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EAN : 9782874665523
201 pages
Jourdan (14/03/2019)
4.4/5   5 notes
Résumé :
Fernweh (mot allemand) : désigne la nostalgie qu'on peut éprouver pour un lieu lointain et jamais visité. A la Pension Almayer, il y a sept chambres à louer. Roi, héros ou chien errant, on n'en trouve Le chemin que si on y est désiré. Depuis des lustres, des personnages hauts en couleur s'y croisent, s'y reposent, vont et viennent, sous l'oeil infaillible de Madame Marthe et de ses employés. Un drôle d'hôtel, qui défie les lois des hommes, du temps et de La géograph... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
La pension Almayer, tout un programme mais quel beau programme.
Comme le disent les auteurs: « L'objet que vous tenez entre les mains n'est pas un roman. Ni un recueil de nouvelles. Ni un docu-fiction, ni une auto fiction, ni un roman graphique, encore moins une bande dessinée. Nous serions bien en peine de vous dire ce qu'il en est. » Mais qu'est-ce alors, me direz-vous? C'est un LNI càd un livre non identifié, incasable et c'est ce qui fait son charme.
Ce sont des histoires dans l'histoire de la pension Almayer. Plusieurs auteurs ont écrit un texte et le fil rouge est la pension avec ses résidents mais aussi son personnel ( Madame Marthe, femme de caractère et un coeur sur pattes, Constance et sa soupe réconfortante, Georges, fidèle majordome et Jules le jardinier aveugle).
Ce livre est un véritable régal de lecture. A chaque page tournée, on se demande ce qui nous attend. Un peu comme si on nous avait offert un énorme cadeau contenant plein de petites boîtes avec, dans chaque boîte, un cadeau.
Ce livre est loufoque, mystérieux, insensé, réconfortant et rajeunissant. En effet, j'y ai retrouvé mon âme d'enfant, cette joie toute simple de se laisser porter, bercer par un livre tout simplement. Je l'ai trouvé très belge ce livre, pour son côté surréaliste mais il plaira, je l'espère, à un grand nombre de personnes. Oui, j'ai vraiment envie de défendre ce livre hors norme, hors étiquette, varié, sensible, poétique. Osez....
Merci Cindya pour ce joli bijou, pour ce bonbon un peu acidulé parfois mais ô combien sucré.
Merci Philippe, pour tous ces jolis personnages et j'aimerais aussi qu'ils fassent partie de ma famille.
Un tout grand coup de coeur et de la tristesse en fermant la dernière page mais heureusement, un livre se relit autant de fois qu'on veut.
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Ouvrir cet ouvrage à la croisée des genres, c'est entrer dans une expérience à nulle autre pareille emplie de personnages fascinants qui occupent un lieu qui l'est tout autant. La pension est en effet le personnage principal, éponyme, « un lieu sûr et à l'abri des tourments du monde. » à tel point que chaque personnage « sent un peu la pension, et [que] la pension sentait un peu d'eux. » On assiste alors à un enchaînement d'enchantements à travers ces récits et personnages hors du commun dans un lieu extraordinaire et mystérieux. Véritable cabinet de curiosités où règne onirisme, mélancolie et poésie mais aussi humour, suspense et surprises.
 
Comme j'ai aimé me perdre dans les vies fantasques de ces personnages hauts en couleurs et ô combien attachants (et certains parfois agaçants !). Véritable hymne à l'imagination, tout m'a plu dans cet ouvrage d'exception. de la sublime 1ère de couverture aux subtiles pages de garde, dont les motifs sont ceux de la robe de Marthe - notre gouvernante intransigeante mais au grand coeur qui accueille quiconque arrive à la pension sans poser de question - , aux illustrations délicieusement évocatrices du passé sorties tout droit de l'esprit foisonnant de Philippe Debongnie.
 
Cette pension, c'est également une expérience musicale enchanteresse magnifiquement orchestrée par Marie Warnant entre autre, qui ajoute à la magie de l'ouvrage et, disponible sur le site Web dédié à la pension.
 
Une oeuvre que l'on peine à refermer tant on aimerait qu'elle ne se termine jamais. Mieux, on souhaiterait en être, et devenir un de ces personnages aux mille facettes.
 
Je suis certaine d'avoir omis tout un tas de détails qui aurait pu susciter votre curiosité mais il faut garder un peu de mystère…
 
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
A son stade ultime, la solitude et la mélancolie qui en est l’affluent cessent d’être un fleuve noir, et deviennent cette rivière sucrée où le plus infime mouvement des eaux, le moindre soubresaut dans l’herbe est une friandise pour l’âme, un miracle pour l’oeil, oui j’ose le dire: notre infime part d’éden.
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Tout ne sera pas expliqué, tout ne sera pas compris. Qu’importe. Dans la vie, comme dans les rêves, on ne comprend pas toujours tout: cela n’a jamais empêché le ravissement, l’émotion.
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Jeroen employait le plus clair de son temps à ne rien faire, ce qui lui prenait parfois toute la journée.
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