La fille de l'hiver

J'ai eu un peu de mal avec les premières pages, mais très vite, j'ai apprécié. Inspiré d'un conte russe, il est assez ambigu, basculant de la fable à la réalité.

Un couple cinquantenaire est parti en Alaska, à la suite de la naissance très vite suivie de la mort d'un enfant malformé, pour se consoler l'un, l'autre. Ils ont créé une ferme,mais la vie est rude et Mabel tente un suicide tandis que Jack se demande s'il ne va pas aller travailler à la mine malgré les risques. Et loin de se rapprocher le couple s'éloigne l'un de l'autre. Jusqu'au jour où à la suite d'une bataille de boules de neige, ils fabriquent une petite fille de neige.
Par ailleurs ils se lient d'amitié avec une famille, Georges et Esther et leurs enfants, en particulier le cadet Garrett.

De plus en plus au cours de ma lecture, j'ai regretté l'absence d'illustrations, aussi bien du paysage mais surtout des dessins de Mabel.

J'ai passé un très bon moment lecture avec "La fille de l'hiver" de Eowyn Ivey. J'ai adoré cette histoire magnifique et poétique.

Depuis la mort de leur bébé, Mabel et Jack sont dévorés par la tristesse. Ils partent s'isoler sur les terres inhospitalières de l'Alaska, mais leur destin va les rattraper après avoir sculpté un bonhomme de neige avec les traits d'une petite fille. C'est alors que Faïna, une sauvageonne mystérieuse et insouciante, fera tout le charme de cette belle histoire et apportera joie et bonheur à Mabel et Jack, qui sont également très touchants.

Si vous avez envie de grands espaces enneigés et de respirer un bon bol d'air hivernal même si le printemps commence à pointer le bout du nez, alors je ne peux que vous conseiller ce roman.

C'était mon dernier coup de coeur de l'année 2021. Cette histoire est un petit bijou qui nous fait voyager en Alaska. Comme dans Au bord de la terre glacée, l'auteure nous parle de cette neige et cette nature sauvage, sublime de ce bout de terre. La vie dans les années 1920 était bien rude…J'ai aimé découvrir l'histoire de Jack et Mabel, que la vie n'épargne pas. La rencontre avec une jeune fille va leur redonner de l'espoir…
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Mabel et Jack se sont exilés en Alaska après la perte de leur bébé. Mabel pense que les grands espaces lui feront accepter le fait qu'elle ne sera jamais mère.
Un soir de neige, le couple façonne un bonhomme de neige ; le lendemain une petite fille rôde aux alentours de leur cabane.

Influencée par plusieurs histoires et notamment un conte russe, l'auteure mélange réel et merveilleux. Il faut se laisser porter par l'histoire, douce et belle, jamais mièvre et totalement immersive. J'étais en Alaska, je faisais mes réserves pour l'hiver, remettais des bûches dans le foyer et passais des heures dans les bois avec Faïna.

Un voyage dans les forêts enneigées qui se savoure, fait du bien et permet de rêver un peu.

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Une très jolie histoire, tragique, certes. Elle donne envie de vivre de l'essentiel, mais pas en Alaska (trop glacial). J'ai aimé le style et l'univers d'Eowyn Ivey. Je suis curieuse de découvrir son deuxième roman, Au bord de la terre glacée.
Un livre idéal pour l'hiver. J'aurai plaisir à le relire.
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Après le Canada me voici plongée dans un univers encore plus au Nord. Une place mythique. Avant la découverte pétrolière ou gazière, une sorte de nouveau Far North où des terres sont données à ceux qui sont prêts à s'installer.

Dans cette histoire, les pionniers sont un couple de cinquantenaire qui essaye de s'inventer une nouvelle vie. Un couple sans enfant et cette stérilité est la cause du déménagement mais également du dérangement mental principalement de la femme...

Ces deux personnes font face à une solitude et un désespoir qui va à les mener à la limite du suicide et du retour en arrière. Mais un enfant venu de nul part va petit à petit combler leurs voeux. Des voisins vont les aider à surmonter des hivers rigoureux.

La première partie est très bien écrite, l'auteur a réussi à transmettre cette solitude, cet espace inhabituel, insolite et indifférent à l'homme. Faina (l'enfant) est entre la créature mythique et l'enfant loup. C'est bien fait. L'atmosphère est là, on attend avec impatience d'en savoir plus. On sent la neige. Cela rappelle (mais en moins bien quand même) Entre ciel et terre.

Par contre la seconde partie est plus convenue et moins intéressante. Elle donne l'impression que l'auteur a eu du mal à terminer son histoire. D'ailleurs fallait il une fin?

C'est une belle histoire à lire par tous ceux qui aiment les contes, le froid...

La première phrase "Mabel had known there would be silence"

La fille de l'hiver est le premier roman d'Eowyn Ivey, elle-même originaire d'Alaska. Son récit est directement inspiré du folklore russe traditionnel et du personnage de la Snégourotchka, petit-fille de Ded Moroz, le « Grand-Père Gel », l'équivalent russe du Père Noël.

