AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Swan Hill tome 1 sur 4

Anna Jacobs (Autre)Jacqueline Odin (Traducteur)
EAN : 9782809828627
374 pages
L'Archipel (02/07/2020)
4.09/5   103 notes
Résumé :
ANNA JACOBS

SWAN HILL. LES PIONNIERS

Si, dans les années 1860, Singapour a tout d'une destination exotique, elle n'en reste pas moins une ville impressionnante pour Isabella, jeune Anglaise sans le sou, orpheline depuis la mort de sa mère.

Ne trouvant pas de place de gouvernante, elle accepte l'offre de M. Lee, un riche marchand chinois. Elle s'installera chez lui et lui enseignera l'anglais. Deux ans plus tard, ce dernie... >Voir plus
Que lire après Swan Hill, tome 1 : Les pionniersVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
4,09

sur 103 notes
5
18 avis
4
19 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis
1865 à Singapour;
Isabella Saunders est recueillie par un riche marchand chinois, sa mère et sa soeur. Elle est chargée de leur apprendre l'anglais. Tout se passe bien entre eux.
Mr Lee fait la connaissance de Bram Deagan, un Irlandais nouvellement émigré et désireux de faire du commerce en Australie Occidentale, à Fremantle. Mr Lee voit là une possibilité d'étendre son commerce.
Ayant repéré les qualités du jeune homme, il arrange le mariage entre lui et Isabella.
Ceux-ci embarquent vers l'Australie, vers une autre vie .
Le récit est très aventureux, riche en rebondissements et en personnages :
- Dougal McBride , le navigateur et ami de Bram, son épouvantable mère, sa soeur Flora, désireuse d'échapper aux griffes de sa mère.
- Mitchell Nash à la recherche de son fils Christopher de 7 ans, enlevé par sa mère ayant suivi un autre homme.
- Alice, la cousine d'Isabella retrouvée par hasard par Mitchell . Elle se révèle en vrai coeur d'artichaut, prête à suivre les hommes qui lui plaisent et surtout prête à ne rien faire de ses dix doigts.
Bram est à deux doigts d'ouvrir un "Bazar" d'objets utiles et beaux à vendre mais il a des ennemis.
Beaucoup d'amitié aussi dans le roman. On y voit le désir des nouveaux installés pour s'entraider, recommencer une nouvelle vie car certains d'entre eux ont eu des démêlés avec la justice en Angleterre même s'il s'agissait de petits délits et les autres doivent échapper à une grande pauvreté.
Un roman plein de vie, de dynamisme dans lequel on ne s'ennuie pas une seule minute.
Le livre est bien écrit et bien traduit. C'était un plaisir de le retrouver à chaque fois que je l'ouvrais.
" Swan Hill " fait l'objet d'une trilogie et celui-ci : "Les pionniers est le premier tome. Babelio et les libraires ne sont pas toujours clairs à ce sujet.
Commenter  J’apprécie          586
Traduit de l'anglais par Jacqueline Odin

Cet emprunt, que je ne regrette pas, a été fait par erreur.
En effet, j'ai beaucoup aimé "La villa aux étoffes" de Anne Jacobs. J'ai donc cherché d'autres livres du même auteur. Je n'ai pas fait attention que le prénom différait, pas de beaucoup, seulement d'une lettre ce qui fait toute la différence.
Je me suis donc retrouvée dans une romance qui se passe d'abord à Singapour et ensuite en Australie.
Je me suis attachée aux différents personnages, très typés.
Isabella, l'orpheline anglaise sans le sou, contrainte de travailler pour Monsieur Lee. Double honte, travailler pour une "dame", qui plus est pour un indigène.
Je rappelle que nous sommes dans les années 1860.
Bram Deagan, un Irlandais sans le sou qui a été contraint de quitter son pays et sa famille mais qui compte bien faire fortune en Australie.
D'autres personnages secondaires sont aussi très attachants.
J'ai passé un bon moment.
Commenter  J’apprécie          262
C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai lu le premier tome de cette nouvelle saga de Anna Jacobs. Malgré les défauts récurrents de ses romans, que je reconnais et dont je parlerai plus loin, c'est une autrice dont je trouve toujours les romans terriblement addictifs, et avec lesquels je passe des moments de lecture toujours très agréables. Une valeur sûre, en somme.

