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3,47

sur 220 notes
🐱✏️🎨Premier tome de la série Jim Qwilleran.🎨✏️🐱


Jim Qwilleran, quarantenaire, grand reporter a tout perdu. Sa femme l'a quitté, ses relations avec le monde journalistique ont basculé de telle manière qu'il est contraint pour survivre d'accepter un poste de pigiste dans un journal sans envergure : le Daily Fluxion. Sa mission est simple, Jim Qwilleran est chargé par son patron de réaliser des portraits élogieux des artistes de la ville afin de contrebalancer les critiques acides du journaliste attitré et détesté par le milieu de l'art : Georges Bonifield Mountclemens III.
Ses premières investigations conduisent Qwilleran à faire la rencontre de son acolyte et à rencontrer les ennemis de celui-ci. Un soir, Earl Lambreth est retrouvé assassiné dans sa galerie d'art... puis c'est le tour de Georges Bonifield Mountclemens III laissant comme seul témoin du meurtre, Kao K'O Kung o(u Koko pour les intimes), un chat siamois à la personnalité prononcée...


Cette série à la particularité de débuter tous ses titres par "Le chat qui..." Les romans sont courts, les couvertures sympathiques et les personnages sont plongés dans des univers variés vus à travers le prisme du journaliste et de Koko, le chat.


Lilian Jackson Braun nous offre une série policière sans chichis, sans complication où le crime n'est là que pour apporter une raison au récit. L'accent est surtout donné à l'humour décalé, au comportement dérangeant de Koko et aux moustaches de Jim Qwilleran, qui réagissent comme celles de Koko à la moindre bizarrerie. Ce duo atypique et pétillant donne une vraie fraîcheur au récit.


Dans ce premier volet, l'auteur semble prendre un malin plaisir à dénigrer le monde de l'art. Entre les pseudo critiques qui savent ce qui est une oeuvre d'art et une croute, les galeristes qui sont surtout là pour faire de l'argent, les peintres et autres artistes qui se voient tous comme des êtres incompris... cela donne de la matière. Notre Jim Qwilleran n'y connait rien et se retrouve plongé dans cet univers du paraître, des jalousies et de l'argent. Face à des oeuvres contemporaines où des triangles emballent cette société, où la dénomination d'une oeuvre en Chose n°17 sous la forme d'une roue de bicyclette captive le gotha artistique, il y aura de quoi faire.

Au final, un vrai plaisir de relire cette série qui m'avait captivée. C'est frais, c'est touchant, c'est drôle, c'est simple... La lecture est aisée avec des chapitres courts, une narration fluide et des situations comportementales assez sympathiques. À lire ou relire. 😋
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Et mince… me voilà pris au piège !

Lors d'un de mes achats compulsifs, je me suis retrouvé avec 3 tomes de cette saga… il y en a 29 tout de même… J'ai le tome 1, 16 et 23… Il me reste deux solutions où je lis ces trois tomes en me disant que ça devrait le faire quand même… (ce que j'espérais avant de lire le tome 1)… où je continue mes achats compulsifs en recherchant chacun de ses ouvrages manquants… ça risque de prendre beaucoup de temps… trop de temps…

En résumé, j'ai adoré ce tome 1, une enquête qui nous mène à vouloir savoir la suite… à comprendre tout ce que nous n'avons pas su dans le tome 1. Mais aurais-je le coeur ou la motivation ? La suite au prochain tome… dans quelques années peut-être…