Dans le conte originel, un paysan et sa femme se désolent de ne pas avoir d'enfants. Un jour d'hiver, pour se distraire, ils décident de fabriquer un enfant de neige. Celui-ci prend vie : c'est une belle petite fille, qui grandira rapidement, tout en gardant un teint pâle comme la neige : on l'appelle Snégourotchka. Lorsque le printemps arrive, la jeune fille manifeste des signes de langueur. Les autres jeunes filles du village l'invitent à jouer avec elles, et sa mère adoptive la laisse partir à regret. Elles s'amusent et dansent, la fille de neige restant toujours en arrière, puis l'entraînent à sauter par-dessus un feu de joie : à ce moment, elles entendent un cri, et en se retournant, elles découvrent que leur compagne a disparu. Elles la cherchent partout sans succès : Snégourotchka a fondu, et il n'en est resté qu'un flocon de brume flottant dans l'air.

J'ai été littéralement happée par ce récit qui oscille entre conte, merveilleux, fantastique et roman historique.

La plume d'Eowyn Ivey est belle et poétique, ses descriptions de la nature, des paysages de l'Alaska mais aussi du difficile quotidien de ces habitants m'a passionnée.

Les personnages sont bien dessinés et attachants, que ce soient nos deux protagonistes principaux mais aussi leurs voisins, Esther est vraiment un personnage haut en couleurs !

J'ai adoré bien sûr l'apport du conte traditionnel russe à ce roman : qui est cette petite fille ? D'où vient-elle ? Est-elle une hallucination ou un miracle ? Car seuls Mabel et Jack la voient. Leurs voisins, Esther et George, pensent qu'ils souffrent d'un trop plein de solitude et de tristesse et ne croient pas en son existence.

Va-t-elle repartir comme elle est venue ? S'évanouir tel un flocon de neige comme le conte traditionnel russe ? Tout au long du récit, je me suis interrogée, titillée par le suspens autour de ces questions, me demandant quasiment jusqu'à la fin si elle était bel et bien faite de chair et de sang !

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j'ai ADORE ce livre. Ca se passe en Alaska, dans une cabane. Un couple qui s'est installé là pour se retrouver à deux, un couple qui n'a pas réussi à avoir d'enfant. C'est magique et réel, plein de traces d'animaux dans la neige, c'est très visuel et vrai, chaleureux et glacé. C'est mon livre préféré de 2014.

A l'époque j'étais déçue parce que... Eowyn Ivey n'avait écrit que ce livre-ci ! Depuis, elle en a écrit un autre que j'ai beaucoup aimé également. Maintenant je suis déçue parce que... Eowyn Ivey n'a écrit que ces deux livres !

L'histoire de ce roman, parfaitement décrite dans la quatrième de couverture, a commencé très rapidement. Nous rentrons dans l'histoire de ce couple, ravagé par le chagrin et qui a pris la décision de s'isoler pour rebondir.


L'arrivée de cette petite fille va venir apporter beaucoup de lumière et d'espoir dans leur quotidien. Partagés entre la volonté d'aider l'enfant, de l'aimer mais aussi avec la crainte qu'elle parte du jour au lendemain de leur vie, le couple retrouve un peu de leur insouciance perdue.

Isolés, ils s'ouvrent à leur voisinage et à la vie de nouveau.

Mais qui est cette petite fille des neiges, cette enfant qui ne craint pas le froid, allant et venant dans leur histoire, toujours accompagnée d'un renard?

Cette histoire avait tout pour me plaire mais ma lecture s'est essouflée à plus de la moitié du roman. Quelques longueurs sont venues entraver mon plaisir de découvrir cette histoire et m'ont poussé à abandonner ma lecture. Plus de rebondissements, plus d'émotion, un creux .
Je dois aussi avouer avoir senti la fin et en feuilletant les dernières pages du roman, par curiosité, après avoir décidé de l'arrêter, j'ai eu confirmation de tous mes ressentis. Donc, finalement, pas de surprises.

Je suis déçue que ce livre n'ait pas su faire mouche chez moi. Les protagonistes étaient pourtant attachants mais cela n'a pas suffi pour me pousser à continuer ma lecture.

Dans les années 1900, Mabel et Jack décident de s'installer en Alaska, espérant s'y reconstruire après un drame. Un soir, ils sculptent un bonhomme de neige, puis le couvrent d'une écharpe et de moufles. le lendemain, une petite fille portant la même écharpe et les mêmes moufles fait son apparition près de leur cabane tandis que le bonhomme de neige a disparu.

Inspiré de contes russes, j'avais peur que l'aspect fantastique soit trop présent dans ce roman. Mais, Eowyn Ivey oscille très bien entre fantastique et réalité. Elle a su faire planer le doute tout au long de l'histoire.

Si j'ai choisi de lire ce roman, c'est avant tout pour son cadre. Là non plus, je n'ai pas été déçue. L'auteure nous fait bien ressentir à la fois la beauté et la rudesse de l'Alaska.

Mais, malgré ces points positifs, j'ai été quelque peu désenchantée au milieu de ma lecture. le rythme devient très lent, ce qui fait perdre de sa force au conte. Il y a également plusieurs épisodes de chasse qui ne sont pas forcément nécessaires à l'intrigue et l'alourdissent.

En définitive, une belle écriture et un cadre dépaysant, malgré un rythme qui m'a empêchée d'être totalement embarquée par La fille de l'hiver.