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Blake et Mortimer tome 6 sur 29
EAN : 9782870970102
70 pages
Blake et Mortimer (07/06/1996)
4.15/5   791 notes
Résumé :
Les murs de la City ne résonnent plus que des incroyables exploits de la " Marque Jaune ". Ce mystérieux criminel multiplie les actions spectaculaires : raid contre la banque d'Angleterre, vol du Gainsborough de la National Galery, et même vol de la couronne royale d'Angleterre... Rien ne semble pouvoir l'arrêter. Son audace va jusqu'à prévenir à l'avance la police du lieu de l'accomplissement de ses forfaits, ridiculisant à chaque fois un peu plus Scotland Yard. L'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (51) Voir plus Ajouter une critique
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Une aventure de Blake et Mortimer différente des premières, axées davantage sur des complots d'envergure internationale. Ici, il s'agit davantage d'une affaire criminelle qui dépasse les compétences de la police anglaise. C'est plus réaliste. En effet, un mystérieux cambrioleur s'amuse à déjouer les forces de l'ordre en faisant des coups d'éclat, des vols incroyables sous les yeux de tous et réussissant toujours à s'échapper en faisant mordre la poussière aux autorités. Non sans laisser un souvenir… un mystérieux symbole, la fameuse marque jaune (la lettre grecque M). Et voilà que ce cambrioleur se targue de pouvoir voler les bijoux de la couronne. Voilà qui est de trop! Nos deux héros Blake et Mortimer sont appelés en renfort. Mais eux aussi rencontrent des difficultés… momentanément, bien entendu. J'ai bien aimé ce volet, tout aussi rempli d'actions que les précédents, peut-être moins spectaculaires mais, justement, plus crédibles. Bon, le dénouement l'est un peu moins mais, après tout, on était dans les années 1950, presque tout était permis à l'époque. Dans tous les cas, c'était divertissant. le mystère est également présent, avec cet ennemi impossible à attraper, qui fait jaillir des éclairs et qui semble immunisé contre les balles. Presque surnaturel, bien que je me doutais qu'il y ait une explication rationnelle, scientifique, derrière tout cela. Justement, parlons-en, de cet adversaire redoutable. Ce que j'ai moins aimé, c'est le retour du comte Olrik. À croire qu'il qu'y ait qu'un seul antagoniste dans le monde entier, qu'il est toujours dans les pattes des héros. Surtout qu'il semble diminué, entrainé malgré lui dans cette histoire de vols spectaculaires. Mais bon, pour tout le reste, je suis encore preneur et j'ai hâte de relire la suite.
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"La marque jaune" est l'une des plus célèbres aventures du duo incontournable en BD que constitue Blake et Mortimer, imaginé par Edgar P. Jacobs qui met sur les nerfs nos deux enquêteurs mais aussi Scotland Yard tant le "méchant" de l'histoire, un dangereux et audacieux criminel qui multiplie les vols d'envergure, les enlèvements et autres attentats, fait penser à un Arsène Lupin qui aurait mal tourné ou dans un tout autre registre à Fantomas.
Avec une dose de mystère, une science dévoyée, des coups de théâtre permanents, une enquête et une intrigue qui accapare dés le début le lecteur, il nous est offert un récit intelligemment mené de l'un des best-sellers de la saga dont pour ma part je me suis fait un plaisir de saluer la grandeur.
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La Marque Jaune ou Edgar P. Jacobs au sommet de son art ! Après deux aventures particulièrement épiques, le Secret de l'Espadon et le Mystère de la Grande Pyramide, l'auteur et dessinateur belge ressert son intrigue cette fois-ci sur l'Angleterre et sur des personnages plus tangibles, tout en gardant bien sûr son récit dans un réalisme dur mais au bord de la science-fiction (voire hard sf même parfois).

Normalement dans la même continuité des événéments tragiques du Secret de l'Espadon, dans une Angleterre traversée par une montée en flèche d'attentats insolites, Blake et Mortimer, chacun avec leurs compétences (et c'est ça qui fait le charme de leurs aventures selon moi ! pas leur désunion...), vont faire face à cette menace appelée la Marque Jaune. Pouvoirs surnaturels, événements inexpliqués, les deux compères nagent une nouvelle fois en pleine science-fiction, et ce pour notre plus grand plaisir.