La saga de Swan Hill se situe dans le prolongement de la première saga de l'autrice diffusée en France, la saga de Cassandra, pour laquelle j'avais eu un gros coup de coeur.
Je l'ignorais en la débutant, mais j'ai eu l'agréable surprise d'y retrouver certains personnages de la saga de Cassandra, dans des rôles secondaires cependant. Les personnages principaux de Swan Hill avait également été présentés dans le tome 3 de la saga de Cassandra. Donc, même s'il est possible de lire les deux sagas séparément, je trouve plus sympa de les lire dans l'ordre. Je pense qu'on y gagne en terme d'attachement aux personnages.

Dans ce premier tome, Les Pionniers, nous retrouvons le jeune Bram. Arrivé récemment d'Irlande où il était palefrenier pour une riche famille, il souhaite se créer une nouvelle vie en se lançant dans le commerce en Australie. Embarqué pour Singapour où il espère trouver des marchandises à moindre coût pour sa future boutique, il fait la rencontre d'Isabella. Cette jeune Anglaise de bonne famille, à présent orpheline, a été accueillie par la famille de Mr Lee, un riche commerçant chinois. Ce dernier l'encourage à épouser Bram et à le suivre en Australie.

Je me suis beaucoup attachée au personnage d'Isabella, et j'ai adoré suivre les péripéties de son couple, de leur rencontre et leur départ de Singapour, à leur installation dans la colonie de Swan Hill , la création de leur commerce… J'ai apprécié que l'intérêt romantique ne soit pas le point principal du roman, j'étais un peu lassée du format où le roman débute sur la rencontre de deux personnages, et se termine sur la formation d'un couple. Les voir dans leur vie commune m'a donc plutôt plu, et j'ai hâte de découvrir la suite de cette saga.
Le style est toujours aussi fluide, le rythme toujours aussi présent ; difficile de s'arrêter quand on commence à tourner les pages.
Je parlais de défauts en début de chronique et effectivement, j'ai retrouvé ici les mêmes que j'avais pu noter dans sa saga précédente. le plus gênant est le manque de nuance concernant les personnages. Les gentils sont très gentils, beaux, travailleurs, économes, honnêtes, etc. Les autres sont forcément fainéants, malhonnêtes, violents, drogués (ou alcooliques), dépensiers, faux… Au bout d'un moment, on comprend immédiatement, dès la description d'un nouveau personnage, dans quelle catégorie il prendra place et quel type de rebondissement il amènera. Ce qui amène mécaniquement au deuxième défaut : les événements sont un peu prévisibles. Peut être pas pour un nouveau lecteur, mais quand on a déjà lu les livres précédents, on voit très vite ce qui va arriver.

J'avais eu un coup de coeur sur le premier roman d'Anna Jacobs que j'avais lu, le Destin de Cassandra. J'en avais occulté ces défauts, seule l'addiction m'avait marquée. C'est à la relecture que j'ai noté ces deux points faibles. Pour les livres suivants, je les vois désormais immédiatement. Si je ne peux plus les décrire comme des coups de coeur, ils restent cependant à chaque fois de très bonnes lectures, malgré ces défauts, pour la simple raison que je prends beaucoup de plaisir à ma lecture, que je les trouve toujours aussi addictifs, et qu'ils me font ressentir milles émotions à la lecture.
Ce premier tome de Swan Hill ne déroge pas à cette règle, et j'ai très hâte de lire la suite, même si je n'en attend pas de surprises.
Commenter  J’apprécie          114
1865, Singapour. Isabella, une jeune orpheline et sans le sou, doit se montrer entreprenante afin de pouvoir survivre. C'est alors qu'elle va faire la rencontre de M. Lee, un homme à qui elle va enseigner l'anglais. Lee va lui présenter Bram, qui rêve de s'installer en Australie et d'y ouvrir un négoce. La jeune femme, encouragée par Lee, va épouser Bram et le suivre dans la colonie de Swan Hill.

