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Critique de Rhodopsine


Challenge Nobel 2013/2014
Présenté comme un conte: bien sûr, inutile de chercher un documentaire. Mais tout de même... Pourtant, le début est prometteur: Laïla, enlevée dans sa petite enfance, a été achetée par une vieille femme qui en a fait sa domestique, tout en lui apportant une certaine éducation.Et très vite, le conte se gâte, trop d'invraisemblances pour suivre le récit. le fuite de la fillette, recueillie dans un fondouk, où les "princesses" la choient, nouvelle fuite vers la France: que penser de la rapidité avec laquelle une jeune femme réunit plusieurs milliers de dollars, par de menus travaux de couture? le voyage vers la France... un car affrété pour des clandestins? un voyage en train, sans papiers et sans argent, mais un passeur qui fournit le billet de train? une arrivée à Paris dans une chambre meublée, sans le transit par les foyers? un travail trouvé dans un hôpital, sans papiers, sans qualification? une ado qui n'a jamais fréquenté l'école, qui se plonge dans les classiques de la littérature? la même, sourde d'une oreille, qui se révèle virtuose de jazz?
Tout le conte se poursuit ainsi, misère idéalisée, fin heureuse obligée.
Il y a sûrement une allégorie, une métaphore que je ne vois pas: l'art sauve de la misère? chacun a un don caché? seul le retour à ses origines apporte la paix?
Déception en tout cas, j'avais tant aimé Mondo et Désert...
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