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La villa aux étoffes tome 3 sur 6

Corinna Gepner (Traducteur)
EAN : 9782264079084
648 pages
10-18 (03/02/2022)
4.14/5   566 notes
Résumé :
Augsbourg, 1920.À la Villa aux étoffes, l'avenir est envisagé avec optimisme. Elizabeth revient chez elle avec un nouvel amour. Libéré après sa longue captivité en Russie, Paul Meltzer rentre chez lui et reprend la tête de l'usine pour rendre à l'affaire familiale sa splendeur d'antan. Marie, sa femme, cherche à réaliser un rêve d'enfant : ouvrir un studio de mode. Ses modèles ont du succès mais sa relation avec Paul est tendue. La solution est-elle de quitter la vi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (91) Voir plus Ajouter une critique
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Dans ce tome 3, la première guerre mondiale est terminée.
L'économie est en berne et la famille se retrouve presque au complet.

Cet opus est moins intéressant que les deux précédents. On se retrouve avec une crise conjugale pour les deux personnages principaux.
D'ailleurs tout tourne un peu de trop autour de cette crise.
Le roman décrit aussi des changements de moeurs, une évolution vis a vis des femmes, et donc un conflit générationnel. Avec certains éléments qui m'ont semblé peu crédibles par rapport a l'époque.

Néanmoins ce roman se lit bien et reste agréable malgré tout. Je reste intéressée par l'histoire de cette famille et de son personnel de maison.

Je suis donc au milieu de la saga, j'espère que la suite reprendra un peu de souffle et que ce tome 3 ne sera qu'un tome de transition.
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Il s'agit du tome 3 d'une saga presque aussi célèbre sur bookstagram que les 7 soeurs : ʟᴀ ᴠɪʟʟᴀ ᴀᴜx ᴇᴛᴏғғᴇs d'Anne Jacobs 👗

On suit ici l'histoire d'une famille bourgeoise à Augsbourg, propriétaire d'une usine de textile.
👗
Dans le style début 1900 , il s'agit d'un style de Downton Abbey en Allemagne , comme il s'en fait beaucoup ces dernières années : une plongée dans la vie de la Maison : romances, crêpage de chignons entre domestiques et maîtres et des histoires de famille !
👗
Dans ce tome 3, la guerre est finie, et Paul Melzer, ce cher petit Paul, est de retour parmi les siens après avoir été fait prisonnier.
👗
Cependant la vie a continué pendant son absence et les filles de la villa (voir Tome 2) ont pris de l'assurance et des responsabilités dans la vie de l'usine et de la maison...
👗
Paul sera t'il prêt à voir sa femme Marie s'émanciper du joug patriarcal?
Kitty a t'elle enfin un peu de plomb dans la tête depuis sa maternité ?
Et Elisabeth, décrite comme la (grosse 😡) soeur disgracieuse et antipathique, se sera t'elle adoucie ?
👗
Découvrez tout cela dans ce très bon tome 3 que je vous conseille!
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Augsbourg. 1920/1925 .
A la villa des étoffes, la vie suit son cours. Johann, le patriarche, est décédé, Paul est enfin revenu de captivité. Paul et Marie se sont retrouvés toujours aussi épris l'un de l'autre. Mais pour Marie les choses sont différentes, Paul lui a fait comprendre qu'elle n'avait plus sa place à l'usine.
La présence de Kitty sa jeune belle soeur, veuve de guerre et de Henni sa fille atténue un peu l'amertume. Lisa est allée s'installer en Poméranie et a suggéré à Alicia la maman d'engager son amie Serafina von Dobern, comme gouvernante des enfants. Catastrophe , cette femme , manipulatrice dans l'âme sème la zizanie chez les domestiques comme chez les maitres... Kitty et Marie quittent la maison ...
Un roman plus centré sur les relations familiales, maritales, dans une Allemagne où la place des femmes est à la maison, où la vie est toujours plus chère où la politique s'invite dans la rue et dans les familles .
C'est me semble t'il un roman charnière dans cette saga . Pas question que je m'arrête en si bon chemin!
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Traduit de l'allemand par Corinna Gepner

