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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Claude Izner est le nom de plume de deux soeurs :
- Liliane Korb, chef monteuse au cinéma,
- Laurence Korb, qui a étudié l'archéologie.
Toutes deux sont ensuite devenues bouquinistes sur les bords de Seine.
A la fin des années 1980, elles décident d'écrire à 4 mains.
« le secret des Enfants-Rouges », paru en 2004, est le quatrième tome de la série des enquêtes de Victor Legris.
L'appartement de Kenji Mori, associé et père adoptif de Victor Legris, vient d'être cambriolé. Seule une coupe exotique a été dérobée. Une multitude de meurtres va découler de ce vol pendant l'enquête de Victor, toujours assisté de son commis Joseph. Mais quel secret cache cette coupe ?
Ce roman policier historique nous plonge dans le Paris de la fin du XIXème siècle avec son franc-parler (on y apprend des mots d'argot) et ses métiers de nos jours disparus. On se distrait en s'instruisant.
Mais, il y a beaucoup de personnages et je pense que j'aurais dû me faire un mémo pendant ma lecture car il m'est arrivé d'être perdue. Je pense qu'un plan de Paris à cette époque aurait été d'une grande aide.
Si vous lisez ce livre, suivez mes conseils !
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"Le secret des Enfants-Rouges" est la quatrième enquête de Victor Legris, libraire dans le Paris du dix neuvième siècle, écrite par deux soeurs : Liliane Korb et Laurence Lefèvre sous le pseudonyme de Claude Izner.

Tout commence à Paris en mars 1892 avec un attentat de Ravachol, puis se poursuit en avril en Ecosse, avec un mystérieux visiteur et l'assassinat de Lady Pebble, à Londres et enfin de nouveau à Paris.
Autant dire que j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, car les vingt premières pages alternent entre différentes dates, différents endroits et différents personnages. Cette multitude de situations rend difficile l'entrée en matière et j'ai même craint que tout le livre ne soit bâti ainsi.
J'ai dû attendre entre quarante et cinquante pages pour vraiment entrer dans l'histoire et commencer à m'imprégner des personnages.
Après la lecture fut plus facile et, l'intrigue se mettant en place, plus captivante.
Il n'y a pas de réelle surprise dans ce livre, puisque dès le début les auteurs font intervenir un inconnu par le biais de passages écrits en italique.
Cet inconnu semble croire qu'une mission divine lui a été confiée et est lui aussi à la recherche d'une mystérieuse coupe qui sèmera beaucoup de morts sur son passage durant toute l'histoire.
Certes, son identité n'est révélée qu'à la fin du livre, mais j'ai eu le sentiment que le réel intérêt du livre ne résidait pas dans cette enquête.

Ce qui pour moi est le point fort du livre, c'est le lieu et l'époque où se situe l'intrigue.
J'ai ressenti un grand travail de recherches de la part des auteurs, car le Paris de 1892 est particulièrement bien décrit, notamment les quartiers des chiffonniers et plus particulièrement celui des Enfants-Rouges qui donne son titre au livre.
Il y a également un travail sur le vocabulaire et le parlé de l'époque, ce qui d'ailleurs déroute les premières fois mais finalement je m'y suis habituée et j'y ai pris goût.
A titre d'exemple, voici un passage qui illustre ce propos, la scène se passant au marché des chiffonniers : "Quand ces momies auront fini de se crêper le chignon, j'pourrai enfin étrenner. Des fesse-mathieux comme elles, ça court pas la ville, elles feraient suer les picaillons des murs, tandis qu'moi, je suis carré, jamais dréclamations, et si vous trouvez pas votre bonheur ici, j'ai une foultitude d'occases en stock".
Il y a également des personnages qui finissent par être attachants, notamment Victor Legris ou Joseph son commis.
Ils sont également soudés les uns aux autres, ils forment une grande famille et enquêtent ensemble.
L'autre atout du livre, qui va de pair avec les personnages, c'est l'humour présent dans de nombreux dialogues, que ce soit entre Kenji Mori et Joseph, ou Joseph et sa mère ou Kenji Mori et Victor Legris :
"- J'ai hâte qu'on m'ôte ces maudits points de suture.
- Patience. "En avril, ne te découvre pas d'un fil"".
Il y a également certaines scènes très drôles, notamment avec Monsieur de Vigneules, ce qui rend la lecture sympathique et permet d'ébaucher quelques sourires.
Par le biais du personnage de Victor Legris et de sa compagne Tasha, le lecteur est également plongé dans le milieu artistique de l'époque, particulièrement la peinture et la photographie.

