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Livre lu dans le cadre du challenge ABC 2012-2013 pour la lettre J.

Malgré le nom de l'auteur sur la couverture, j'ai appris depuis mon arrivée sur Babelio qu'il s'agit en réalité d'un pseudonyme de Christian Jacq.

Au lycée, j'aimais beaucoup J. B. Livingstone dont je lisais tous les romans que je pouvais trouver au C.D.I.. En même temps, je lisais ceux de Christian Jacq comme « Barrage sur le Nil » ou encore le trilogie « Le juge d'Égypte ». Et pourtant, à aucun moment, je ne me suis doutée qu'il s'agissait de la même personne malgré le fait que j'appréciais beaucoup les deux écritures et comme c'était deux types de romans différents, je n'ai jamais fait le lien.

Je relis donc ce roman pour le challenge car je n'ai pas d'autre J sous la main.

Dès le début, j'ai pu me re-immerger sans problème dans l'ambiance du roman car bien évidemment, les 2 personnages principaux ne nous sont pas inconnus puisqu'il s'agit, par ordre chronologique, du 13ème livre de la série « Les dossiers de Scotland Yard ».

Les personnages principaux sont donc Higgins, ex-inspecteur-chef de Scotland Yard, et le superintendant Scott Marlow. Higgins est très rigoureux et minutieux dans ses enquêtes et privilégie la réflexion à la précipitation. Il a également tendance à suivre son instinct et ne pas se fier aux titres de noblesse des suspects pour trouver son coupable. Contrairement à Marlow qui, dès qu'il voit un titre de noblesse quelconque, se recroqueville sur lui-même et l'enlève de la liste des suspects sans aller jusqu'à l'interrogatoire. Il respecte la hiérarchie imposée : duc, comte, avocat, médecin... Higgins les respecte également mais n'en a que faire dès qu'ils sont impliqués dans une affaire criminelle et ne se laisse pas intimider par leurs menaces à demi-voilées sur sa carrière. Dans ce tome, il s'en fiche un peu car il est à la retraite et aide Scotland Yard à titre gracieux pour cette enquête hors-norme...

L'action se déroule au début du XXème siècle à Londres mais néanmoins après la mort de Jack l'éventreur en 1925 dans un asile de fous. Quelqu'un « s'amuse » à reproduire les crimes perpétrés par celui-ci aux détails près. Mais qui est-il donc ? Un usurpateur ou un fantôme ?

Dès le départ, Higgins et Scott Marlow doivent plancher sur une petite liste de suspects présents dans le quartier de Whitechapel lors des 2 premiers meurtres. Higgins récolte les indices et les note dans un petit carnet noir, il ne se fie pas aux apparences contrairement à Scott Marlow. Celui-ci, dès qu'il trouve un indice accablant, pense avoir trouvé le meurtrier. Sauf que parmi la liste de suspects, tous ne sont pas aussi blanc comme neige qu'ils le laissent supposer... Higgins décortique chacun des suspects pour trouver le détail qui cloche et leur faire avouer la vérité. Mais finalement, la meilleure façon d'y arriver est encore de leur tendre un piège qui révèlera leur vraie nature...

À forcer de tout noter sur son carnet noir, Higgins finit par recoller les pièces du puzzle et trouver le meurtrier in-extrémis... Heureusement qu'il nous explique comment il en est arrivé à la conclusion car ce sont souvent de microscopiques indices auxquels on n'attache pas forcément de l'importance qui lui permettent de découvrir l'assassin.

De lire ce tome m'a de nouveau donné envie de me replonger dans cette série pour retrouver le duo de choc formé de Higgins et Scott Marlow, même si celui-ci finit par devenir exaspérant suivant les situations. En tout cas, j'apprécie toujours autant l'esprit de déductions et d'analyses de Higgins.

Comme vous l'aurez compris, je vous conseille donc de découvrir cette série assez peu connue de Christian Jacq et qui est pourtant très bien même s'il ne s'agit pas de l'Égypte ancienne. Pour ma part, je relirais très prochainement cette série que j'avais adoré au lycée et dont, finalement, j'aime toujours autant l'ambiance créée par l'auteur !!

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Mais quel est l'imbécile qui a établi ma liste de lecture pour le Mois Anglais de juin 2017 ? Ah mince, c'est moi…

Niveau nombres de lectures pouraves mensuelles, je ne sais pas si j'ai déjà réussi à faire pire…

Victor Pivert, déguisé en Rabbi Jacob, m'aurait dit : "Et bien, fallait pas jouer le mauvais chameau !".

Parce qu'ici, nous sommes face à la toute grande littérature… de gare ! Attention, pas d'une grande gare, une toute petite gare paumée dans le trou du cul du monde.

