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Critique de Sand94


Le Chat qui lisait à l'envers est le premier roman de cette série qui en comporte pas moins de 30. Sous les conseils de Sharon, j'ai décidé de la lire dans l'ordre, même si je ne sais pas encore si je lirai les 30.

Plusieurs éléments m'ont vraiment plu dans ce premier roman. Tout d'abord l'univers de la presse. On y côtoie les photographes, le Club de la presse où les journalistes se retrouvent pour déjeuner, les machine à écrire couleur vert fluo (ce roman date de 1966), sont dévoilées les petites ruses pour faire parler les personnes interrogées, les répercutions qu'un article assassin entraînent sur la vente du journal etc. J'ai beaucoup aimé cela. Parallèlement, la description du monde de l'art contemporain est assez croustillante, et le regard naïf de Jim permet d'avoir une vision un peu distanciée et donc assez ironique sur ces artistes, mais aussi sur ce qu'est vraiment l'Art. Durant tout le roman, Jim tente de comprendre ce qui relève de l'art et ce qui ne serait qu'une croute. Mountclemens apparaît comme celui qui sait faire cette distinction, alors que la plupart des artistes que Jim fréquente dans les divers évènements mondains sont, pour le critique d'art, des imposteurs barbouilleurs.

L'autre principal intérêt tient bien évidemment au personnage principal qu'est Jim Qwilleran. Homme entre deux âges, son passé comme chroniqueur criminel reste un peu obscur dans ce premier tome, ce qui lui donne une certaine épaisseur, et pousse à lire les romans suivants en espérant découvrir comment il en est arrivé à accepter ce poste de chroniqueur artistique qui relève finalement plus du chroniqueur mondain.

Mais Qwilleran est-il réellement le personnage principal de cette série ? Les titres nous poussent bien sûr à répondre non. Car Koko, très vite, vole la vedette à Jim. Et l'originalité de Braun est de créer un couple d'enquêteurs mixtes : homme et bête, sorte de Tintin et Milou revisité. Mais Koko impose rapidement le respect et n'est pas l'élément comique du duo comme peut l'être Milou. Son intelligence (il lit les titres des journaux à l'envers, d'où le titre) et son indépendance de chat, en font un être à part. Braun, qui semble très bien connaître les chats, le décrit avec précision, distillant des détails, des attitudes que tout maître de chat reconnaîtront.

pour lire le billet dans son intégralité, suivez le lien.
Lien : http://leslivresdegeorgesand..
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