En conclusion, ce que j'ai apprécié dans ce livre, ce n'est pas l'intrigue et son dénouement mais le Paris de 1892, les personnages et les scènes authentiques avec le parlé de l'époque.
Le véritable personnage de ce livre, c'est Paris et le peuple qui l'habite, et c'est sur ce point que la lecture d'une enquête de Victor Legris peut se révéler riche et intéressante.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Je ne m'attendais pas à ça!

L'intrigue elle même est peu vraisemblable et il n'y à pas de véritable enquête. Bons et méchants sillonnent Paris en tout sens sur la piste semée de cadavres d'une coupe javanaise constituée d'un crâne fossile.

Ajoutons à cela une idylle naissante entre la fille d'un libraire japonais et son employé bossu. On frôle le burlesque.

La trame policière n'est en fait qu'un prétexte car ici c'est le décors qui est la vedette. Les auteurs nous entraînent de brasseries en bistroquets, nous visitons des taudis, parcourons des marchés à la rencontre d'artisans, de terroristes anarchistes, d'artistes, de métiers et de spectacles.

Ici et là, au détour d'un dialogue anodin ou d'une description pittoresque, de multiples et habiles allusions aux attentats, à la montée de l'antisémitisme et au sort des immigrés, clandestins ou non, ne manqueront pas de renvoyer le lecteur du vingt-et-unième siècle à sa propre actualité et à l'interpeller quant au renouvellement des mentalités et du discours politique.

Cette plongée réaliste et méticuleusement documentée dans le Paris de la fin du dix neuvième siècle mérite le voyage.
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Quatrième volet des enquêtes de Vicor Legris, libraire de la Rue des Saints-Pères à Paris à la fin du XIXème siècle, cet opus nous entraîne cette fois-ci dans le Paris des chiffonniers en passant par Londres et même l'Ecosse ! Dans cette nouvelle enquête, Victor et son fidèle commis sont à la recherche d'une coupe volée dans les appartements de Kenji Mori, le père adoptif de Victor. Chose étrange, cette coupe n'a absolument aucune valeur pécuniaire... Mais alors, pourquoi chaque personne l'ayant eu en sa possession semble avoir eu rendez-vous avec la mort ? Serait-ce une breloque maudite ?
Comme pour les tous autres tomes de cette série, l'enquête est légère, assez bien menée et on y retrouve avec plaisir les personnages récurrents de la série : Victor, Joseph, le commis, Kenji Mori, l'associé silencieux, Iris, la fille de Kenji, Tasha, la petite amie de Victor mais également Euphrosine Pignot, la mère de Joseph... Autant de protagonistes dont on suit avec plaisir l'évolution et qui ne manquent jamais d'humour...

Cela étant, et comme pour tous les autres opus de la série, le grand intérêt du roman réside dans le lieu et l'époque où se situe l'histoire. Liliane Korb et Laurence Lefèvre, les deux soeurs qui se cachent sous le pseudonyme de Claude Izner, nous décrivent avec grand talent ce Paris de la fin du XIXème siècle : ses métiers, son vocabulaire, la vie des petites gens et la vie mondaine et surtout ses quartiers : un régal !
Lien : http://loumanolit.canalblog...
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Une visite guidée de Paris et de certains quartiers les plus pittoresques... le livre se laisse lire mais ne m'a pas emportée: les références à des éditions et des auteurs d'époques seront appréciées par les bouquinistes, l'argot par les Parisiens. Quelques invraisemblances et un héros qui n'en a pas la carrure. Je lui préfère son commis qui est, le seul, attachant.
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Paris, 1892, au moment de la terreur anarchiste menée par Ravachol: Victor Legris et ses comparses sont à la rechercher d'une coupe à travers la ville, mais ils ne sont pas les seuls...
Cette quête est l'occasion de croiser, de façon appuyée, tous les métiers de l'époque et des personnages hauts en couleur.
Etude sociologique ou polar historique? c'est bien ça le problème de cette série qui n'atteint pas son but, malgré l'attachement que l'on peut ressentir pour les personnages récurrents et leurs démêlés sentimentaux.
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Intéressant de se plonger dans le Paris de 1892 et très bien documenté
J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, surtout qu'il y a beaucoup de personnages mais la fin s'est vite lue
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