Si les écrits de monsieur Christian Jacq (J.B Livingstone c'est lui) m'ont emporté à un moment de ma vie de lectrice, il n'en serait plus rien maintenant et la preuve m'est apportée sur un plateau d'argent.

Je vais sortir mon scalpel pour l'autopsie sauvage de ce truc littéraire.

Déjà une grosse erreur dans le résumé où l'on nous dit que nous sommes "plus d'un demi-siècle plus tard" : un gros demi-siècle plus tard, oui ! Parce que 1888 + 50 nous donnerait l'année 1938, hors, on nous parle de police scientifique et d'ordinateurs !

Nous nous trouvons clairement dans la moitié des années 80… Autrement dit, presque un siècle plus tard que les événements de 1888.

J'assassine qui maintenant ? Les dialogues et la narration à la limite du neuneu ? Où l'on se demande si c'est un grand auteur qui les a écrit où s'il a délégué la tache à son p'tit neveu ?

Les personnages qui sont stéréotypés, clichés et poussifs au possible ?

L'ex inspecteur-chef Higgins est bourré de qualités, sans défauts aucun, de plus, il parle aux suspects comme si c'était des gosses que l'on gronde !

Quand au super-intendant Marlow, je ne sais pas où Scotland Yard l'a péché, mais bon sang, quel crétin fini !

Nous sommes dans les années 1980 et ce petit monsieur ne veut pas importuner les aristocrates parce que selon lui, les gens de la haute ne peuvent pas être le coupable des crimes atroces !

De plus, ce trouillard rêve depuis toujours d'intégrer la garde rapprochée de la reine Elizabeth II, la plus belle femme du royaume, selon lui.

Rien qu'à entendre certaines de ses réflexions et on comprendra qu'il est coincé de chez coincé et limité intellectuellement. Bref, pas crédible pour un sous, ce super-intendant.

Attendez, je suis tombée sur pire ! Quand notre Higgins, ancien inspecteur-chef à Scotland Yard (à la retraite), accepte d'enquêter sur le meurtre horrible, il va se faire aider par une jeune prostipute qui assistera – à la demande expresse d'Higgins – aux interrogatoires des suspects, réalisés dans une vieille boutique de Whitechapel, cachée derrière un rideau. Non mais j'hallucine, moi !

Autre GROSSE incohérence : je veux bien admettre qu'il serait possible qu'un Copy Cat nous refasse les crimes de 1888… Mais quelle est la probabilité pour que Scotland Yard se retrouve face à une liste de suspects ressemblant à celle de 1888 ou que l'on retrouvait dans les fantasmes complotistes de certains ?

Non mais allo quoi ? On aurait plus de chance de se faire mordre par une chauve-souris enragée alors qu'on habite au 30ème étage, sans ascenseur, avec porte blindée, que de réunir tout ce petit monde : un boucher juif, un chirurgien, un noble attaché à la famille royale, un avocat (qui se nomme Montague aussi), un russe, une sage-femme et un peintre !!

Je vous passerai le final, bête à manger du foin, avec un coupable aux motifs simplistes, pas réalistes pour deux sous et totalement injustifiés.

Anybref ! Une lecture morne, sans joie, un roman sans profondeur, sans rien d'intéressant, avec des personnages fades, clichés, des enquêteurs dont un est un grand dadais qui voit le coupable chez tout le monde, sauf chez les nobles et qui arrêterait n'importe qui sans preuves.

Je m'y suis emmerdée, mais emmerdée, dans cette histoire !

Sans le Mois Anglais 2017, ce bouquin aurait terminé sa vie par la fenêtre ou sous un meuble bancal, arrêté dès la page 10 (ou même avant).

Allez, au suivant !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Et si Jack l'éventreur était revenu à la vie pour commettre de nouveaux crimes dans son ancien quartier ?
C'est la question que se pose Scotland Yard quand des prostituées sont assassinées de la même façon qu'en 1888 et que les premiers suspects semblent tous exercer la même profession que les suspects de l'époque.
Alors, hasard, coïncidence ou est-ce là l'oeuvre d'un copieur ?
L'inspecteur Higgins va devoir faire la lumière sur cette affaire qui embarrasse les autorités.
Cette enquête nous plonge dans les bas-fonds de Londres et nous révèle bien des détails sur les crimes de Jack l'éventreur.
Une enquête plus violente et sanglante que les autres de la série, celle-ci ne se déroule pas dans de jolis salons où l'on boit du thé devant un feu de cheminée, mais dans des ruelles infâmes sous la pluie, dans des chambres sordides où il fait froid et où la crasse s'accumule, dans des tavernes où l'alcool coule à flot et où la misère la plus terrible côtoie les bourgeois venus s'encanailler et assouvir leurs vices loin des beaux quartiers.
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Plus jeune, je dévorai avec passion les enquêtes de l'inspecteur Higgins, avant de me lasser, les trouvant, déjà à l'époque, assez répétitives: un peu comme la même enquête transposée à chaque fois dans des lieux différents.
Le hasard d'une caisse parcourue chez un bouquiniste et la curiosité aidant, je tente un nouveau tome... Et bien si je n'en ai pas lu depuis des années, j'ai encore trouvé ça drôlement redondant!

