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Critique de camati


camati
02 septembre 2018
Solea est le dernier opus de la trilogie marseillaise, le plus sombre, son avant-dernier livre (1998) ,juste avant "Le Soleil des Mourants" (1999) et son décès en janvier 2000 d'un cancer du poumon. Pressentiment de sa propre mort qui l'a amené à écrire des livres sombres?
Nous y retrouvons l'ex-policier Fabio Montale, amoureux de sa ville, Marseille, toujours incapable de vivre sereinement une relation avec une femme. Dès le début, il sent la mort:"La vie puait la mort", dit-il page 23. Pas de très bon augure.Et pourtant, comme dans ses précédents opus, il a une écriture poétique, malgré la noirceur du récit. Il est toujours amateur de musique, en particulier de jazz. D'ailleurs le titre du roman est celui d'un morceau de Miles Davis.
Le thème, c'est la puissance de la Mafia dans le sud de la France en particulier et - et c'est en cela que c'est sombre - sa collusion avec la sphère politique, économique et la police. Ce n'est ni rassurant ni optimiste, mais je crains bien qu'il ne s'agisse pas que de fiction.
Fabio est appelé à la rescousse par une amie journaliste qui a préparé un dossier explosif sur la Mafia; les menaces et les assassinats s'enchaînent. L'effet domino,, vous connaissez?
Malgré la noirceur du sujet, j'ai dévoré ce livre. je regrette beaucoup que Jean-Claude Izzo soit mort prématurément et n'ait pas eu le temps d'en écrire davantage.
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