Bonne lecture !
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Ecrite entre 1966 et 2008, cette série de trente titres pseudo-policière mais véritablement humoristique, dont le titre commence invariablement par « le chat qui...  » est une totale découverte pour moi.
J'avais déjà vu passer cette série à de nombreuses reprises mais je n'avais pas encore pris le temps d'en lire un seul.
J'ai rattrapé mon retard ce week-end en dévorant les trois premiers tomes et je compte bien continuer sur ma lancée en les intercalant avec des lectures plus denses.
Le chat en question c'est Kao K'O Kung, un siamois surnommé aussi Koko, et c'est ce chat et non son maître Jim Qwilleran, un moustachu qui porte des cravates écossaises, qui résout des énigmes, qui comprend qui a volé quoi, qui a tué qui etc... et comme il est très conciliant, il en fait part à Jim, lequel ne joue jamais les héros mais rapporte fidèlement à la police les informations.
Jim Qwilleran est un ancien journaliste spécialisé dans les affaires criminelles, mais il doit désormais se contenter d'écrire des chroniques artistiques dans un journal, ce qui n'est pas simple, vu qu'il ne connaît absolument rien au monde de l'art, c'est d'ailleurs pour cela qu'on lui a proposé le poste, car d'après son chef, l'expérience peut nuire !

On sent bien que l'auteur a eu plaisir à se moquer de toutes ses soit-disant oeuvres d'art contemporaines où l'on s'extasie sur un coup de pinceau beige sur une toile blanche, sur un monticule de déchets rebaptisé par un terme conceptuel ou sur une sorte d'échafaudage dont on ne sait si c'est une oeuvre impressionnante ou un oubli des ouvriers du coin.
Dans cette première enquête, il va être confronté à un vol d'objets d'art et à des meurtres.
Les romans sont tous très courts (moins de 200 pages), il n'y a donc aucun temps morts, l'intrigue est rapide, enlevée et cocasse, Jim et son chat sont tous les deux des personnalités charismatiques et chaque volume nous fait découvrir un milieu différent.
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Ce roman de Lilian Jackson Braun est le tout premier de la série du "Chat qui...", publié en 1966. C'est donc ici que l'on découvre le héros, Jim Qwilleran, ancien journaliste spécialisé dans la criminalité et ayant connu bien des déboires à cause de son alcoolisme. Au moment où débute l'histoire, Qwilleran ne demande qu'à saisir une seconde chance dans le journalisme et réussit à se faire embaucher au "Daily Fluxion", dans une grande ville (imaginaire mais qui ressemble à Detroit) du Middle West. Pas de chance, le seul poste qu'on est disposé à lui accorder se révèle être celui de chroniqueur à la rubrique "Arts", domaine qu'il ne connaît absolument pas (et qui ne l'intéresse pas vraiment). Il aura sans cesse affaire à des artistes plus qu'excédés par un critique acerbe, collègue de Qwilleran au "Daily Fluxion". S'en suivront un meurtre, puis un second, et, surtout, l'apparition d'un personnage essentiel pour la série : Kao K'o Kung, plus communément appelé Koko, un chat siamois particulièrement malin et au potentiel étonnant : il serait doté d'un véritable sixième sens.

Bon, raconté comme ça, rien d'extrêmement emballant. A vrai dire, en lisant la série, je fais plus ou moins abstraction des élucubrations sur les capacités extra-sensorielles de Koko, car je trouve que cet élément a tendance à affaiblir, voire abêtir plus ou moins les histoires. Mais je ne peux pas dire non plus que je sois terriblement enthousiasmée par les enquêtes, qui n'en sont pas vraiment. Certes, ici, des meurtres ont lieu, sans qu'on sache forcément que ce sont des meurtres. Certes, Qwilleran se pose des questions. Pour autant, il ne mène pas une enquête en bonne et due forme ; tout juste pose-t-il une ou deux questions par-ci par-là. Finalement, le dénouement intervient plutôt par hasard.

Et pourtant, j'ai du plaisir à relire régulièrement ce roman qui n'est pas un chef-d'oeuvre de la littérature policière. On voit bien que l'auteure ne s'y connaît guère en art contemporain (et en art tout court) et les clichés sur les artistes pullulent, mais sans qu'il y entre de l'amertume ou de l'agressivité. le tout est mâtiné d'un certain humour, les pérégrinations du héros dans le monde de l'art et celui de la presse sont agréables à suivre, le tout rendant la lecture sympathique. Lorsque je m'ennuie et que je ne sais pas quoi lire, que je suis malade ou trop fatiguée, je trouve toujours plaisant de me replonger dans un roman de la série du "Chat qui...", et particulièrement dans ceux du début, où je m'absorbe dans l'ambiance surannée des années soixante.

