Commissaire Pradier : On n'y comprend rien !... La "panier à salades" qui débouchait de la rue de la Santé a été bloqué ici durant un court moment à la suite d'un embouteillage monstre provoqué par une équipe d'égoutiers. Lorsque, dix minutes plus tard, le fourgon est arrivé au Palais, il ne contenait plus ni gardes, ni prisonniers !!...
Blake : Hum ! Des égoutiers travaillant en plein trafic à une heure de pointe ?
Pradier : Hé ! Oui l'administration n'en fait jamais d'autre !
Mortimer : Et... où sont passés ces hommes ?...
Pradier : Dame ! Ils auront regagné leur dépôt, je suppose...
Mortimer : Eh bien, à votre place, je m'en assurerais au plus vite !
Pradier : Que voulez-vous dire ?... Qu'ils seraient de mèche ?!? Ah ! Ah ! Et quoi encore ?!
Mortimer : ... Que vous devriez examiner le plancher du "panier à salades"... Peut-être y trouverez-vous une gentille petite trappe...
Pradier : Hein !?... Une trappe ?!...
Mortimer : ...trappe qui pourrait avoir un certain rapport avec... le regard d’égout que voici... Vous me suivez ?
-ça me rappelle l'histoire de ce portier du Val-de-Grâce, qui ayant voulu aller picoler en douce les liqueurs des bons pères Chartreux, s'est bel et bien perdu dans ce dédale !...
-Oui et quand on l'a retrouvé, onze ans plus tard, ses semelles étaient usées à force d'avoir marché !...
(Olrik)
Ce cher commissaire avec nos bons amis Blake et Mortimer !...Quelle bonne surprise !...Excusez cette tenue mais je ne pouvais prévoir...
L'affaire du collier, ou la visite du Paris du Sud, en surface et surtout les égouts et autres souterrains.
On est ici dans un pur policier, un bon policier avec du suspens, des curses poursuites et les bons qui gagnent in fine, certes avec l’incontournable Olrik et ses sbires.
Plus que l'histoire, c'est avant tout cette ambiance de Paris dans les années 60 qui m'enchante.
Les Ve, XIIIe et XIV e arrondissements sont à l'honneur. Je ne sais pas aller à la rue Mouffetard, sans voir Olrik à l'entrée du passage des Postes. Il en est de même avec le Parc Montsouris, la place Denfert-Rochereau et les pneus des voitures qui crissent.
Le dessin est toujours superbe, les phylactères moins denses que d’habitude.
Vous l'avez compris, ce n'est pas le meilleur de Jacobs, mais il mérite une lecture des dessins des vignettes. Vous allez embarquer dans le chronoscaphe et faire un aller-retour dans le temps, dans le Paris d'il y a 50 ans. Vous ne serez pas déçu. Il n'y a pas mieux.
(Blake)
Diable ! Que de policiers !...Craindrait-on un hold up !?...
C'est en effet dans cet ancien poste de commandement de la résistance, vestige désaffectée la dernière guerre, qu'Olrik a établi son propre P.C. tapi dans l'inextricable réseau des carrières, il peut impunément braver la police.
Dernier album réalisé par Jacobs et retour à une énigme plus classique. Il n'est pas question d'arme nucléaire, de 3eme guerre, de surnaturel, mais d'un simple vol de collier. Certes s'agissant de celui de La reine Marie Antoinette, Olrik ne pouvait passer à côté.... nous retrouvons donc nos deux amis aux prises avec leur grand ennemi.
Franchement la lecture a été assez fastidieuse.... l'histoire traine en longueur et ne parviens pas à faire vivre des dialogues trop nombreux.
Le dessin reste très agréable, plus sombre car la majorité des scènes se passe de nuit ou en intérieure.
En synthèse, décevant... mais bon.... c'est le dernier Jacobs...
-Il paraît que Sherlock Blake et Watson Mortimer s'apprêtent à opérer une prudente retraite en laissant ce cher commissaire Pradier se débrouiller tout seul? Dommage. Mais bah... Chacun son métier et puis un mauvais coup est si vite attrapé!... Olrik
-l'impudence canaille
"Et quelques instants plus tard, métamorphosé en égoutier, Olrik s'enfonce dans le dédale obscur et fétide des égouts de Paris..."