable de choses horribles qui vont à l'encontre de tout.

Deux Elfes qui, avant de pardonner à l'autre, devront se pardonner à eux-mêmes et s'allier au lieu de se haïr.

Un récit haletant, bourré de fuite afin de ne pas se faire tuer par la Compagnie Noire, de combats pour sauver sa peau, quelque soit sa couleur, de questionnement pour savoir qui ne veut pas de la renaissance des Rouges et qui a ordonné leur massacre.

Du boulot pour Lanawyn, le tout sous l'égide d'un grand Mage qui va devoir, lui aussi, tout donner afin d'arriver à remplir sa mission. Non, personne ne va se la couler douce dans ces pages.

Une fois de plus des dessins magnifiques et un scénario servi au petit poil !

Lien : https://thecanniballecteur.w..

Nanawyn veut tenir sa promesse et faire renaitre les elfes rouges. Pour cela elle part en expédition avec deux elfes noirs, anciennement rouges : Lea'yn et Feda'yn, afin de trouver comment lever la malédiction. Hélas cette renaissance n'est pas au gout de tous et bien des épreuves les attendent.

Voilà un tome comme on les aime avec une malédiction à contrer, de l'aventure et de belles batailles. Mais aussi un ennemi mystérieux et des amis pas faciles tous les jours comme Turuk, le semi-orc. Hé oui le Turuk que l'on avait pu apprécier le charme et la gouaille dans le tome 1de Orcs et Gobelins, le voilà s'accoquinant de Lanawyn, notre belle elfe bleue.
Un récit très complet de 68 pages qui m'a vraiment fait passé un bon moment de fantasy. Mais l'histoire n'est pas terminée et l'on voit se profiler un nouveau fil conducteur à la fin de l'album. Les hommes contre les elfes?
Le dessin vraiment impeccable concourt à la réussite de l'album.

Avant d'entamer la cinquième saison de la série "Elfes" j'ai relu les deux saisons précédentes, histoire de me remettre en tête les différents protagonistes. Histoire aussi de me rendre compte que la série, depuis l'arrivée des goules, est devenue largement moins intéressante à mes yeux que celles sur les "Nains" ou les "Orcs".
Ceci étant dit, intéressons-nous à ce vingt-et-unième tome qui suit immédiatement le seizième. Lanawyn, qui veut tenir la promesse qu'elle avait faite à Lah'saa, entame un périple maritime avec Lea'yn et Feda'yn, les deux elfes noirs qui doivent redevenir des elfes rouges et faire renaître leur race. Pour cela ils sont accompagnés de quelques compagnons elfes bleus... et de Turuk, le semi-orc, héros du tome 1 de la série "Orc". Parallèlement, le mage Belthoran est parti à la recherche du mythique Naa'yn, le seul elfe noir qui a découvert le moyen d'inverser le cours de la malédiction touchant tout elfe noir.
Evidemment, tout ne va pas se dérouler aussi simplement, et de nombreux obstacles (mercenaires de la Légion Noire, traître, haine entre elfes...) vont entraver la quête de Lanawyn.

L'aventure continue en ce début de cinquième saison mais je n'arrive pas plus que ça à m'y intéresser. Alors oui, les graphismes sont beaux, on reconnaît aisément les personnages (ce n'est pas le cas dans tous les tomes de la série), les scènes de combat sont bien dessinées. Pas de problème avec le travail de Kyko Duarte. Ce sont plutôt les péripéties du scénario qui ne m'ont pas étonné : combat, trahison, arrivée finale du sauveur juste avant que les gentils ne soient écrasés...
Heureusement que Jean-Luc Istin a eu la bonne idée d'introduire le semi-orc Turuk, son humour et son inébranlable confiance en lui, sinon l'album aurait été un peu fade.