C'est une saga ambitieuse au premier tome prometteur que nous propose ici Anna Jacobs. J'ai beaucoup aimé ce roman, même si parfois je ne l'ai pas forcément trouvé nuancé et qu'il m'a semblé que tout restait en surface et gentillet.

Ce qui m'a particulièrement plu, c'est le dépaysement assuré que nous offre cette lecture. L'auteure sait immerger son lecteur dans des contrées lointaines et les descriptions donnent le sentiment d'y être. Les coutumes et les moeurs y sont décrites avec grande precision, et Anna excelle dans la retranscription d'un cadre géographique très beau.

La multitude de personnages présents dans ce premier tome sont très intéressants. Bien décrits, ils évoluent de manière cohérente en fonction de leur caractère. Là où j'émets un petit bémol, c'est quant à la nuance de ces derniers. J'y ai retrouvé beaucoup de clichés, et peu de variations et d'évolutions dans chacun des personnages.

J'avoue que le personnalité d'Isabella est vraiment touchante. D'une grande sensibilité, je n'ai pu m'empêcher d'avoir beaucoup d'empathie pour elle, mais aussi beaucoup de sympathie. Flora n'est pas en reste et a également su me convaincre.

La plume de l'auteure est emplie de tendresse et de douceur. Avec un sytyle immersif, Anna réussit à attraper son lecteur dans un cadre géographique dépaysant. le quotidien à Swan Hill est très bien rendu également. Les pages ont défilé.

Un premier tome qui sert à poser le décor d'une saga qui se veut prometteuse et immersive. Malgré des personnages pas forcément nuancés, cette amorce donne envie de découvrir la suite. Une belle découverte.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
Commenter  J’apprécie          211
Grâce aux éditions l'Archipel et à Netgalley, j'ai pu découvrir le nouveau roman d'Anna Jacob en avant première (il sort le 2 juillet 2020) et en ebook. Je les remercie grandement pour cette opportunité. J'attendais beaucoup de ce nouveau roman puisque j'ai beaucoup aimé la première trilogie de l'autrice que j'ai lu très récemment, consacrée à Cassandra Blake et à ses soeurs notamment.J'étais donc curieuse de découvrir sa nouvelle oeuvre, de voir ce qu'elle allait nous proposer. Et je n'ai pas été déçue!

Isabella Saunders, anglaise de 31 ans, vit à Singapour et travaille en tant que professeure d'anglais auprès d'un homme important chinois dont la famille va devenir comme la sienne, qui a de l'influence et va la protéger de bien des maux.Bram Deagan, un Irlandais affranchi qui avait suivi son maître en Australie, a décidé d'ouvrir sa propre boutique dans la colonie de Swan Hill mais avant cela, il se rend à Singapour dans le but d'y acheter des marchandises particulières qui pourraient intéresser le marché australien. Les routes de ces deux jeunes gens vont se croiser et ne plus vouloir se séparer. A tel point qu'ils vont se marier et partir pour l'Australie pour une toute nouvelle vie!

Isabella et Bram sont les deux principaux protagonistes mais nous suivons pléthore de personnages en parallèle comme Mitchell, un travailleur du bois qui est à la recherche de son fils Christopher qui a été enlevé par sa mère et son nouveau compagnon; comme Flora (peut-être mon personnage préféré de ce roman), qui cherche à s'émanciper de sa mère, voulant prendre en main sa propre vie, son destin; comme Alice, la cousine d'Isabella, que cette dernière recherche, mariée et mère d'une petite fille, vivant dans la "misère" et il y a bien d'autres personnages, ce serait trop long de tous les énumérer!

