Mystère rue des Saint-Pères

Paris, Exposition universelle : un évènement qui créé une telle effervescence que c'est le moment idéal pour ... commettre un meurtre. le premier de la série en haut de la Tour Eiffel bien sûr ! Si Jack l'Eventreur se cache, à Paris, on s'affiche. Les journaux se déchaînent sur ces faits divers et Victor Legris, libraire rue des Saint-Pères mène l'enquête.

L'identité de l'enquêteur a de quoi faire sourire et même laisser clairement dubitatif. Si on lit, c'est plutôt pour le plaisir de se plonger dans l'atmosphère du Paris de la fin du XIXème. Cet aspect-ci m'a plus. En revanche, quel fouillis... On voit clairement que c'est un premier roman.
Trop de personnages, dont peu réellement utiles, sont introduits. Les personnages principaux ne sont pas attachants et je me pose toujours la question d'inclure des scènes "d'amour" du détective car on s'en tape royalement - et en plus ça ne fait pas avancer l'enquête.
Alors oui, on sent le travail de fond qui a été mené par les auteurs pour reconstituer l'ambiance de cette fin de siècle, mais il aurait fallu sélectionner encore plus ! Là aussi, le lecteur se retrouve noyé sous une foule de détails qui n'apporte strictement rien à l'enquête et finissent pas nous perdre.
Au final, l'enquêteur semble complètement passif et se trouver au mauvais endroit au mauvais moment à chaque fois plus qu'autre chose. L'action policière est donc bien maigre, c'est dommage.

Je retenterai quand même un autre tome plus tard pour affiner mon jugement.

CHALLENGE ABC 2013/2014 (26/26)

Ce livre est très intéressant pour celui qui veut revivre Paris en 1889, au temps de l'Exposition Universelle avec le clou de son spectacle, l'achèvement de la Tour Eiffel. Cela a été pour des milliers de personnes, l'occasion de découvrir sous leurs yeux ébahis, les autres peuples de leur planète et notamment ceux de leurs colonies. On se croirait dans une fourmilière tant ça grouille dans tous les sens. Cette fin de siècle est aussi l'occasion de faire le bilan des inventions scientifiques qui sont légion et de l'évolution dans le domaine des arts à travers la littérature, la peinture, la musique et l'arrivée de la photographie.

Je trouve que les auteures ont excellé dans la reconstitution de cette période avec un souci du détail et une multitude de références. Je dirai par contre que cela s'est fait au dépend de l'enquête policière qui s'est enlisée rapidement. Il est vrai que Victor Legris débute en ce domaine et se laisse trop souvent parasiter par ses sentiments. Malheureusement, cela ne m'a pas donné envie de connaitre son évolution à travers ses autres aventures. 8/20

Pas très "friande" de livres policiers ; c'est au cours d'une attente dans une banque que j'ai rencontré ce "poche voyageur", adaptation locale du "book-crossing".
Donc, ce fut une rencontre de hasard.

Découverte de cet(te) auteur(e) qui écrit à quatre mains et il faut bien deux cerveaux pour sourcer et mettre en situation autant de connaissances quasiment archéologiques sur un temps révolu . Ici le Paris de l'Exposition Universelle de 1889 dont la vedette était la Tour Eiffel.

Les personnages sont sommairement dépeints, plus par leur statut social que leurs intériorités et il n'est pas trop difficile de les transplanter à notre époque.

Côté intrigue, qu'en dire ? Une soi-disant abeille tueuse fait des ravages aux alentours de la tour. Mais dés le début le lecteur sait que c'est un pur mensonge.

La torpeur de l'été parisien de 1889 transpire les pages et m'a un peu engourdie...

Mais je me suis régalée avec tous les petits détails de la vie de cette soit-disant belle époque.

Merci au "poche-voyageur" qui m'a permis cette découverte !

Je sais que 2 étoiles, c'est peu mais j'avoue que ce roman policier m'a laissée de marbre, ce qui est plutôt rare ! J'avais déjà lu des romans du duo Claude IZNER et il ne me semblait pas avoir été autant déçue... Dans ce récit, on se retrouve en Juin 1889 en plein coeur de l'exposition universelle accueillie par PARIS et de l'inauguration de notre fameuse Tour EIFFEL. L'intrigue nous entraîne dans une série de meurtres mystérieux qui n'ont d'autres liens que la présence des victimes au moment de l'ouverture au public de la Dame de Fer.