Cette saga est comparée à "Downton Abbey". J'ignore si la comparaison est pertinente puisque je ne connais pas cette série ou ce film.
La guerre est finie, mais les effets délétères de l'inflation pèsent sur les plus pauvres.
Ce n'est bien évidemment pas le cas de la famille Meltzer dont l'entreprise a été remise à flot grâce à l'apport financier du meilleur ami de Paul, Ernst von Klippstein devenu son associé.
Entre Paul et Marie, le torchon brûle. Plus question d'amour fou. Marie quitte le domaine avec ses enfants.
Que va-t-il advenir de leur couple ?
On tourne en rond pendant quasiment tout le troisième tome : je t'aime ou je ne t'aime plus ? Je ne t'aime plus ou je t'aime encore ?
J'avoue que ce récit m'a beaucoup moins intéressée que les précédents, ce qui explique mes seulement trois étoiles.
Je suis déçue.
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Quel plaisir de retrouver la Villa aux étoffes qui était en proie à la guerre dans le tome 2 et qui retrouve enfin, dans ce nouveau livre, sa splendeur d'antan. Bon, c'est ce qu'on aimerait croire car la réalité est toute autre. Si rien ne laisse présager l'orage qui se prépare, il y a pourtant des signes avant-coureurs qui ne trompent pas, intuition féminine peut-être, en tout cas je sens que ce tome 3 ne sera pas de tout repos et, au fil des pages, je vais bien vite me rendre compte que je ne me suis pas trompée !

La villa a retrouvé son fonctionnement normal, les horreurs de la guerre s'éloignent, Paul est rentré et a repris les rênes de l'entreprise que Marie gérait jusqu'à présent. Elle peut enfin souffler, elle qui s'est totalement investie, et qui a réussit à maintenir l'usine à flot. Paul lui fait un beau cadeau, il lui offre un local afin qu'elle puisse ouvrir son atelier de haute couture et avoir un peu d'autonomie ; un beau geste quand on sait que les femmes de 1920 dépendent totalement de leur mari. Ah ce Paul, il a toutes les qualités, Marie mesure, chaque jour, la chance qu'elle a de l'avoir à ses côtés.

Kitty s'occupe de sa fille Henni, une petite pleine de malice qui fait l'admiration de sa grand-mère et que sa mère a parfois du mal à canaliser. Elle aime taquiner ses cousins les jumeaux, Léo et Dodo qui adorent vivre dans cette somptueuse demeure. La villa résonne des rires des enfants, c'est le bonheur mais pour combien de temps ?

Alicia Melzer, -la maîtresse du domaine- a décidé d'engager une gouvernante pour les enfants. Elle porte son choix sur Serafina von Dobern, une grande amie de Lisa qui est veuve de guerre et qui, pour la petite histoire, est aussi amoureuse de Paul depuis toujours, un amour nullement réciproque me voilà rassurée. Là ou le bât blesse c'est qu'Alicia n'a absolument pas consulté Marie et Kitty. Lisa a chaudement recommandé son amie et ça lui suffit. Les ennuis commencent, Lisa a, indirectement, fait entrer le loup dans la bergerie. Serafina est dans la place et compte bien y rester, et même y régner !!

Les enfants n'apprécient pas du tout la gouvernante aux méthodes rétrogrades et restrictives. La von Dobern a des idées très précises sur l'éducation, le modernisme elle ne connaît pas, la liberté d'expression et de mouvement pour les enfants non plus. Elle prend très vite une énorme place au sein de la villa mais surtout, acquiert un extraordinaire pouvoir sur Alicia qui ne voit plus que par elle. La maîtresse de maison semble soudain être une autre !! Kitty finit par partir avec sa fille puisque sa mère ne veut rien écouter et couvre les agissements de la gouvernante. Marie qui sent bien une certaine animosité vis à vis d'elle tient le coup pour le moment mais combien de temps cela peut-il durer ?

La maîtresse de maison et la gouvernante sont de concert, elles semblent les meilleures amies du monde, la von Dobern prend petit à petit le pouvoir et même Paul semble avoir perdu raison. Seuls les domestiques se sont rendus compte de la supercherie, mais ils n'ont pas voix au chapitre, ils assistent impuissants au départ de Marie qui emmène avec elle les jumeaux et part vivre chez Kitty après une discussion avec Paul dans laquelle elle demande le départ de la Gouvernante. Paul n'accepte pas, pour lui le problème vient de Marie et de son travail à l'atelier qui lui prend tout son temps. Elle le néglige et délaisse ses enfants. Il y a aussi d'autres problèmes que je ne vais pas soulever, il faut bien laisser un peu de surprises.

