Gwenc'hlan se rend à Ys avec son élève Taran. Ys la fère, si belle, à l'image de sa reine : Dahud, fille aimée du roi Gradlon. Dans cette cité règne l'ancienne religion, le christ n'y a pas encore d'église à la grande déception des prêtres qui essayent de convertir la population de Bretagne.
L'enquête sur les prêtres décapités avance et semble en lien avec ce mystérieux prétendant au mariage avec Dahud. Il reste bien des mystères à éclaircir mais on semble toucher du doigt le mobile et les assassins! En tout cas le suspense est bien dosé, tout comme les révélations.
La découverte d'Ys et de Dahud est intéressante. La magie est présente, mais tout comme dans le tome 1, reste très discrète.
Ce tome se termine sur la course poursuite puis la confrontation entre Gwenc'hlan et l'assassin. Alors évidemment on n'a qu'une envie, sauter sur la suite!
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On continue à suivre notre enquête afin de savoir qui tue tous ces moines en se faisant passer pour les druides, maintenant nous avons le mobile, l'enquête avance de manière très intéressante.
Dans ce tome 2 nous somme dans la ville mythique des légendes Bretonne et celtique, la ville d'Ys. (Pour ceux qui ne sont pas de la région et ne connaissent pas, Ys est un peu l'Atlantide du Finistère !)
Le côté artistique de cette BD est toujours au top !
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Un tome un peu plus haut en couleur que le premier... l'enquête avance et le confit Druides chrétienté est de plus en plus présent. La persécution est au premier plan.
Un épisode rempli de mysticisme et de croyance. Ce que j'apprécie tout particulièrement c'est la narration des légendes dans cette BD
J'aime de plus en plus cette série car en plus d'être divertissante elle apporte beaucoup sur la culture celte. Les auteurs font réellement un travail remarquable de recherche, même si il reste une grande part de fiction.
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Le dégout de ces mouvements de foule aveugle, vindicative et viscérale, m'étreint encore la gorge. L'ignorance du sacré, la certitude d'avoir raison, le sentiment d'impunité, la croyance absolue en ce dieu unique conjugués à l'incompréhension de l'autre, égaraient leurs sens et dévoraient leurs coeurs.
-Dahud est donc la fille du roi de Cornouaille et d'une déesse du septentrion!
-Allons, ce ne sont que des divagations ! Il s'agit ni plus ni moins de la fille d'une raine et d'un chef de guerre. Une enfant gâtée qui mène son père par le bout du nez ! Et aujourd'hui, Gradlon est bien trop vieux et bien trop admiratif de sa progéniture pour ne rien lui céder.
-HA!HA!HA!
-Quoi qu'y a-t-il?
-Mon cher Budog, en trois phrases, tu brises mythes et poésies ! AH!AH!
Sous couvert d'unifier la chrétienté, ceux qui se faisaient passer pour les meilleurs serviteurs du Christ éliminaient tous ceux qui manifestaient une liberté de pensée et une forme d'indépendance vis-à-vis du Saint Siège.
Et Gradlon s'abîmait des heures durant, dans la contemplation du ventre fécond, y collant l'oreille pour capter les prémisses de la vie, tandis que ses yeux brillaient de mille feux.
Laissons les danseuses Lydiennes éveiller nos sens et nous assurer soirée plus clémente .
Terres d'Ogon 2 / Guerres d'Arran 1