Tout semblait pourtant réuni pour en faire un bon roman policier : une intrigue intéressante avec une arme et un mobile mystérieux, un lieu et une époque historiques et riches. Mais le récit est justement trop riche, trop brouillon, trop lourd et finalement, je me suis souvent perdue dans ces pages que j'ai trouvées quelque peu indigestes. Si je suis allée au bout de cette lecture, c'est avant tout parce que je ne supporte pas d'abandonner un livre, et ensuite parce que je voulais tout de même connaître l'issue de cette enquête, qui, comment, et pourquoi ! Mais la fin ne m'a davantage séduite ou convaincue : j'ai trouvé le tout alambiqué, tiré par les cheveux et les indices parsemés dans le récit davantage destinés à embrouiller le lecteur qu'à l'aiguiller ! Pour moi, seule l'ambiance du roman apporte un peu d'intérêt à cette lecture, avec l'excitation de l'Exposition Universelle, les descriptions du PARIS de l'époque et les références historiques. Un vrai rendez-vous manqué, dommage !

Voici un polar qui devrait ravir les amoureux du Paris historique des années 1880-1890, écrit par un charmant binôme de deux soeurs très parisiennes puisqu'elles ont été bouquinistes !
C'est le premier tome d'une suite de 12, entre 2003 et 2014, avec Victor Legris comme protagoniste..

Il y a une intrigue policière assez rocambolesque, menée par le libraire Victor Legris, un séduisant trentenaire, plus intéressé par ses conquêtes que par sa librairie, mais la vedette de ce premier tome est sans conteste "la tour de Monsieur Eiffel", comme on l'appelait à l'époque et qui avait tellement interpellé les parisiens et les gens du monde entier, d'ailleurs.
Le livre est intéressant par la "foultitude" de détails sur la vie parisienne et ses habitants; il y a là un énorme travail de recherche de la part des soeurs.
Lien : http://pasiondelalectura.wor..

J'ai été très déçue par ce roman, que j'ai eu du mal à finir malgré sa petite taille (280 pages). Un libraire nommé Victor Legris enquête sur des meurtres mystérieux commis à Paris pendant l'exposition universelle. Je n'ai pas "accroché" avec ce personnage que je n'ai trouvé ni attachant, ni sympathique. L'enquête est vraiment maladroite (c'est la première enquête du personnage), Victor ne voit que deux coupables possibles, deux de ses proches, et s'entête à les soupçonner pendant une grande partie du roman. L'histoire se conclut finalement très rapidement, sans que des indices ait été réellement donnés au lecteur, qui du coup se sent complètement spectateur passif de cette histoire sans grand intérêt. Pourtant, le lieu et l'époque où se déroulent l'histoire m'intéressaient réellement, et je m'attendais à une lecture très agréable. Je ne pense pas que je lirai la suite des aventures de Victor Legris.

Tout était pourtant réuni pour me plaire. Je me réjouissais de retrouver la collection Grands détectives de 1018, que j'aime beaucoup. Ce qui m'a séduit au premier abord ? le Paris de Gustave Eiffel, des impressionnistes, un héro libraire (pléonasme ??)... Autant de raisons qui ont fait qu'une fois la dernière page tournée, je suis franchement déçue… J'ai fini ce roman plus par principe que par plaisir: l'écriture est agréable mais la structure du récit est brouillonne, l'enquête démarre beaucoup trop lentement… Autre problème à mon sens: on saute d'un point de vue à l'autre, sans structure, ni réelle raison. Les héros demeurent creux, voire légèrement antipathiques: oui, j'ai fini par franchement lever les yeux au ciel à cause de Victor Legris, que je trouve lâche et très vain. Outch.

C'est par Amour pour Paris que je me suis lancée dans la lecture des aventures de Victor Legris. Je n'ai pas été déçue, le Paris de la fin du XIX siècle est le décor d'une enquête ayant pour centre l'exposition universelle. Une découverte intéressante.