Ce que j'apprécie tout particulièrement dans les oeuvres d'Anna Jacob, c'est que les chemins des personnages se croisent d'une manière ou d'une autre, ils sont liés d'une façon ou d'une autre. J'apprécie aussi qu'il y ait à chaque fois un ou deux personnages exécrables, détestables à souhait pour pimenter un peu l'histoire. le voyage est au rendez-vous, de Singapour à l'Australie même si j'aimerais un peu plus de descriptions pour plus d'immersion.La plume de l'autrice est agréable, jolie. C'est fluide et ça se lit tout seul. Au bout de 30 pages, j'étais déjà à fond dans ma lecture même si c'est le genre de lectures que j'aime à lire doucement.

Les deux sagas sont étroitement liées. L'autrice a voulu poursuivre sa saga familiale et j'en suis contente! Je me rappelle avoir voulu un quatrième tome après le dernier tome de la trilogie sur Cassandra! Certains lieux/éléments/personnages m'ont rappelé la première trilogie. Il y a plein de références, que ce soit des apparitions, des mentions (comme Ronan, le mari d'une des soeurs Blake, Xanthe) ou des rôles un peu plus conséquents ici (comme Conn, le mari de Maia qui avait voulu s'associer à Bran dans sa nouvelle entreprise).Et du coup, je me suis rappelée de Bram, valet d'écurie de la famille de Ronan, venu avec elle jusqu'en Australie où il a ensuite pris son indépendance! Je me souvenais de tout car tout était encore très clair dans ma tête!

En bref, j'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture! Une lecture détente dont je n'ai pas été déçue et il me tarde de lire le tome suivant lorsqu'il sortira!
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Ç'avait été merveilleux d'avoir Isabelle pour lui seul. Dorénavant, cette femme serait présente à chaque instant et, s'il ne se trompait pas, constituerait un fardeau pour eux.
Il ne croyait pas se tromper. Il s'enorgueillissait d'être bon juge en ce qui concernait le caractère.
Mais il ne pouvait refuser de l'héberger. Elle était de la famille.
Parfois, néanmoins, la famille pouvait être exécrable.
Commenter  J’apprécie          130
Les Britanniques n'accordent pas beaucoup d'attention non plus aux Chinois et aux Malais à Singapour, sauf s'ils veulent quelque chose. C'est très étrange, leur conviction que leur mode de vie est le seul valable. J'ai appris à voir d'une autre manière. J'admire les Lee; qui travaillent dur, vivent dignement et ont été d'une grande bienveillance avec moi.
Commenter  J’apprécie          70
La seule chose qu’elle veillait à toujours pouvoir acheter était le cordial de Godfrey, qu’elle administrait à Louisa. Cette potion était une bénédiction pour de nombreux parents  : elle rendait calme et somnolent n’importe quel mioche fatigant et endiablé. Alice appelait le flacon sa «  bonne d’enfant  ».
Commenter  J’apprécie          20
Ils trouvèrent non seulement du papier, mais des crayons et même une gomme.
- L'instituteur parlait de gomme élastique, dit Bram [...]
il ne nous laissait pas nous en servir, nous les élèves, parce qu'il lui avait fallu débourser trois shillings pour ce petit carré de caoutchouc, d'un centimètre et demi de côté à peine. Les gommes sont beaucoup moins coûteuses aujourd’hui.
- Mon grand-père racontait que, jadis, on utilisait de la mie de pain pour effacer les marques de crayon, mais que c'était nettement moins efficace.
Commenter  J’apprécie          00
Mitchell fut ému par la bonté de celui qui avait si peu envers celui qui n'avait rien.
Commenter  J’apprécie          30

autres livres classés : australieVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (329) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3141 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..