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Critique de Pavlik


Pavlik
13 décembre 2016
Petit rappel concernant le concept de "World War Wolves" : une "épidémie" lycanthrope s'est propagée à travers les USA (et uniquement les USA), transformant des pans entiers de la population en loups-garous dont la seule motivation dans l'existence est la chasse ET manger (de préférence des humains). Inutile de dire qu'à ce stade on a encore aucune idée de l'origine du mal...Les grandes villes, surtout sur la côte est, sont aux mains des loups, organisées en meutes. Des poches de résistances existent partout dans le pays, poches solidement armées par ce qui reste de l'armée. Une fois devenu un lycanthrope, on perd absolument toute empathie pour l'humain, ce n'est plus qu'un repas potentiel OU un cerveau potentiel...Oui, car si les loups conservent une intelligence supérieure à n'importe quel animal (ils peuvent conduire, utiliser une arme, parler, raisonner), un ancien médecin ou ingénieur, par exemple, devient incapable d'exercer son art. Néanmoins ils obtiennent de nouvelles capacités, liées à leur part animale (super odorat, instinct du chasseur etc...) et, sous leur forme de loup, une super force, agilité, endurance et résistance. A noter que les jours de pleine lune, il ne faut pas trop les chatouiller...

Ce tome 3 présente plusieurs atouts. Tout d'abord un nouveau dessinateur remplacer Kyko Duarte, en la personne de Radivojevic, et l'aspect graphique prend une nouvelle ampleur : le trait est plus subtil, plus précis, de même que l'encrage. Les décors gagnent aussi clairement en profondeur.
Par ailleurs, la trame narrative centrée sur l'enquête de John Marshall, concernant la présence d'un loup au sein de la communauté de Las Cruces (ville où il a trouvé refuge avec sa famille après l'apocalypse) arrive à son terme. L'opposition entre Malcolm Spolding (ancien otage des loups) et Raven (big boss des loups de l'est) devient plus pêchu (de fait l'action est plus présente dans ce tome) et j'aime beaucoup l'évolution de Spolding (il semble d'ailleurs que l'idée de voir des êtres, à priori désavantagés pour la survie en milieu hostile, développer un potentiel insoupçonné, soit un des thèmes majeurs de cette série).
Enfin, le voile commence à se lever sur la mystérieuse Angela, tandis que d'autres questions apparaissent concernant la fille de John, Samantha.

Au final, un très bon opus, porté par un changement de dessinateur bienvenue. Seul bémol à mes yeux : on a parfois l'impression qu'Angela possède le don d'ubiquité sans que cela soit clairement expliqué^^...Peut-être dans le prochain tome ?
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