Que de bouleversements et de rebondissements, c'est une lutte de femme qui est au centre de l'intrigue et personne ne semble vouloir laisser sa place, surtout pas la gouvernante qui est arrivée à ses fins, mais elle n'a pas encore gagné la partie !!

Ce tome 3 s'avère tout aussi addictif que les précédents, sans compter que Lisa qui est partie vivre en Poméranie avec son mari et sa belle famille va, elle aussi, décider de reprendre son destin en mains. Encore des surprises en perspective !

Finalement on se retrouve en pleine tempête et rien ne semble vouloir arrêter la gouvernante qui souffle le chaud et le froid dans la villa. Il faudra bien pourtant que quelqu'un se mette en travers de son chemin !

Une nouvelle fois je suis sous le charme des personnages. Marie remporte mon adhésion, elle maîtrise toutes les situations et garde la ligne de conduite qu'elle s'est fixée. Paul a un moment de flottement, il mériterait une bonne paire de baffes pour se remettre les idées en place. Alicia est une affreuse belle mère, elle qui semblait si à l'écoute, conciliante et moderne dans les deux premiers tome et qui avait beaucoup d'affection pour Marie, voilà qu'elle se révèle être une peste, complice des agissements de la gouvernante !! Ah celle là, j'ai tout de suite envie de la scotcher au mur, quel vile personne, perfide, sournoise, intrigante, antipathique, elle est prête à tout pour y arriver et semble avoir tous les défauts !! Kitty est comme toujours, pétillante et libre et c'est comme ça qu'on l'aime !

N'oublions pas les domestiques qui s'affairent au rez-de-chaussée et qui n'en pensent pas moins, ils vivent au rythme de leurs maîtres, ont leurs idées et leur propre vie aussi. J'aime beaucoup me retrouver parmi eux dans la cuisine quand après leur service ils boivent le café et mangent les douceurs préparées par la cuisinière Brunnenmayer. Ils ont une vue globale de la vie de la villa et le recul que les maîtres n'ont peut-être pas. On se croirait dans Downton Abbaye, ce qui n'est pas pour me déplaire !!

J'ai beaucoup aimé ce tome 3 qui m'a fait passer un bon moment. Encore de l'évasion et un voyage dans le passé bien réussi ! petit bémol cependant, une belle surprise de fin qui me laisse sur ma faim, il y aurait-il un tome 4 ?
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Il n'y avait plus que des sons, des rythmes, des mélodies. Au début, Leo avait eu du mal avec Mozart, celui-ci lui paraissait trop léger. A présent, il comprenait que Mozart dansait sur une corde mince tendue au-dessus d'un abîme. En haut il y avait le ciel, en bas, l'enfer, et entre les deux ils [ Walter, violoniste et lui. NDL ] planaient sur les ailes du compositeur. On ne pouvait rien imaginer de plus beau au monde.
P 515 Charleston
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Le dimanche passait décidément à une vitesse folle. Pourtant, il était censé être un jour tranquille après une semaine de frénésie, du temps pour la famille, de précieuses heures de repos et de loisir.
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Marie avait sûrement raison, mais Elisabeth avait l'impression de respirer la poussière d'innombrables dossiers. Cependant, ce n'était pas tout. Il y avait de la haine dans cette salle. Du désespoir. De la vengeance. Du triomphe. De la rage. De la tristesse. Les rideaux, avec leur odeur de renfermé, retenaient dans leurs plis tout le lot de tragédies qui s'étaient jouées là. Les boiseries en étaient saturées.
P 406 Charleston
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Où il y a de l'amour, il devrait y avoir de la confiance. S'il n'y a pas de confiance, c'est que l'amour est mort.
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La vie est un jeu dont le destin bat les cartes. On ne peut rien y changer ni tricher, il faut prendre ce que l'on nous donne.
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Vidéo de Anne Jacobs
Le premier tome de la saga historique "Le Manoir oublié" d'Anne Jacobs sera disponible le 21 février en librairie et en ebook.
Plus d'informations https://www.editionsleduc.com/produit/3461/9782385290801
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