Les réflexions personnelles du tueur valent vraiment leur pesant d'or. En effet, il dit tout haut ce que beaucoup pense tout bas. Cela fait froid dans le dos car ce type de raisonnement peut mener très loin. En même temps, c'est un regard assez désabusé sur notre monde. Il ne sert à rien de nier l'évidence et de se bercer d'illusions, de ne pas voir le monde tel qu'il est.
Pour le reste, on va commencer un nouveau cycle où il est question d'abattre des cibles qui ont visiblement un lien ce qui rendra la tâche plus ardu pour notre tueur préféré. Visiblement, il y a des affaires trop sensible pour le public si elle devait passer devant les tribunaux. On préfère alors une justice un peu plus expéditive et dans la plus totale discrétion.
Et puis, il y a également une seconde intrigue liée à la traite de clandestins dans une maison isolée dans les Alpes. le tueur va aider deux enfants orphelins en détresse ce qui ne lui ressemble pas vraiment car il s'agit d'une faiblesse le rendant vulnérable.
Visiblement, le niveau change un peu car il s'agit de tuer pour la raison d'état ce qui légitime un peu son action mortifère. C'est évidemment toujours aussi passionnant. Moi, j'aime beaucoup cette série et depuis le début. Elle s'est d'ailleurs bonifiée avec l'âge.
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Nouvelle aventure et nouvel engagement pour le tueur, toujours obligé de travailler pour une officine gouvernementale. Mis au vert à la montagne après sa mission au Havre, il a une nouvelle mission : abattre un notaire de province a priori sans histoire. Cela l'étonne, sans plus. Quand il découvre deux enfants réfugiés chez lui, il est prêt à les renvoyer mais il découvre qu'ils ont été vendus comme esclaves alors qu'ils cherchaient à émigrer de leur pays. Il les enjoint de rester cachés et part pour ses missions. A son retour, ils ont été enlevés et quand une nouvelle mission concerne un autre homme sans histoire, il se pose et pose des questions à sa chef de mission. Qui lui répond et la réponse va l'étonner et donner un nouveau sens à sa mission.
Le tueur aurait il des sentiments? Jusqu'ici il philosophait sans se montrer altruiste, cynique, oui, pessimiste, encore plus, mais ici quelque chose va le toucher. Sans parler de rédemption, les missions confiées vont lui sembler plus aisées à assumer.
Un début de rédemption? Ce serait étonnant. Autre chose sans doute. A suivre.
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Nous avions laissé notre tueur à gage il y a quelques mois, après avoir terminé une mission dans une grande ville française, en plein conflit politico-islamico-mafieux. Un nettoyage plutôt correct et la nécessité de se faire un peu discret pendant quelques mois.
De retour aux affaires donc, au mileu d'un massif montagneux enneigé, avec des voisins peu recommandables. Appliqué, méticuleux, organisé et pragmatique mais surtout d'un cynisme à plein régime et toujours avec une philosphie bien à lui.
C'est évidemment tout l'intérêt de cet ouvrage que de suivre ses introspections métaphysiques, sociétales sur l'espèce humaine tout en s'appliquant à remplir ses différentes missions sans chercher plus loin, quoi que...
On aime ou pas. Moi, j'en redemande! Et ça tome bien, parce que le tome suivant m'attend bien au chaud dans ma bibliothèque.
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Le Tueur est un humain et même si l'on pouvait s'en douter dans ce nouvel opus, c'est encore plus marqué. Le talent de Matz, dans sa narration et dans ce qu'il souhaite nous montrer de son personnage, est qu'il ne nous en montre que si peu, mais suffisamment pour toujours nous donner envie d'en savoir plus. Le tueur est un Humain mystérieux.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Malgré le détachement qui le caractérise, on sent le Tueur plus préoccupé qu’il ne veut le montrer parce qu’il se passe autour de lui. Cela se fait de manière subtile, certes, mais c’est palpable. Et pour une fois, son attitude sonne juste. C’est suffisamment rare pour être souligné. Pour le reste, nous sommes face à un album de bonne facture, tant graphiquement que scénaristiquement.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Du solide, sans faute avec un environnement toujours aussi glauque et efficace.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
On se consterne et on pleurniche quand il y a une poignée de morts quelque part dans le monde, comme si la mort ne faisait plus partie de notre réalité.
THE KILLER | Bande-annonce officielle VF | Netflix France