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Jean-Jacques Mezure (Préfacier, etc.)Patricia Sustrac (Éditeur scientifique)
EAN : 9782841004133
138 pages
Bartillat (29/01/2009)
3.7/5   5 notes
Résumé :

En 1936, Max Jacob se retire pour une seconde fois à Saint-Benoît-sur-Loire, près d'Orléans. Là, le poète vieillissant renoue avec une correspondance véritablement océanique. Parmi ses destinataires, un jeune étudiant en céramique apprenti poète. Au cours d'un échange épistolaire intense (1941-1944) qui dépassera rapidement les seuls conseils esthétiques, Max Jacob évoquera se... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Courtes correspondances où on retrouve les lettres de Max Jacob à Jean Mezure.
On retrouve ici un peu le maître et son disciple. J'ai bien aimé les conseils de Max Jacob sans en faire de trop et surtout sans s'estimer au-dessus des autres, mais aussi sa volonté mais qui ne pourra s'exhausser de rencontrer Jean Mezure, mais pas toujours facile les déplacements pendant la guerre...
Ce qui m'a moins plus, c'est le côté religieux, à chaque fin de lettre quelques phrases sont écrites sur ce thème.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Tu parles de la rareté du "rayon de gloire" divine. Il est bien certain qu'il y a peu de vrais chrétiens. Je ne sais pas ce tu entends par "vrai chrétien". ce n'est pas ne pas être chrétien que de ne pas aller au fond de la science religieuse. Il suffit d'une vraie grande vertu pour être un vrai chrétien: une pauvre femme profondément charitable est une vraie chrétienne. Un pauvre homme qui est prêt à tous les sacrifices par amour de Dieu est un vrai chrétien. Une foi sincère emporte tous les péchés quand elle existe vraiment. Tu parles bien du rayon divin, tu veux peut-être dire "la grâce !". Je ne la crois pas si rare; elle dure peu mais elle vient souvent et chez beaucoup sinon tous. Personne ne parle des douceurs qu'il ressent. D'ailleurs la réserve, l'humilité et le silence sont le propre du chrétien. Il se cache alors que les païens s'étalent. de là cet air de la religion d'être absente ou vaincue.p.53/54
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Les amitiés de jeunesse durent autant que la vie. Au fur et à mesure qu'on avance en âge leur valeur se double de celle des souvenirs qui n'est pas mince, on y tient comme à la jeunesse même.
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Pas de divagation, d’hypothèse et d’imagination, tiens-toi aux faits, note les chaque jour avec soin sans commentaires, note les mots qui te paraissent significatifs et dis-toi bien qu’un jour tu retrouveras ces notes avec une joie profonde.
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La poésie n’est pas un métier, certes, hélas ! La littérature en est un… Peut-être… À condition de sacrifier beaucoup au goût du public : « Vous ne pouvez pas savoir la souffrance que c’est d’être obligé des servir le goût du public », m’écrivait Céline. Comme je ne jamais su le faire, je n’ai eu que de brefs succès d’estime... Et encore ! En vase clos…
(…) Il y a une différence ente ressentir la beauté et la créer. Créer, c’est construire ! Goûter c’est la passivité. Imagine-ton un architecte amateur seulement de cathédrales. Il faut qu’il sache l’architecture ; on apprend l’architecture des livres en analysant de bien près ceux qu’on lit, en sachant comment ils sont composés.
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Vie intérieure, débats de conscience, ne pas négliger les détails, c'est par eux qu'on sera sauvé ou perdu. C'est par la vie intérieure qu'on est sauvé ou perdu car on nous tiendra compte de nos paroles et de nos pensées.p.62
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Vidéo de Max Jacob
« Montparnasse : quand Paris éclairait le monde » de Mathyeu le Bal, préfacé par Jeanine Warnod : un livre événement publié chez Albin Michel et disponible dans toutes les bonnes librairies.
« L'arrivée en masse des artistes d'Europe centrale, des Américains, Japonais, Italiens… attirés par la France, constitua un formidable melting-pot. “ L'École de Paris “ était née. » Jeanine Warnod
Au début du XXe siècle, tous les boulevards du monde convergèrent vers Montparnasse, drainant des artistes aux mille parcours.
Ces fils de l'exil vont poser leur valise près du carrefour Vavin où s'exprimera un langage commun : la création. Ce livre unique en son genre raconte dans son extraordinaire globalité ce moment unique dans l'histoire pendant lequel un quartier de Paris fut la capitale mondiale de l'art.
« En 1913, Apollinaire descendait de la Butte Montmartre avec mon père* lui récitant ses premiers vers « d'Alcools ». Ils retrouvaient Paul Fort, André Salmon, Max Jacob à La Closerie des Lilas où des joutes de poésie occupaient toutes les nuits… »
Le célèbre critique d'art André Warnod, qui inventa le terme d'École de Paris dans son livre de référence, publié en 1925 chez Albin Michel.
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