Edgar P. Jacobs réussit là à faire monter la pression de manière raisonnable, mais toujours continue ; à l'inverse des aventures précédentes de Blake et Mortimer, il réussit en plus à condenser tout cela en un seul tome, ce qui augmente d'autant plus son rythme. Ce titre emblématique devrait orner la bibliothèque de toute bédéphile tant cette bande dessinée constitue à elle seule un monument du style franco-belge, bien plus même qu'une simple aventure de Tintin plus connue ! Un chef-d'oeuvre pour moi.
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Londres.
Big ben vient de sonner une heure du matin. La pluie s'abat sur la capitale.
Dans la Tour de Londres, une ronde du « Royal Fusiliers » achève d'inspecter les sentinelles qui montent la garde autour des tours où sont abrités les joyaux de la couronne.
Soudain, dans le corps de garde, la lumière s'éteint. Une lanterne de secours est allumée. Sortant du corps de garde, le sergent tombe sur une sentinelle inanimée. Un Yeoman (garde du trésor royal) accourt. Plusieurs gardes gisent inanimés. Dans la chambre du trésor, la couronne impériale a disparu. Sur la porte d'acier se trouve le signe fatidique de la Marque jaune…

Critique :

Le moment est venu pour Blake et Mortimer des retrouvailles avec Olrik… Un Olrik bien diminué…
Londres tremble sous les méfaits accomplis par « La Marque Jaune », un malfaiteur d'une force et d'une habileté sans commune mesure avec un être humain ! Et si ses pouvoirs ne se limitaient qu'à la force et à l'équilibre ! Mais non, il semble disposer de qualités bien plus étranges et puissantes. Qui pourra l'arrêter ?

Voici probablement l'album d'Edgar Pierre Jacobs le plus abouti graphiquement. L'auteur y joue allègrement avec les silhouettes et les ombres. Il y a une grande dynamique jusques et y compris les plis des vêtements. Rien d'étonnant à ce que Jacobs ait servi de modèle à des générations de dessinateurs. La marque jaune dégage une telle puissance graphique qu'elle en est devenue pratiquement un logo pour l'oeuvre d'Edgar P. Jacobs.

Que dire du scénario ? Je reste perplexe à cause de tous ces blablas propres à la bande dessinée des débuts de la ligne claire. Comment sont-ils perçus par les jeunes d'aujourd'hui ? Mystère. Difficile pour moi qui redécouvre avec nostalgie ces histoires qui datent de ma lointaine adolescence de porter un jugement. Je trouve le style à la fois vieillot et plein de charme, mais ayant découvert les aventures de Blake et Mortimer il y a près de cinquante ans, il m'est resté un vif intérêt que ne partageront probablement pas des lecteurs plus jeunes.
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Cela faisait des années que je n'avais plus relu un Blake et Mortimer… Il est un fait que, dans ma collection de bédés, ce sont des albums que je relis le moins souvent, contrairement à des Astérix, pour ne pas le citer.

Une fois en main, l'album pèse son poids et il n'est pas avare en pages puisqu'il est composé de 96 planches !

Les dessins "ligne claire", chère aussi à Hergé, font toujours des merveilles sur mes petits yeux, les détails sont foisonnants et les différents visages remarquablement exécutés.

Si les dessins d'Edgar P. Jacobs sont détaillés, il en va de même pour son scénario et ses bulles (phylactères), qu'elles soient de dialogues ou explicatives. Et c'est lourd, très lourd !

Dans un souci de tout vouloir nous expliquer, l'auteur multiple les grands cadres avec des textes, ce qui pourrait faire fuir (ce qui fera fuir) les lecteurs peu habitués à ce genre de narration copieuse, à cette cuisine réalisée au beurre, à la crème, aux oeufs, avec un max de sucre…

C'est savoureux, ça ne laissera pas une dent creuse, on a de quoi s'occuper pour toute une longue soirée, alanguie sur sa terrasse et on aura encore des restes pour le petit-déj du lendemain, mais quand c'est trop lourd, et bien, c'est trop lourd ! (les philosophes ont du souci à se faire, j'arrive avec mes grandes pensées profondes).

Mes souvenirs de cet album étaient pourtant bons… Si ma mémoire est une passoire, elle garde pourtant les émotions ou sensations ressenties de mes lectures passées et mon subconscient se réjouissait, tel un jeune chiot, de cette relecture.