Marlowe ne sert pas à grand chose, sauf à s'inquiéter de la personne de gens de la bonne société sur la liste des suspects et supplier Higgins d'y aller aimablement avec eux. Pour quelqu'un qui rêve de faire partie de la garde rapprochée de la Reine, comme on nous le rappelle tout le temps, il manque un brin d'initiative. Higgins est égal à lui-même, avale ses granules d'homéopathie, consulte toujours et encore le même ami banquier pour en savoir plus sur les suspects et assaisonne ses conversations avec le super-intendant de phrases cryptiques. Franchement, en une dizaine de tomes sur cette série, dix que j'ai lus, j'ignore combien il y en a, c'est bien triste qu'on n'apprenne jamais rien de plus que ces quelques traits qui définissent les deux enquêteurs, qui en deviennent des caricatures d'eux même, Higgins toujours chic et Marlowe toujours froissé, avec à chaque fois le même résultat à l'enquête!
Si vous n'avez jamais rien lu dans cette série et que vous avez envie d'un polar plutôt facile, pourquoi pas, mais n'allez pas attaquer toute la série!


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Une affaire difficile pour les méninges d'Higgins tout comme pour les miennes. de nouveaux meurtres sont commis à la manière de Jack l'éventreur. L'assassin allant jusqu'à les reproduire aux mêmes dates. Je n'ai pas été très emballé par cette enquête dont j'ai trouvé le dénouement un peu confus.
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Généralement, l'auteur en profite pour faire une petite visite du coin (le Touquet, la tour de Londres, le lac Léman…) . Cela n'est pas le cas pour cet opus des enquêtes de l'ex inspecteur-chef Higgins. Il se concentre dans le quartier de whitechapel et sur la population qui y vit, qui y passe, qui y meure. A croire qu'il n'y a rien à visiter dans le quartier !!!
Pour compenser ce changement, l'histoire est peut-être plus addictive qu'habituellement, et j'ai dévoré ce roman comme tous les autres de la série. Je n'irai pas me battre pour dire que ce sont des chefs d'oeuvre car je ne le pense pas, mais je suis fan de la série. Pourquoi ? Peut être parce qu' il y a toujours les même repères : l'inspecteur qui n'aime pas le thé, la description de sa bonne "Marie", le même petit carnet avec le crayon bien taillé, la classe de l'inspecteur, ses gouts raffinés ….etc !
Pour l'histoire, pas besoin d'être un grand devin pour savoir ce qu'il en retourne : Jack l'éventreur est de retour, ou plutôt le même processus se reproduit à whitechapel, quelques années plus tard. : mêmes modus operandi, même quantité de meurtres, mêmes dates…
Et une quantité de suspects qui fait que l'on devient vite addict, mais que sans l'inspecteur on serait bien en difficulté pour définir qui est le meurtrier !
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Au moment de rédiger ici ma critique, j'apprends que cet auteur est Christian Jacq, surprise !
J'avais lu il y a longtemps d'autres tomes de cette série, et celui ci est différent car, comme beaucoup d'autres auteurs de polars, JB Livingstone revient sur les crimes de Jack l'eventreur pour nous donner une nouvelle version, en reecrivant l'histoire avec ses héros.
Je me suis demandée tout au long a quelle période il se déroulait je suppose en 1988 ?
Ça se lit vite, et j'ai bien aimé la conclusion sur l'assassin ;)
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Mon préféré de toute la collection Higgins. Quelle surprise j'ai eu en découvrant que JB Livingstone était en réalité Christian Jacq, ce grand auteur français. J'ai souvent lu comme critique que nous n'étions pas en présence d'une grande littérature. Alors oui, il ne s'agit pas De Balzac, Hugo ou tant d'autres. Mais c'est, à mon sens, de la grande littérature aussi. Qui peut se targuer d'avoir écrit toute cette série de livre dont les histoires se passent en Angleterre, avec autant de détails historiques à chaque livre et cet humour so british propre à ses personnages.
Pour l'histoire en elle-même, j'avoue être fascinée par le mythe de Jack l'Eventreur. Au final, nous n'avons jamais su réellement qui était ce tueur. Je ne suis jamais déçue par cette histoire là, lue je ne sais plus combien de fois, et nos personnages sont tellement attachants que ça procure un réel plaisir à lire.
Chapeau bas Monsieur JACQ, vos histoires sont passionnantes
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