A noter qu'à partir du quatrième roman, on passe directement aux années quatre-vingts, mais nous aurons l'occasion d'en reparler.
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« le chat qui lisait à l'envers » correspond au dernier livre que j'ai lu dans le cadre du Challenge week-end à 1000 pages. Mais c'est aussi le premier tome d'une série que je veux lire depuis longtemps. Malheureusement, le premier tome souffre d'une introduction un peu trop longue, destinée à permettre au lecteur de faire connaissance avec le protagoniste principal Jim Qwilleran, un journaliste au chômage qui se retrouve catapulté critique d'art alors qu'il n'y connaît rien. Et surtout de découvrir un personnage essentiel à la série, j'ai parlé du chat Kao K'O Kung dit Koko pour les intimes, un siamois qui s'il savait parler, dirait tout le mal qu'il pense du monde des hommes. Il faut attendre la moitié du livre pour qu'un meurtre ait lieu et que l'enquête puisse commencer. Elle ne m'a pas passionnée c'est le moins que l'on puisse dire, elle tourne autour de trois cadavres et de faux en peinture. Par contre j'ai beaucoup aimé le chat et les interactions entre lui et Qwilleran : des deux on se demande qui est le maître. Je lirai sans doute d'autres titres de cette série en espérant que les intrigues seront plus riches et attirantes.
Lien : https://labibdeneko.blogspot..
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Ce roman est le tout premier des aventures de Kao K'o Kung , dit Koko.  Je ne l'avais pas encore lu, et sa découverte a été un vrai bonheur.
A propos de l'histoire, je ne rajouterai rien à la quatrième de couverture, qui est très bien. La couverture elle-même est peut-être celle qui me plaît le moins de toute la série : mais c'est là mon seul bémol !
Qwilleran (avec un w, attention, il y tient beaucoup !) a une particularité : sa moustache est presque une entité à part entière. Quand certains ont des picotements au bout des doigts, ou des frissons dans le dos, quand ils ont un pressentiment, c'est la moustache de Qwill qui se manifeste par des picotements.  Koko se révèle un chat hors du commun : sans être personnifié à outrance, ce chat se manifeste de façon impressionnante.
L'énigme policière est intéressante, mais là n'est pas le principal attrait des romans de Lilian Jackson Braun : c'est sa merveilleuse écriture , sa façon incomparable de décrire des lieux et des personnages, avec un humour si subtil qu'on pourrait facilement passer à coté. C'est pourquoi je pense qu'un public adulte est plus avisé pour sa lecture : non qu'on y trouve de la violence ou des scènes choquantes, mais il faut une lecture attentive pour bien profiter du contenu de ses romans.
Les détails foisonnent, sa vision du milieu artistique et des critiques est géniale. C'est une immersion totale dans un univers hors du temps.
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Je dois avouer que je suis un peu déçue par le premier opus de cette série dont j'avais entendu du bien de-ci delà.

Je comprends bien qu'il faille, en tant que début de série, poser les personnages. de même, cette balade dans le monde de l'art n'était pas désagréable. Oui mais voilà, le premier mort arrive à la moitié du roman, ça fait très long pour un polar. Ensuite, notre héros, Qwilleran, ne se pose pas tout de suite en enquêteur puisqu'il est d'abord (et d'ailleurs presque jusqu'au bout) journaliste. Cela fait que l'enquête ne dure que quelques pages finalement. Enfin, je n'ai pas vraiment trouvé de rebondissement, pas de surprises et le dévoilement du coupable était rapide et sans excitation. Quant au rôle du chat… mouais, bof…

Je pense que je donnerai une chance à cette série de se développer avec un prochain tome mais pour ce début, c'était décevant…