Sans aucun souvenir par contre du "coupable", je n'ai pas mis longtemps à le retrouver, sa perfidie se portant sur son visage et peu de temps après, un nom a réveillé le reste et je savais qui se cachait sous le masque de l'Ombre Jaune, ce génie du crime, ce Napoléon de la cambriole (et pas Edgard de la cambriole) qui est arrivé à barboter les bijoux de la couronne, gardés dans la Tour de Londres ! Bon sang, mais c'est bien sûr !

Le capitaine Francis Blake de l'Intelligence Service et de son ami le professeur Philip Mortimer sont sur l'enquête car en plus d'avoir réalisé des cambriolages spectaculaires, d'avoir mis les gardes hors d'état de nuire, la Marque Jaune a enlevé quatre personnes et si on ne trouve pas le mobile, impossible de trouver le coupable.

Le récit est dense, bourré de fantastique, de science-fiction et de bons sentiments anglais, comme nous les connaissons à travers la littérature qui fait la part belle à leurs travers, justement, dont l'un est de se considérer comme mieux élevés que les autres nations, plus calmes, plus mieux, plus anglais, quoi !

Autant où j'avais apprécié la lecture de l'album plus jeune, autant je suis plus critique en ayant pris de la bouteille car rien n'est plus frustrant et téléphoné que le Méchant qui explique tout à son prisonnier, donnant du temps aux autres pour intervenir ou au prisonnier pour renverser la situation.

On en arrive même à se dire que sans les explications du Méchant, une partie de l'enquête serait restée dans le flou.

Si le graphisme "ligne claire" de l'album est une oeuvre d'art, si les cases regorgent de détails et que les visages des personnages sont d'un beau réalisme, il y a, selon moi, trop de bla-bla, ce qui ralentit la lecture et la fait durer, durer, mais durer… Sans doute mieux qu'un gel de chez ©Durex pour retarder l'éjaculation… Désolée, mais à un moment donné, il faut quand même conclure !

Anybref, me revoici, une fois de plus, le cul entre deux chaises car, malgré les bla-bla et les tracas de nos deux compères, cette redécouverte s'est bien passée, j'ai eu de quoi nourrir mon cerveau de lettres et de phrases et si à un moment donné, j'aurais bien cravaché tout ce petit monde pour qu'il avance un peu plus vite, je me suis tue car avec cet album, on en avait pour son argent et pour des heures de lecture garantie.

Ça a sans doute mal vieilli, ce qui était la norme dans les années 50 ne l'est plus en 2020 (presque 70 ans, bigre !) et pourtant, la bédé garde tout son charme et est digne de faire partie de la biblio d'un bédéphile qui se respecte où tous les genres littéraires se côtoient.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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critiques presse (1)
BulledEncre
10 juin 2013
Une succession de scènes d’anthologie et de rebondissements réussis. S’éloignant un temps des décors exotiques et des destinations touristiques, il place son action dans la patrie des personnages et presque exclusivement de nuit ou sous la pluie.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
- Alors, mon cher... ce sommeil réparateur vous a t'il fait du bien ? A propos, saviez-vous que vous ronflez ?
- Hein ? Qu'est-ce-que c'est ?
- Plaisanterie à part, mon cher Professeur, c'est vraiment aimable à vous d'être venu ainsi vous mettre entre mes mains alors que je m'apprêtais à obtenir ce résultat avec de laborieuses et savantes machinations.
Commenter  J’apprécie          281
Que sa fin tragique serve d'avertissement à tous ceux qui tenteraient, à des fins criminelles, d'oublier que la science véritable est au service de l'humanité, que son but est de travailler à l'avancement du progrès et non de servir la vanité, l'ambition ou la tyrannie d'un seul individu .
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Big Ben vient de sonner une heure du matin. Londres, la gigantesque capitale de l'Empire Britannique, s'étend, vaste comme une province, sous la pluie qui tombe obstinément depuis la veille. Sur le fond du ciel sombre la Tour de Londres, cœur de la "City", découpe sa dure silhouette médiévale...
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Que sa fin tragique serve d'avertissement à tous ceux qui tenteraient, à des fins criminelles, d'oublier que la Science véritable est au service de l'Humanité, que son but est de travailler à l'avancement du Progrès et non de servir la vanité, l'ambition ou la tyrannie d'un seul individu. Et qu'enfin au-dessus de la Science, il y a l'Homme !... Cela dit, gentlemen, il est minuit : Joyeux Noël à tous !!!
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Et soudain, comme ceux-ci se jettent sur lui un immense éclair aveuglant jaillit de son corps et les renverse tous sur le sol, inanimés !...
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