~ Challenge 50 objets-4 : livre
~ Challenge ABC 2021-2022 : J
Lien : https://lecturesdeflo.fr/202..
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Dans le monde apparemment paisible des beaux-arts, trois morts brutales se produisent et c'est grâce au flair de son chat siamois Kao K'o Kung, dit Koko, que Jim Qwilleran, ancien chroniqueur criminel, découvrira la vérité...
Voici donc la première enquête de ce duo improbable.
C'est fort amusant, plein de fantaisie, un poil décalé bref une lecture qui donne le sourire et que tout le monde devrait entreprendre par ces temps maussades. Un des titres que je recommande fortement dans cette série policière.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Début d'une longue série, cet épisode sert principalement d'introduction aux personnages principaux soit Qwilleran et le chat siamois Koko. Ce duo annonce de bonnes choses, les meurtres déclenchent une enquêtes correcte avec juste assez de suspense pour maintenir l'intérêt. le ton est léger, l'humour présent, le tout sans prétention, ce qui donne une lecture agréable, idéale à insérer entre deux livres plus costauds. Je vais poursuivre parce que ma curiosité a été éveillée.
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Le Chat qui lisait à l'envers est le premier roman de cette série qui en comporte pas moins de 30. Sous les conseils de Sharon, j'ai décidé de la lire dans l'ordre, même si je ne sais pas encore si je lirai les 30.

Plusieurs éléments m'ont vraiment plu dans ce premier roman. Tout d'abord l'univers de la presse. On y côtoie les photographes, le Club de la presse où les journalistes se retrouvent pour déjeuner, les machine à écrire couleur vert fluo (ce roman date de 1966), sont dévoilées les petites ruses pour faire parler les personnes interrogées, les répercutions qu'un article assassin entraînent sur la vente du journal etc. J'ai beaucoup aimé cela. Parallèlement, la description du monde de l'art contemporain est assez croustillante, et le regard naïf de Jim permet d'avoir une vision un peu distanciée et donc assez ironique sur ces artistes, mais aussi sur ce qu'est vraiment l'Art. Durant tout le roman, Jim tente de comprendre ce qui relève de l'art et ce qui ne serait qu'une croute. Mountclemens apparaît comme celui qui sait faire cette distinction, alors que la plupart des artistes que Jim fréquente dans les divers évènements mondains sont, pour le critique d'art, des imposteurs barbouilleurs.

L'autre principal intérêt tient bien évidemment au personnage principal qu'est Jim Qwilleran. Homme entre deux âges, son passé comme chroniqueur criminel reste un peu obscur dans ce premier tome, ce qui lui donne une certaine épaisseur, et pousse à lire les romans suivants en espérant découvrir comment il en est arrivé à accepter ce poste de chroniqueur artistique qui relève finalement plus du chroniqueur mondain.

Mais Qwilleran est-il réellement le personnage principal de cette série ? Les titres nous poussent bien sûr à répondre non. Car Koko, très vite, vole la vedette à Jim. Et l'originalité de Braun est de créer un couple d'enquêteurs mixtes : homme et bête, sorte de Tintin et Milou revisité. Mais Koko impose rapidement le respect et n'est pas l'élément comique du duo comme peut l'être Milou. Son intelligence (il lit les titres des journaux à l'envers, d'où le titre) et son indépendance de chat, en font un être à part. Braun, qui semble très bien connaître les chats, le décrit avec précision, distillant des détails, des attitudes que tout maître de chat reconnaîtront.

pour lire le billet dans son intégralité, suivez le lien.
Lien : http://leslivresdegeorgesand..
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Très rapidement, Jim Qwilleran se rend compte que son véritable travail consiste à contrebalancer celui d'un féroce critique d'art, attaché au même journal et détesté de tout le monde. Il possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung - Koko pour Qwilleran - qui apprécie les vieux maîtres et sait lire les manchettes de journaux.

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